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Citations de Bronnie Ware (50)


Notre société a exclu la mort, comme pour démentir son existence. Ce déni laisse la personne mourante, ainsi que la famille ou les amis, totalement désarmés devant une chose qui est pourtant inévitable. Nous allons tous mourir. Mais au lieu de reconnaître la réalité de la mort, nous cherchons à la dissimuler. C’est comme si nous essayions de nous convaincre que « loin des yeux, loin du coeur » fonctionne véritablement. Mais ce n’est pas le cas, parce que nous continuons à chercher à nous valoriser par le biais de notre vie matérielle liée à une attitude de crainte.
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Il faut une grande force morale et un grand courage pour générer de grands changements. Plus vous demeurez dans un milieu inadéquat et restez donc le produit de cet environnement, plus vous repoussez l'opportunité de connaître le vrai bonheur et la véritable satisfaction. La vie est trop courte pour se contenter de la regarder passer sous prétexte de la peur qui pourrait pourtant être vaincue, à condition de l'affronter.
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Jouer la victime est une perte de temps nocive qui non seulement repousse les autres, mais empêche aussi la victime de connaître le véritable bonheur. Personne ne nous doit quoi que ce soit, répéta-t-elle. La seule chose que nous avons à faire est de nous bouger le postérieur, compter nos bénédictions et affronter nos défis. Si vous vivez selon cette optique, les cadeaux ne cessent de venir à vous.
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Quand nous naissons, nous brillons de tous nos feux et nous apportons une grande clarté et le bonheur à tous. Les gens s’émerveillent devant notre beauté et notre lumière. Puis, au fil des années, on commence à nous jeter des ordures. Ces saletés ne sont pas les nôtres. Ce sont les leurs, elles appartiennent à ceux que qui nous les envoient. Cependant, ils nous les lancent avec violence. Puis, plus tard, ce n’est plus seulement ceux qui nous sont proches qui nous lancent ces ordures ; ce sont nos camarades de classe, nos collègues, la société et un grand nombre de ceux que nous croisons. Nous réagissons tous différemment : certains deviennent des victimes, d’autres des tyrans ; les uns les prennent pour eux et elles restent à l’intérieur pendant longtemps, les autres semblent lâcher prise naturellement. Quoi qu’il en soit, ces ordures empêchent notre lumière et notre bonté originelle de briller de façon optimale. Tant de gens nous lancent des saletés que nous commençons à imaginer qu’ils doivent avoir raison. Nous les rejoignons donc et commençons à nous en lancer à notre tour. Pourquoi pas ? Les lanceurs de saletés ne doivent pas tous avoir tort, après tout. Si je m’en jette à moi-même, alors ce doit être normal et juste d’en jeter aussi aux autres. Oui, j’en enverrai encore plus et je continuerai à laisser les autres m’en envoyer. A la fin, vous vous retrouverez couvert de tant de saletés, que non seulement vous ployez sous leur poids, mais votre lumière a complètement disparu aux yeux de tous. Chaque centimètre de vous est recouvert d’immondices que vous avez reçues des autres pour la plupart, mais aussi que vous vous êtes jetées à vous-mêmes en les rejoignant. Puis, un jour, vous vous rappelez qu’il y avait une fois une merveilleuse lumière qui rayonnait en vous. Mais tout est resté si longtemps dans l’obscurité que vous avez du mal à vous souvenir de cette partie de vous-même. Vous pouvez toutefois encore la ressentir dans des moments de tranquillité et de solitude. L’éclat chaleureux n’a jamais cessé de briller, malgré l’obscurité qui vous entoure. Vous prenez conscience que vous voulez rayonner à nouveau. Vous voulez vous rappelez qui vous êtes quand vous ne portez pas sur vous les ordures des autres ou les vôtres. Vous commencez alors à dire que vous en avez assez. Vous cessez de permettre aux autres de vous jeter des saletés. Ils n’aiment pas cela. Mais vous êtes déterminé et vous vous mettez hors d’atteinte des lanceurs d’immondices. Lentement, vous commencez à frotter très légèrement pour en enlever un peu. Mais cela exige une immense tendresse, car vous êtes extrêmement fragile dessous. Si vous tentez de le faire trop brutalement et trop rapidement, vous vous détruirez et ne reconnaîtrez plus jamais votre lumière. Vous œuvrez donc lentement et patiemment à ce nettoyage. Un minuscule rayon de lumière apparaît et vous donne un aperçu de votre propre beauté. C’est très agréable. Puis quelqu’un vous jette à nouveau des ordures et vous devez recommencer à nettoyer. Vous essuyez donc ce nouvel amas et continuez à récurer. Cependant, effrayé par ce que vous voyez, vous recommencez à en vous en jeter. Vous ne méritez pas de rayonner