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Critiques de Bruno Carpentier (11)
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La crypte de Saint-Maximin

La crypte de Saint Maximin, de Bruno Carpentier, est un bon petit polar qui plonge ses racines dans le patrimoine provençal et flirte avec l’ésotérisme.

Bruno Carpentier a des kilomètres sous le capot et ça se sent. Son écriture est nette, droite, précise, à l’image de l’ancien militaire qu’on imagine qu’il est.

C’est solide, c’est sérieux et, fait rare dans le roman policier français actuel, c’est structuré. Carré, quoi.

La crypte de Saint Maximin se passe comme les fins limiers l’auront deviné à Saint Maximin La Saint Baume, au coeur de Provence, dans un environnement chargé d’histoire. Il se trouve que j’ai vécu un certain nombre d’années dans la région et j’ai été impressionnée de retrouver, aussi précisément évoqués, les lieux, les odeurs et même les accents ou cet espèce de nonchalance si typique du Sud-Est de la France. Tout ça pour dire : on s’y croit.

L’intrigue est à l’avenant, tissée serrée. On a beau, contrairement aux vrais enquêteurs, savoir que la mort de Janette est due à l’un (ou plusieurs) des personnages présentés, bien difficile de deviner lequel, ni pourquoi.

Voilà donc un vrai roman policier, à l’ancienne, si j’ose dire, bien écrit, bien ficelé, très très documenté et mystérieux, qui vous transporte ailleurs (évidemment, sauf si vous habitez dans le coin – quoique) et vous fait vous interroger sur des questions, finalement, bien futiles.

Il y a des romans policiers sympas mais un peu creux, qu’on lit pour se vider la tête, celui-là est un roman policier sympa et bien rempli, qu’on lit pour se remplir la tête d’autre chose que des soucis quotidiens.
Lien : https://mespolarsetlereste.c..
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La Source bleue

Retour SP sur :



"La source bleue"



De Bruno Carpentier



C'est dans le sud de la France, au printemps 2020, que le corps sans vie d'une retraitée est retrouvé.



Se posent alors 3 questions :

- vengeance ?

- meurtre au hasard ?

- sacrifice humain ?



C'est la dernière option, qui va être retenue au vu de la position du corps et des caractéristiques des sévices subit.

Mutilée, sacrifiée au milieu d'un charnier, parmi tibia, fémur, crâne et autres ossements que l'on compte par dizaine.



Ana Boyer, commandante de gendarmerie, va être catapultée sur cette enquête contre son gré.

Punie pour des faits antérieurs graves, il va falloir qu'elle assure, mais pas évident quand ton passé rejoint ton présent...



Et quand en plus les légendes celtiques bretonnes traversent la France pour rejoindre Marseille et ses alentours...



Ana ne connaît que trop bien cet univers et tout cela va lui revenir en pleine figure et en plein cœur, malgré l'aide du jeune lieutenant Noreydine Zidane qui, lui, veut à tout prix faire ses preuves...



Comment vont-ils parvenir à trouver le fin mot de cette histoire pleine de magie, de sorcière, de peur et de mystère qui gravitent autour de la source bleue des sorcières de Gréasque ?



Sorcières, ou comment des femmes lambda finissent sacrifiées sur des autels.



Comment de nos jours, peut-on encore donner un sens à ces rituels, ces incantations, ces pouvoirs...



Une fois de plus, j'ai été conquise par ce nouveau roman et la plume acérée de Bruno.

Des phrases chocs, des situations atroces, des images sordides, qu'il a su mettre en scène pour nous plonger dans nos pires cauchemars...

Force, bataille intérieure, sens caché, secret de famille, meurtres, j'en passe et des meilleurs, tout y est réuni une fois encore pour que ce livre, à la touche féminine, trouve sa place parmi les grandes œuvres du thriller...
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Le Boucher de Malemort - L'Ecorcheur de Cad..

Bruno Carpentier est un auteur né à Saint-Vaast en Belgique. Il est officier de Légion en retraite et ancien rédacteur en chef de "Képi Blanc", le magazine de la Légion étrangère. Il publie en avril 2018 un recueil qui rassemble trois enquêtes policières dans la collection "Crimes de Pays" :

- L'écorcheur de Cadolive qui se déroule à Saint Savournin en Provence. Paul Tardy est retrouvé mort dans une mise en scène macabre. Un suspect est arrêté très rapidement mais le juge Marion Dubourg doute et va chercher la vérité.

