AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Note moyenne 3.32 /5 (sur 221 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 15/04/1969
Biographie :

Bruno Le Maire est un homme politique français.

Il entre à l'École normale supérieure en 1989, où il débute des études de littérature française, avec un mémoire sur La Statuaire dans « À la recherche du temps perdu » de Proust, sous la direction de Jean-Yves Tadié.

En 1992, il est reçu major de l'agrégation de lettres modernes. Diplômé par la suite de l'Institut d'études politiques de Paris (1995), il intègre l'ENA en 1996.

En 1998, à sa sortie de l'ENA, il entre au ministère des Affaires étrangères, à la Direction des Affaires stratégiques, de Sécurité et du Désarmement.

Ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin et député de l'Eure, il est nommé, le 23 juin 2009, ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, ainsi que de la Ruralité et l'Aménagement du territoire le 14 novembre 2010.

Après plusieurs ouvrages parlant de son engagement, il publie en 2012 son premier roman "Musique absolue" (Une répétition avec Carlos Kleiber) aux éditions Gallimard.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Bruno Le Maire   (15)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Bruno le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et économique, est l'invité de Guillaume Erner pour parler de la dette publique française, de la note de la France passée de AA à AA- par l'agence de notation Fitch, de justice sociale... mais aussi de liberté et de littérature. #économie #litterature #brunolemaire __________ Découvrez tous les invités des Matins ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture
+ Lire la suite

Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Je me laissais envahir par la chaleur du bain (...) et la main de Pauline qui me caressait doucement le sexe.
p. 107
Commenter  J’apprécie          143
Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : ‘Tu viens, Oskar ? Je suis dilatée comme jamais.’ En disant ces mots elle avait un visage d'ange ; si elle était folle d'amour, moi j'étais en extase.
Commenter  J’apprécie          80
… la musique est une incertitude. Et Carlos a passé sa vie plongé jusqu’au cou dans cette incertitude, au point de se noyer parfois dans le doute, un doute affreux qui le privait de tous ses moyens, pourtant exceptionnels.
Commenter  J’apprécie          80
Haydn a raison, toutes les puissances créatrices sont plus fortes que la mort. Arrêtez de regarder votre histoire à travers les mêmes lunettes. Vos verres sont dépolis
Commenter  J’apprécie          80
Alors nous les éventrions de tout leur long, avec un couteau différent, plus long, plus effilé, un peu comme un sabre japonais : les ventres fendus en deux vomissaient des tripes mauves’ qui tombaient dans des bassines en fer-blanc.
Commenter  J’apprécie          70
Un jour où nous répétions le "Freischütz", alors que nous patinions sur l'ouverture depuis deux heures, il agite son bras gauche, hoche lentement la tête et nous pose la question : "Est-ce que vous croyez aux fantômes ?" Deux fois, il nous demande, sur un ton de voix sincère, un sourire énigmatique flottant sur ses lèvres : "Est-ce que vous croyez aux fantômes ?" Après un silence, il ajoute : "Votre musique manque de fantômes." Il lève sa baguette. Reprise. Nouvelle interruption. "Les fantômes ! Où sont vos fantômes ?" Il se passe lentement la main dans les cheveux, il les ramène en arrière. Il commence à transpirer. A chaque répétition, il transpirait abondamment. "Vous perdez le tempo ! Gardez le tempo ! On reprend à 54. Non, 55." Reprise. Nous nous efforcions de faire naître les fantômes en respectant le tempo. Les deux ensemble : les fantômes et la mesure. Une tâche impossible. Interruption. "Les violons ! Vous n'êtes pas assez nets. Pas assez détachés. On doit entendre : ta-ta-ta-ta-ta !" Il se mord la lèvre inférieure, il articule ses instructions avec le plus de netteté possible. Avec son pouce et son index, il pince le vide devant lui : "Vous entendez ? Ta-ta-ta-ta-ta et ta-ta-ta-ta-tim ! Ce sont des fantômes, mais des fantômes très mathématiques." Vous connaissez un seul chef qui ait fouillé la musique au point de dénicher des fantômes mathématiques ? Non ? Vous me faites plaisir. Pour une fois, vous me faites plaisir. Je vous disais quoi ? J'ai un trou. Qu'est-ce que je vous disais ? Les fantômes. Il fallait croire aux fantômes pour jouer correctement le "Freischütz", selon Carlos.
Commenter  J’apprécie          50
Un livre prenant, étonnant, qui place le lecteur face à de nombreuses questions dont celle de cette citation extraite du roman :

« Vous voulez que je vous dise ce qu'il y a ? Vous êtes des orgueilleux ! Vous vous prenez pour des types formidables. Vous connaissez mal votre métier. Vous faites la moitié de votre travail. Vous trouvez que vous avez encore trop à faire. Si vous en faisiez dix fois plus, ce serait encore insuffisant.........
Je vous le dis tout net, votre possible ne vaut pas grand chose. Vous ne pouvez pas faire mieux ? Je le sais bien et je ne dis rien. »
(Extrait de « Musique absolue » p. 25-26)

Ce passage est une citation de « Le nègre du narcisse » de Joseph Conrad. Ces propos sont ceux que tient un capitaine à ses matelots alors que leur navire est pris dans une terrible tempête.

Dans « Musique absolue » le violoniste autrichien rapporte à son interlocuteur qu'une fois au moins l'attitude de Carlos Kleiber au cours d'une répétition aurait pu se traduire de cette manière.
Commenter  J’apprécie          50
Après mes règles, pendant deux ou trois jours, je suis excitée comme jamais, je mouille. Il lui arrivait de soulever son t-shirt gris pâle pour exhiber ses seins. Tu as vu comme ils sont gros aujourd’hui ? Tu as vu, Oskar ? Elle le retirait totalement, dévoilant dans le creux de ses aisselles des petits points rouges comme des piqûres de moustique. Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais".
Commenter  J’apprécie          54
Vous voyez, cher ami, ce qu'il y a de bien quand on est rien, c'est qu'on est très gentil avec vous. C'est à se demander pourquoi on veut absolument devenir quelque chose.
Commenter  J’apprécie          60
En politique, comme en littérature, on ne construit rien sur la réalité, mais sur des représentations de la réalité. Elles sont le point de départ de tout.
Commenter  J’apprécie          60

Acheter les livres de cet auteur sur
FnacAmazonRakutenCulturaMomox

Lecteurs de Bruno Le Maire (287)Voir plus

Quiz Voir plus

Concours : Gagnez la Bande dessinée La cellule Prométhée, Tome 1 : l'escouade 126

Quelle héroïne célèbre évoluait dans un Paris du début du 20 ème siècle peuplé de "monstres et d'êtres étranges" ?

Adèle blanc-sec
Bécassine
Laureline
Mélusine

10 questions
80 lecteurs ont répondu
Thèmes : ésotérisme , bande dessinée , paranormalCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..