si fort. Tiens, prends encore ça ! Mais la lumière a eu un nouvel aperçu de l’extérieur et commence à briller plus fort. Elle veut être vue. Au fur et à mesure qu’un peu de lumière commence à rayonner au-dehors, vous vous sentez mieux. Elle vous donne un avant-goût de ce que serait la vie si vous étiez libre de tout le poids que vous portez. Cela vous permet de prendre conscience de ce que portent aussi les autres et de faire naître la compassion. Vous décidez qu’à partir de maintenant, vous ne jetterez plus de saletés sur les autres. Après tout, comment pourrions-nous briller de tous nos feux si nous continuons à nous en lancer dans tous les coins ? Vous revenez donc travailler sur vous-même et, doucement, en nettoyez chaque fois un peu plus. Mais l’enthousiasme se renforce chaque fois qu’une autre proche de lumière parvient à percer et que vous apercevez une autre vision fugitive de votre propre beauté et rayonnement. Vous êtes de temps en temps tentés d’en jeter un peu plus sur vous ou sur les autres, étant donné que vous en avez pris l’habitude pendant pratiquement toute votre vie. Mais vous voyez maintenant combien les petits rayons de lumière qui sortent de vous peuvent aider les autres et les rendre à leur tour plus courageux. Ils commencent à nettoyer un peu de leurs propres saletés. Ils doivent aussi se montrer très doux, étant donné que chacun est délicat et fragile dessous et peut se détruire facilement. Vous voulez les aider à se nettoyer. Mais ils doivent le faire eux-mêmes, car ils sont les seuls à connaître leur fragilité sous-jacente. Sans doute pourrez-vous les aider en leur montrant comment vous avez fait. Mais c’est à eux de faire le travail, à leur propre rythme et à leur propre façon. Et personne n’a le courage ou la force de le faire d’un seul coup. C’est pourquoi vous êtes patient, respectueux et empli de compassion, car vous comprenez maintenant que ce peut-être une expérience très douloureuse et effrayante. Vous vous sentez bien à l’intérieur. C’est une nouvelle sensation que vous appréciez beaucoup. Vous cessez enfin et pour toujours de vous jeter des immondices, parce que vous commencez à aimer la beauté que vous avez découverte, tandis que votre lumière continue à briller de plus belle. Des rayons lumineux sortent maintenant de vous dans toutes les directions. Cependant, d’anciennes ordures continuent à adhérer, ce sont les plus difficiles à nettoyer. Elles se sont confortablement accumulées au cours des décennies, soyez-en remercié. Elles ne veulent pas partir. Plus vous vous rapprochez du verre, plus vous devez frotter délicatement. Et plus la saleté est tenace et déterminée. Le travail a été dur et vous êtes épuisé. Vous vous êtes déjà amélioré par rapport à ce que vous étiez. Peut-être est-ce suffisant ? Peut-être puis-je vivre avec cette dernière couche de saleté et me contenter de briller de tous vos feux. Elle vous confère donc plus de force pour nettoyer le reste. Finalement, vous avez réussi et votre rayonnement étonne les gens, en particulier vous-même. Vous n’imaginiez pas que vous étiez aussi beau ni que vous brilliez avec autant d’éclat. Maintenant, quand vous sortez avec d’autres globes de lumière, ceux-ci veulent aussi rayonner en voyant votre beauté qui leur rappelle qu’ils ont ce même potentiel en eux. Ils l’avaient simplement oublié à cause de toute la saleté qui le recouvrait. Quelques globes de lumière pensent que c’est trop difficile de laisser voir leur lumière. Ils se rassemblent donc dans l’ombre, essayant de se convaincre et de convaincre les autres qu’ils sont heureux ainsi. « Qui a besoin de travailler si dur alors que nous nous sommes habitués à porter nos immondices ? Pourquoi ? J’aime les choses telles qu’elles sont, disent-ils, et je continuerai à lancer des ordures autour de moi. Je vais illico en jeter sur ces lumières éclatantes qui sont heureuses et qui s’amusent là-bas. Comment osent-ils s’amuser autant ? » Les globes noirs sortent donc avec toutes les ordures qu’ils peuvent amasser et commencent à les envoyer. Ils agissent mieux en groupe, ils se sentent en sécurité lorsqu’ils sont plusieurs. Toutefois, leur vision n’est plus aussi claire, car tout est devenu lumineux en conséquence du nettoyage qui s’opère. Ils aperçoivent alors quelques globes de lumière qui ont presque terminé de lessiver leurs saletés et qui resplendissent de lumière et de joie. Ils se mettent à leur lancer des poignées d’immondices mais celles-ci ne tiennent pas. Que se passe-t-il ? D’habitude, elles adhèrent. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que, même si la lumière est restée cachée pendant toutes ces années, elle a continué de croître à l’intérieur. Elle brille maintenant si chaleureusement et si vivement que les saletés n’ont plus aucune possibilité d’adhérer. Elles glissent et vont s’écraser à terre, sans même laisser de marque ni d’empreinte. Il en est de même de votre propre rayonnement. Vous posséder en vous une lumière merveilleuse et potentiellement éclatante. Mais vous devez faire preuve de patience et de tendresse envers vous-même pour nettoyer toutes les saletés que vous portez depuis des décennies. Chaque fois que vous en enlevez un morceau, une petite partie de votre vrai moi est révélée et perce à travers l’obscurité.