- Le boucher de Malemort où tout se passe pendant le célèbre hiver 1954 en Corrèze. Tout pousse à croire que la vieille Simone a été assassinée mais aucun corps n'est retrouvé.

- La Benoîte-Affique, vrai bijou, est gardée dans la collégiale Sainte-Waudru à Mons en Belgique. Guy de Villehardouin, le sacristain est retrouvé mort au pied de l'autel et la Benoîte-Affique a disparu.

Ces trois histoires nous emmènent dans les bas-fonds de nos provinces dans une ambiance inquiétante en ce temps d'Halloween. Le côté régional est très bien exploité et la plupart des anecdotes sont véridiques. Les personnages sont très bien dépeints et le style est direct.

J'ai beaucoup aimé l'emploi de mots locaux avec le glossaire à la fin du livre qui les explique. C'est un livre qui nous change des romans policiers ordinaires et j'ai adoré ma lecture.

Je vais continuer à découvrir cette collection et je reverrai avec plaisir Bruno Carpentier avec qui j'ai eu une super conversation au Festival du Livre de Mouans-Sartoux.

Le 15 novembre 2019, son best-seller "Le Berger de Saint-Aybert", sera réédité pour la 3ème fois.
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La crypte de Saint-Maximin

Je viens d’achever la lecture de La Crypte de St-Maximin (éditions D’un autre ailleurs), du romancier Bruno CARPENTIER. Je ne suis pas un grand fan des romans policiers, pourtant, j’ai dévoré ce livre de bout en bout avec plaisir.

Bruno CARPENTIER est un ancien officier supérieur de la Légion étrangère. Depuis plusieurs années, il se consacre à l’écriture, et de sa plume sont nés L’écorcheur de Cadolive, Le berger de St-Aybert, et bien d’autres ouvrages.

Comme son titre l’indique, l’intrigue se déroule à St-Maximin, petit village paisible du sud de la France. Mais la quiétude de ce patelin de Provence est troublée par la mort de Janette Mouriès, qui clamait à qui voulait l’entendre qu’elle avait découvert un secret dans la crypte de la basilique de St-Maximin. Nous suivrons les pas du commandant Consentino dans ce récit mêlant enquête policière, complot, et mythe religieux.

Comme indiqué plus haut, le roman policier n’est pas ma tasse de thé. Mais que ce soit au niveau de l’intrigue, de ses lieux ou de ses personnages, ce livre a su me transporter. Mystérieux, bien amené, nous posant des questions existentielles ou mystiques, ce récit nous guide le long d’un fil rouge cousu de fil blanc, ce que j’ai particulièrement apprécié. Pour moi, le plus gros point fort du livre réside dans un fait tout simple : nous ne nous ennuyons pas un instant. Bref, en un mot comme en mille, j’ai adoré.
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La crypte de Saint-Maximin

Retour de lecture LA CRYPTE DE SAINT-MAXIMIN (Bruno Carpentier, éditions www.dunautreailleurs.com)



Nous voici en pays varois dans la basilique de Saint-Maximin, haut lieu de la chrétienté en Provence. Le commandant Max Cosentino enquête dans le petit village de Saint Maximin. Passant du célèbre « SRPJ» de la métropole phocéenne à la calme commune varoise, bouleversée par le crime violent de la « ravie » du village, Janette Mouriès. Le paysage idyllique et resplendissant de soleil est terni par l’état de santé de l’épouse de notre flic, « sa » douce Brigitte. Autour d’eux gravitent les personnages importants de l’intrigue : Martin, le curieux gendarme qui aide le commandant Cosentino dans son enquête ; « la Janette », victime sauvagement assassinée, ; le major Kuhlmann, chef de la gendarmerie de Saint Maximin ; la belle policière scientifique, sportive et un peu trop « cash », Sandrine Loubet ; le commissaire divisionnaire Depardieu, le mentor et protecteur de Max, et la médecin légiste de talent qui aidera les enquêteurs par ses compétences d’expert, Sadia Navarro.

