Bruno Ferrero

Décider d'avoir un enfant, c'est contracter une dette envers lui, une dette beaucoup plus grande qu'humainement on puisse imaginer. Tous nos enfants naissent avec une carte d'invitation à la vue et ils nous disent : "Tu m'as appelé. Me voilà ! Et maintenant que me donnes-tu ?" C'est dès ce moment-là que commence le devoir d'éduquer.

Que cela te plaise ou non, ce sont tes pensées qui tracent la route du voyage qu'on appelle la vie. Si tu nourris en toi des pensées dépressives et d'échecs, tu les trouveras sur ton chemin. Si tu te mets en tête que tu es maladroit et désagréable, tu le deviendras. Si tu dis à un enfant qu'il est stupide, il finira par se comporter de façon stupide.

Deux citernes étaient entreposées à quelques mètres l’une de l’autre. Elles s’observaient mutuellement et parfois faisaient un brin de causette.
Elles étaient très différentes. La première citerne était parfaite. Les pierres qui la formaient étaient solides et bien assemblées Son étanchéité était irréprochable. Jamais une goutte de son eau précieuse ne fut perdue par sa faute.
Par contre, la deuxième citerne présentait des fissures d’où s’échappaient des filets d’eau, comme d’une plaie ouverte.
La première, hautaine et fière de sa perfection, se détachait nettement de sa rivale. C’est à peine si quelque insecte ou l’un ou l’autre oiseau osaient s’approcher d’elle.
Sa voisine était recouverte d’arbres en fleurs, de liserons et de mûres sauvages qui se désaltéraient aux filets d’eau s’échappant des ses lézardes. Les insectes bourdonnaient sans cesse autour d’elle et les oiseaux nichaient sur ses bords.
Elle n’était pas parfaite, mais elle était tellement heureuse.
Ayons le courage de l’imperfection. L’unique perfection qui compte est l’amour.

Le soir venu, les chaussures eurent une initiative surprenante: elles "portèrent" Mister Liddel dans une église...,lui qui n'était plus entré dans un sanctuaire depuis sa tendre enfance ! Il faisait sombre. Seule une veilleuse rouge brillait. Mister Liddel revit alors le regard profond qui venait d'allumer une petite lumière dans son cœur. Une grande joie l'envahit et subitement il comprit.

Papa, demande le petit André, impressionné par les nouvelles du journal télévisé, comment ça commence une guerre ?
- Écoute, mon petit, cela se passe à peu près ainsi : par exemple, une divergence d'opinion surgit entre l'Angleterre et les États-Unis sur un sujet quelconque…
La maman l'interrompt :
Ne dis pas de bêtises. L'Angleterre et les États-Unis ne se disputent jamais !
- Mais, de quoi te mêles-tu ? Je ne prends qu'un exemple !
- Et avec ça, tu remplis la tête du gamin de sottises !
- Oui, mais toi, tu es pour le vide absolu ! Allons donc… tu ne vois pas combien tu es ridicule ?
André intervint : "Merci ! J'ai compris !...