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Il y a peut-être eu des moments où j'ai pensé que je n'aimais pas certaines personnes dans ma vie. Mais je comprenais maintenant que ce n'était que leur comportement et leurs paroles qui me déplaisaient. J'étais maintenant capable d'aimer leur cœur innocent, ce cœur qui avait un jour pensé que le monde lui apporterait le bonheur et prendrait soin de lui. Dans le cas contraire, ils ressentaient de la souffrance et leur douleur et leur déception les poussaient à réagir de façon malsaine. Je n'étais pas différente. J'avais aussi causé de la souffrance aux autres, par le biais de ma propre souffrance, de ma propre déception de ne pas avoir vu la vie tourner comme je l'espérais. Cette petite fille dont la confiance avait été brisée en étant exposée à la souffrance des autres avaient alors réagi avec la sienne propre.
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I hated that it took so much courage to create the life I wanted and deserved.
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Depression is the name given to it in modern society. But it is, in fact, a time and opportunity for spiritual transformation and awakening. It may be a breakdown, but it can also be a breakthrough, if approached with determination, the willingness to surrender, and faith. Of course, this doesn’t actually make it fun.
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Whenever on a leap of faith, things have never turned out as I imagined, but in the long run they have turned out better.
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The potential for fulfilment and pleasure, that each of these dear people caught a glimpse of towards their passing, is what is on offer to every one of us now, before our own death arrives.
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Depression slipped away in the night, taking its heavy cloud of darkness with it. It had only ever been waiting for love to arrive. With that, its role was complete.
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Acceptance supports this potential. Pressure hinders it.
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I’d seen depression firsthand in others, and could never have imagined myself in such a place. But that’s the thing with depression and what makes it so hard initially for many sufferers: the shock that it’s happening to them.
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None of it matters. Only love matters. If you remember this, that love is always present, it will be a good life.’
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Unfortunately, most people give their energy to trivial things of no relevance in the long run.
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Working in this field, I had long ago given up the effort of trying to hold back my tears. So much effort is put into keeping up appearances in our society, but it all comes at too high a price. The honesty of my own emotions also helped the families at times. It gave them permission to let their own tears flow. Some people had not allowed themselves to cry for their whole adult life.
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Happiness is now and that is where I was.
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I looked at her lying there, that gorgeous spirit now elsewhere. Smiling through my tears, I could still hear her voice in my head.
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‘We all have a positive contribution to make. I’ve made mine, but while I was searching for my purpose in life, I forgot to enjoy myself along the way. It was all about the result of finding what I was looking for. Then when I did find work I loved, work I could do with the heartfelt intention of contributing, I was still results-based.’
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‘I am not sorry for how I have lived, because I have learnt through most of what I have done. But if I was to do anything differently, given the chance again, I would have allowed more happiness in.’
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To know my true self though, that divine wisdom residing within, I had to allow my feelings out. If not, they would always block me from reaching the potential of who I was truly here to be.
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