L’enquête va pouvoir se tisser sous nos regards de lectrices et de lecteurs. C’est là, que le talent de Bruno Carpentier entre en jeu : nous découvrons la légende qui « colorise » les pas des enquêteurs. En même temps, nous faisons une étude de ce qui est le décor du roman : le crime permet un coup de projecteur documenté et captivant sur la crypte de la basilique, sur les fondements religieux de l’histoire et des traditions chrétiennes. Nous ferons une parenthèse sur la légendaire et supposée venue de Marie Madeleine et de Jésus en Provence. Mais aussi de leur présumée existence, si humaine, si humble, en « pays » provençal. C’est ainsi que l’auteur, nous emmène dans les différents couloirs des légendes religieuses et profanes. Ceci, pour mieux nous amener à comprendre l’esprit de notre « Janette », vieille ermite clocharde, croyante et pratiquante, doublée d’une mystique guérisseuse, vivant au sein même de la basilique. Nous voyons apparaître au cours des pages, les assassins potentiels de cette femme marginale et un peu « fada ». Comme dans toute intrigue policière, l’argent, la vengeance et l’amour sont les maîtres de l’histoire, les pivots centraux de l’énigme. Vous le découvrirez, chère lectrice et cher lecteur, je ne vous en dis pas plus !

Un aspect ésotérique de l’histoire nous permettra de rêver à un mieux-être pour notre flic au cœur tendre et pour « sa » Brigitte. Celui là-même qui, du haut de son cartésianisme athée, se laissera convaincre par l’inexpliqué et l’inexplicable. Il acceptera de croire à l’exceptionnel et au « miracle », tout en gardant secret et bien enterré, « l’objet » de sa certitude. Les criminels seront punis par un bras vengeur, mais ce dernier si amoral, qui jusqu’au bout se tiendra dans l’ombre, mais si proche de « notre » Max. Là aussi, vous découvrirez un autre aspect de la « littérature carpentière » : c’est là où l’on s’y attend le moins que le criminel surgit et tue par vengeance ou par cupidité, voire les deux à la fois.

Comme dans toute bonne énigme policière, Bruno Carpentier nous amène à une belle fin « ensoleillée », digne d’un bel été provençal au bord de la Méditerranée, avec le chant des cigales comme orchestre. Rafraîchissant par sa morale et ses principaux protagonistes. Attendrissant, par les sentiments qu’il met en scène, au travers les personnages campés depuis le début. Apaisant, pour une fin qui nous rassure sur nos principales valeurs, qui ont fait leur preuve depuis l’aube des temps : les meilleures choses, pour celles et ceux qui œuvrent pour le Bien ; la fin brutale et le couperet de la Justice, pour ceux qui ont décidé d’œuvrer pour leur propre cupidité ou pour le Mal.

A coup sûr, vous aimerez ce polar de Bruno Carpentier, tant il nous transporte par son style et son rythme. Comme un métronome avisé, il fait battre notre cœur jusqu’à la dernière page, nous faisant passer de la délicate appréhension du criminel tapi au coin des pages, à la joie de partager le bonheur de ceux qui sont des « gens de bien ». Alors, pour cette dose à la fois d’adrénaline et de dopamine, tout au long de ce roman, laissez-vous guider par son auteur et son œuvre, pour un bon moment de lecture-plaisir. Bien installé au fond de votre fauteuil, de votre canapé ou de votre lit, pour d’autant mieux apprécier la plume de Bruno Carpentier, qui manie celle-ci aussi finement, qu’un peintre impressionniste nous illumine, de ses « touches » de couleurs.

D83
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Le Boucher de Malemort - L'Ecorcheur de Cad..

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=47448



J'ai mis la note de : 17/20



Mon avis : L’écorcheur de Cadolive constitue un recueil de trois histoires, toutes basées sur des faits réels qui se sont peut-être passés près de chez vous. Et cela fait froid dans le dos. Brrr ! La collection Crimes de pays s’intéresse en effet à des faits divers terribles, et les remet en scène pour le plus grand plaisir des lecteurs amoureux d’enquêtes policières atypiques. L’auteur, Bruno Carpentier, nous partage sa passion pour l’écriture et sa fascination pour ces tranches de vie bien particulières grâce à cette réédition fantastique. Il nous transporte dans trois univers bien différents, mais qui possèdent des points communs indéniables. L’écorcheur de Cadolive, Le boucher de Malemort et La Benoîte-Affique nous font vibrer, chavirer et ensorcellent.



Chacun des trois textes nous permet de voyager, que ce soit à travers les mots des patois des régions visitées, soigneusement choisis par l’auteur, les descriptions des paysages éblouissantes, les personnalités endiablées des personnages, les différentes cultures mises en scène, ou à travers les intimités des personnages que l’on croise sur le chemin. Trois ambiances originales pour trois enquêtes policières fascinantes ! Trois histoires humaines.



