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Au programme :
L'Édito de Patrick Cohen - François Bayrou relaxé
François Bayrou relaxé : que dit le jugement ?
Relaxé, quel avenir pour François Bayrou ?
Assistants parlementaires européens : d'autres procès à venir
Invité : Bruno le Maire - Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
François Bayrou relaxé : un avenir au gouvernement ?
Assistants parlementaires européens : Bayrou relaxé
Gouvernement Attal : quand sera-t-il au complet ?
Gouvernement Attal : où est passée l'aile gauche ?
Gouvernement Attal : des nominations imminentes ?
Un gouvernement au complet attendu depuis près d'un mois
Gabriel Attal, cible des oppositions
Agriculteurs : calmer la colère quoi qu'il en coûte ?
Négociations commerciales : des baisses de prix en 2024 ?
Assistants parlementaires européens : Bayrou relaxé
Agriculteurs : Leclerc charge la majorité
Centrales d'achat : Vers un « Egalim européen » ?
Réponses à la crise agricole : l'écologie sacrifiée ?
Manifestations et dégradations : qui va payer la facture ?
Chèque énergie : qui y aura droit en 2024 ?
« Désmicardiser » la France : comment relever les bas salaires
La Story de Mohamed Bouhafsi - Sénégal : vives tensions après le report de la présidentielle
Invité : Antoine Baldassari - Réalisateur & producteur du documentaire Raël : le prophète des extraterrestres
Raël, gourou star des plateaux télé
Raël : un documentaire en 4 épisodes sur Netflix
Raël : le mouvement compte-t-il encore des adeptes ?
Raël, « prophète des extraterrestres »
Raël, 77 ans et désormais installé au Japon
le mouvement raélien objet de graves accusations
Clonage : la supercherie ultime de Raël ?
Raël : un gourou au train de vie de star
Raël : un escroc motivé par l'appât du gain ?
Des similitudes entre Raël et Trump ?
Le 5 sur 5 :
le roi Charles III souffre d'un cancer
Chili : de violents incendies font au moins 112 morts
Rivarol à la Star Academy : la production s'excuse
Stationnement : les tarifs vont tripler pour les SUV à Paris
Seine-et-Marne : une commune interdit les smartphones dans la rue
Apple : un casque de réalité virtuelle et augmentée
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Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : ‘Tu viens, Oskar ? Je suis dilatée comme jamais.’ En disant ces mots elle avait un visage d'ange ; si elle était folle d'amour, moi j'étais en extase.
Je me laissais envahir par la chaleur du bain (...) et la main de Pauline qui me caressait doucement le sexe.
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Après mes règles, pendant deux ou trois jours, je suis excitée comme jamais, je mouille. Il lui arrivait de soulever son t-shirt gris pâle pour exhiber ses seins. Tu as vu comme ils sont gros aujourd’hui ? Tu as vu, Oskar ? Elle le retirait totalement, dévoilant dans le creux de ses aisselles des petits points rouges comme des piqûres de moustique. Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais".
Alors nous les éventrions de tout leur long, avec un couteau différent, plus long, plus effilé, un peu comme un sabre japonais : les ventres fendus en deux vomissaient des tripes mauves’ qui tombaient dans des bassines en fer-blanc.
… la musique est une incertitude. Et Carlos a passé sa vie plongé jusqu’au cou dans cette incertitude, au point de se noyer parfois dans le doute, un doute affreux qui le privait de tous ses moyens, pourtant exceptionnels.
Haydn a raison, toutes les puissances créatrices sont plus fortes que la mort. Arrêtez de regarder votre histoire à travers les mêmes lunettes. Vos verres sont dépolis
Un jour où nous répétions le "Freischütz", alors que nous patinions sur l'ouverture depuis deux heures, il agite son bras gauche, hoche lentement la tête et nous pose la question : "Est-ce que vous croyez aux fantômes ?" Deux fois, il nous demande, sur un ton de voix sincère, un sourire énigmatique flottant sur ses lèvres : "Est-ce que vous croyez aux fantômes ?" Après un silence, il ajoute : "Votre musique manque de fantômes." Il lève sa baguette. Reprise. Nouvelle interruption. "Les fantômes ! Où sont vos fantômes ?" Il se passe lentement la main dans les cheveux, il les ramène en arrière. Il commence à transpirer. A chaque répétition, il transpirait abondamment. "Vous perdez le tempo ! Gardez le tempo ! On reprend à 54. Non, 55." Reprise. Nous nous efforcions de faire naître les fantômes en respectant le tempo. Les deux ensemble : les fantômes et la mesure. Une tâche impossible. Interruption. "Les violons ! Vous n'êtes pas assez nets. Pas assez détachés. On doit entendre : ta-ta-ta-ta-ta !" Il se mord la lèvre inférieure, il articule ses instructions avec le plus de netteté possible. Avec son pouce et son index, il pince le vide devant lui : "Vous entendez ? Ta-ta-ta-ta-ta et ta-ta-ta-ta-tim ! Ce sont des fantômes, mais des fantômes très mathématiques." Vous connaissez un seul chef qui ait fouillé la musique au point de dénicher des fantômes mathématiques ? Non ? Vous me faites plaisir. Pour une fois, vous me faites plaisir. Je vous disais quoi ? J'ai un trou. Qu'est-ce que je vous disais ? Les fantômes. Il fallait croire aux fantômes pour jouer correctement le "Freischütz", selon Carlos.
Un livre prenant, étonnant, qui place le lecteur face à de nombreuses questions dont celle de cette citation extraite du roman :
« Vous voulez que je vous dise ce qu'il y a ? Vous êtes des orgueilleux ! Vous vous prenez pour des types formidables. Vous connaissez mal votre métier. Vous faites la moitié de votre travail. Vous trouvez que vous avez encore trop à faire. Si vous en faisiez dix fois plus, ce serait encore insuffisant.........
Je vous le dis tout net, votre possible ne vaut pas grand chose. Vous ne pouvez pas faire mieux ? Je le sais bien et je ne dis rien. »
(Extrait de « Musique absolue » p. 25-26)
Ce passage est une citation de « Le nègre du narcisse » de Joseph Conrad. Ces propos sont ceux que tient un capitaine à ses matelots alors que leur navire est pris dans une terrible tempête.
Dans « Musique absolue » le violoniste autrichien rapporte à son interlocuteur qu'une fois au moins l'attitude de Carlos Kleiber au cours d'une répétition aurait pu se traduire de cette manière.
Vous voyez, cher ami, ce qu'il y a de bien quand on est rien, c'est qu'on est très gentil avec vous. C'est à se demander pourquoi on veut absolument devenir quelque chose.
En politique, comme en littérature, on ne construit rien sur la réalité, mais sur des représentations de la réalité. Elles sont le point de départ de tout.