A cause du côté novelliste des histoires, les héros des récits se doivent de rapidement percuter nos esprits, se doivent de nous marquer et le défi est amplement réussi. Le boucher de Malemort, comme La Benoîte-Affique s’avèrent plus efficaces dans ce domaine, grâce à des introductions plus longues, plus tranquilles, moins dans l’action que L’écorcheur de Cadolive, qui nous embarque directement dans l’aventure avec des dialogues épicés, emplis de vocabulaire que tout le monde ne connaît pas forcément. Un glossaire est d’ailleurs prévu à la fin du recueil pour nous aider. Les dialogues de cette histoire s’avèrent parfois difficiles à suivre, étant donné que l’auteur n’indique pas qui parle, volontairement. Avec le temps et l’habitude, le lecteur reconnaît cependant celui qui s’exprime avec plus de facilité.



L’histoire de L’écorcheur de Cadolive compose certainement le récit le plus dépaysant, à cause de la culture provençale qui s’en dégage dès les premières lignes. Contrairement aux autres aventures, L’écorcheur de Cadolive met en avant une intrigue psychologique prenante, qui donne à se questionner et qui fait réfléchir. La frontière entre thriller psychologique et enquête policière s’avère ténue. L’écorcheur de Cadolive étonne par sa résolution à la fois satisfaisante et dérangeante. On ne sait plus très bien sur quel pied danser. On ne sait plus très bien quoi penser. Ce récit amène d’intéressantes analyses sur la justice de notre pays, la police et la médecine. A la différence des autres histoires, le lecteur a moins le temps de s’attacher aux héros qui enquêtent, mais L’écorcheur de Cadolive captive malgré tout grâce à son contenu provocant et savoureux.



Avec Le boucher de Malemort, le lecteur est mené dans une autre époque, au sein d’un passé que l’on connaît mal, et se voit malmené par une intrigue plus vicieuse, mais aussi plus sanglante que toutes les autres. Les détails finaux de l’affaire laissent pantois et peuvent bouleverser, voire dégoûter les plus sensibles d’entre nous. Les enquêteurs sont mis sur le devant de la scène et on suit leurs péripéties avec plaisir. Les rebondissements s’enchaînent, les coupables présumés se confondent et les indices se dévoilent tout en souplesse et subtilité. La lecture fluide embrasse une enquête palpitante, et les personnalités endiablées nous prennent aux tripes. La résolution surprend tant on ne la sentait pas venir. L’auteur nous trompe, accuse plusieurs suspects et embrouille nos intuitions.



La Benoîte-Affique, plus qu’une enquête policière classique, reprend les principes d’une histoire à la Da Vinci Code, une œuvre que n’hésite pas, d’ailleurs, à citer l’auteur. L’intrigue religieuse prend en effet le dessus, et fascine par la teneur de ses révélations. La Benoîte-Affique constitue une relique d’importance, une représentation au message significatif, notamment pour les croyants. Que cache-t-elle de si dérangeant pour les chrétiens ? Le lecteur se laisse prendre au piège d’un récit captivant, à la résolution finalement un peu plus simple, mais qui n’en reste pas moins satisfaisante et tordue.



Ce recueil est une belle découverte de lecture, et engendre des moments à la fois perturbants, captivants, sordides, chacun empreint d’une identité propre, ainsi que d’une identité régionale incisive. Ce ressenti amène le lecteur à s’attacher davantage aux enquêtes policières, dont les accents frais et réalistes enchantent tout du long. Les personnages, comme les résolutions, trouvent un écho au fond de nous, une résonance à la fois émouvante, répugnante ou troublante.
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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Le berger de Saint Aybert : Crimes de pays

J'espérais un récit rythmé, percutant, incisif... puisque le livre est extrêmement court. Mais cela ressemble davantage à une histoire de Pierre Bellemare, "l'extraordinaire" et le suspense en moins. Un roman qui s'apparente plus à un long article de journal style "Détective". Des précisions géographiques mentionnant des noms de rues (sans doute sympa pour les habitants de la ville en question), des détails qui se répètent, quelques mots de patois régional (avec leur définition) placés sans doute pour faire "typique", mais avec au final un rendu très scolaire et qui manque cruellement d'atmosphère et d'humanité. On n'éprouve ni attachement, ni haine, ni compassion pour aucun des personnages. Les mots se succèdent lourdement, sans emporter la lectrice que je suis. Difficile d'être captivée et de ne pas terminer la lecture en diagonale. Mais sans doute aurais-je dû aborder ce texte comme un (trop) long article de journal à scandale, justement... et pas comme un intrigue passionnante.
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La crypte de Saint-Maximin

J'ai eu un peu de mal à me faire à l'accent et aux expressions provençales mais comme la couverture l'indique nous sommes dans la collection "crimes de pays" alors il ne faut surtout pas s'arrêter à cela. Au contraire, cela nous ancre encore plus dans les lieux où se déroule l'intrigue. Nous allons suivre un policier, Cosentino, qui va devoir travailler avec la gendarmerie pour résoudre le meurtre d'une "clocharde" âgée, survenue dans la basilique de Saint-Maximin. Je dis clocharde car Janette Mouriès cache bien des secrets. Ce roman flirte avec le policier ésotérique puisque Saint Maximin abrite les reliques de Sainte Marie-Madeleine. Mais ce roman reste avant tout un roman policier avec des "flics" et des "pandores", avec une enquête, des suspects et des fausses pistes. Nous allons aussi en apprendre davantage sur l'histoire des reliques de Saint Maximin et de Marie-Madeleine, la version historique et la version ésotérique car le tombeau de Marie-Madeleine est le troisième tombeau de la chrétienté. Les spéculations vont aller bon train car la Grande question est de savoir quels étaient exactement les rapports entre Jésus et Marie-Madeleine. Entre notables locaux, férus d'histoire et spécialistes le commandant Cosentino aura fort à faire. D'autant qu'il a des soucis à régler côté personnel. Mais il est se situe plutôt du côté de Saint Thomas et veut des preuves avant d'établir la moindre conjecture. J'ai beaucoup aimé ce parti pris de l'auteur de rester sur un "vrai" roman policier et pas sur un roman ésotérique. J'en ai dévoré beaucoup et j'ai envie d'autre chose. En même temps l'auteur sait habilement nous distiller quelques morceaux choisis d'histoire et de mystères pour entretenir un certain suspense et titiller notre curiosité.

Vous laisserez vous à votre tour embarquer dans le crime de Saint-Maximin, au coeur d'un village provençal qui cache des secrets et dans l'Histoire, vraie ou supposée, de Marie-Madeleine et Jésus ?
Lien : https://www.facebook.com/sea..
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La crypte de Saint-Maximin

Chronique réalisée lors du live de Bruno Carpentier produit par Dixily



"La crypte de Saint-Maximin"



GENRE: thriller psychologique historique



Est-ce que le commandant Cosentino aurait imaginé qu'elle tournure aurait prise l'enquête sur la mort d'une SDF??



Lui le flic du SRPJ de Marseille, se retrouve au milieu d'un petit village, obligé de travailler en collaboration avec la gendarmerie de campagne..



Lorsque le corps de la pauvre Janette est retrouvé dans la basilique de St Maximin, les rumeurs, les on-dit, les non-dits, les secrets remontent à la surface..



Mais peut-on croire tout ce que l'on entend ?



En tout cas, le commandant, décide lui de ne les écouter que d'une oreille et de mener son enquête à sa façon, tout en gérant les drames personnels qu'il a eu et qu'il a encore aujourd'hui !



Est-ce que la crypte qui gardait religieusement les reliques de Marie-Madeleine dévoilera tous ses secrets?



Que renferme exactement le 3ème Tombeau de la chrétienté ?



Meurtres, complots historiques, enquête presque spirituelle, tout est réuni dans ce roman pour en faire une lecture étonnante et détonnante ...



Un thriller psychologique qui nous fait tourner dans tous les sens, tout en nous faisant avancer sur l'enquête en même temps que les protagonistes..



Un coup de maître réussi à la perfection.

Un auteur que je vais suivre assidûment.
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La crypte de Saint-Maximin

J'ai bien aimé la partie mystère et historique (supposée ou réelle?) de Jésus, Marie Madeleine...

sinon c'est un petit polar qui reste un peu confus par moments (comment s'est passé le crime du toit?)

Joli retour de l''histoire'' sur la fin.

Il manque sans doute de la profondeur aux personnages (beaucoup de clichés : cachets, stress, sueurs) et de paysages poétiques (on est quand même en Provence !)

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La Source bleue

Je n'ai lu ce livre que parce qu'on me l'a offert car si je l'avais vu dans une librairie je ne l'aurais pas acheté. Comme le dit la quatrième de couverture le déroulement de l'enquête est scrupuleusement respecté (enfin a peu près). Par contre la fin est traitée en deux temps trois mouvements. Par contre le côté "source bleu* est pour moi complètement fantaisiste et totalement irréaliste. Et même si le personnage est appelé a devenir reçurent je ne suis pas sur de lire une autre enquête avec Ana Boyer. Bref je me suis profondément ennuyé en lisant.
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