Bruno Léandri

De l'Antiquité jusqu'à maintenant, de la Belgique au Paraguay, cet ouvrage sillonne dans une fresque tragi-comique les guerres de notre monde depuis que l'homme est l'homme. Que ce soient pour des gâteaux impayés ou le mât d'un drapeau, il n'y a pas de grande et de petite guerre quand la vie humaine est en jeu.



Le duo d'historien et d'écrivains que forment Bruno Fuligni et Bruno Léandri sans oublier les illustrations géographiques de Daniel Casanave font de cet essai une véritable odyssée dans le nerf stupide de la guerre.



A tour de rôle, les auteurs creusent le sillon de batailles romanesques, cocasses et névrosées. Là où naissent les légendes homériques, les vieilles rancunes tenaces et les célèbres routes touristiques comme la route de la guerre de la Vache.



Le fonds de cet ouvrage est vraiment très riche en détails historiques. Les histoires de toutes ces guerres qui ont ruiné parfois un pays comme le Paraguay avec la guerre de la Triple Alliance s'appuient sur des recherches vastes et approfondies.



Ma curiosité a été comblée sur l'histoire particulière d'un pays à travers par exemple la défense de l'un de ses fleurons, allant du whisky à la Frite et qui connaissait déjà les enjeux de la mondialisation et de la géopolitique avant même leur existence dans le dictionnaire.



Sur la forme, la lecture de ces histoires m'a fait penser à Ubu Roi d'Alfred Jarry. Je ne pouvais m'empêcher de sourire au comique à force de sottises outrancières de certains faits de guerre.

Une lecture instructive et plaisante qui n'épargne rien sauf l'humour.

C'est vraiment un ouvrage colossal, d'archives et d'écriture accessible et ingénieux. En un mot, édifiant.



Je remercie Babelio et les Editions Tallandier pour la lecture de cet ouvrage dans le cadre de la Masse Critique Non Fiction.

Livre obtenu grâce à une Masse Critique Babelio



Une super découverte instructive et parfois drôle alors que le sujet ne pourrait pas s'y prêter, et pourtant les auteurs arrivent à nous partager tout un tas d'informations véridiques, avec un style d'écriture facile de compréhension tout en y mettant un soupçon d'humour.



L'ouvrage est fait de manière chronologique et part de la plus ancienne des "guerres stupides", avec la guerre de Troie, et pour finir avec "la Guerre de la Frite" en 2018.

Chaque chapitre est donc une guerre, et en fait une lecture très agréable où l'on peut piocher dans n'importe quel ordre une des "guerres" abordées.



Et rien qu'aux intitulés, on sait par avance, que certaines de ces historiettes tragiques seront drôles et consternantes. Pour exemple: la guerre du seau de bois, la guerre de la langouste, la guerre du cochon et celle de la vache, etc.



Personnellement je ne suis pas une lectrice d'essais, mais ce livre offert fut une très bonne occasion pour démystifier que ce type d'ouvrage puisse être inabordable et complexe. Ici, ce fut bien le contraire et ma lecture fut plaisante de bout en bout.

Séduit précédemment par le premier tome 1 de "J'aime pas les voyages", pour digérer quelque peu le Gang de la clé à molette du grand Edward Abbey, j'ai voulu un peu de légèreté. Dans ce recueil d'histoires variées et loufoques sorti en 2019, Léandri manie une fois de plus le verbe drôle avec brio.

Avec son style savoureux il nous conte ces graines de héros avortées qui auraient pu composer les grandes lignes de l'histoire. Que ce soit dans le domaine de l'exploration, de l'aéronautique, de la conquête des pôles, de la montagne, nombreux sont ceux qui ont tenté la gloire mais n'ont récolté que des déceptions voire la mort. Petit traité d'histoire de la loose vulgarisé et bien que tragique assez amusant!

Je suis comme un général qui voit l'ennemi héréditaire, quand je vois Bruno Léandri je fonce ! Je n'ai pas été déçu, ces histoires de guerres ridicules et lamentables sont parfaites. Je ne comprends pas que Léandri n'ait pas plus de reconnaissance. Ses nouvelles sont sublimes, sa grande encyclopédie du dérisoire aussi. Qu'est-ce-qu'il vous faut de plus ?

Un court ouvrage qui retrace chronologiquement de nombreux conflits, connus mais surtout méconnus dont l'origine est stupide! Bien documenté, il comporte de petites cartes qui aident à la compréhension. Tout à fait sérieux mais rédigé sur un ton léger et drôle, c'est un texte de vulgarisation très réussi!

J'ai adoré découvrir par exemple la Bataille du Helder qui fut la seule bataille navale gagnée grâce à la cavalerie, à cause de la mauvaise météo!

J''ai passé un bon moment de lecture avec ces "Guerres stupides de l' histoire".

Récits courts qui démontrent, s'il en faut, l'idiotie des hommes sur la terre, de tous temps et sur tous continents.

Même si certains récits prêtent à rire, ne surtout pas oublier que beaucoup ont fait des morts !

Ce petit livre a été écrit par Bruno Léandri, qui fut un collaborateur de "Fluide glacial". Comme le titre l'indique, Il se livre à une sévère critique des voyages et séjours organisés. Il raconte des expériences de jeunesse, puis d'autres à l'âge mûr. Son humour grinçant à l'égard des touristes (mais aussi de leurs guides) et sa forme d'autodérision sont assez décapants. La plupart de ces critiques me semblent fondées, même si Bruno Léandri a la dent très dure. Toutefois, mon intérêt a décru au cours de ma lecture. La description de ses conditions de travail (comme jeune animateur de vacances) dans la Roumanie de Ceaușescu est d'une joyeuse férocité. La Tunisie, ce n'est pas mal non plus, notamment l'hommage à Bourguiba ! Mais le récit des deux derniers voyages (Vietnam et Chine) sont à mon avis moins savoureux. Au final, c'est une lecture plaisante qu'on fait très rapidement.

L'idée est bonne, l'ensemble plutôt sympathique.

On apprend beaucoup au travers de ces petites anecdotes, qui sont plus de courtes biographies de personnages parfois célèbres ou parfois bien moins connus.

Le terme "stupide" est un peu fort. Ces morts ne sont pas toutes drôles, ou insolites.

Même classés en différents thèmes, ces décès tapent dans tous les genres.

Enfin... ces morts sont majoritairement celles d'hommes. L'Histoire retient peu de décès féminins, ou les femmes ne meurent-elles jamais de manière "stupide" ?

Bref, sur la longueur, on se lasse du style répétitif de l'ouvrage.

Il y manque un petit "je ne sais quoi".

J'ai été agréablement surpris par ce court ouvrage qui ne paie pas de mine à première vue, mais s'avère très intéressant. J'y ai appris plein de choses, même si je connaissais déjà certaines anecdotes classiques. Le truc en plus, ce sont les traits d'humour qui m'ont fait sourire voire par moments m'esclaffer franchement dans mon canapé-lit :).

Au hasard d'un présentoir de cette nouvelle bibliothèque B3, je suis tombé sur le tome 2 (2023) d'un livre qui semblait aguichant. J'ai rapidement trouvé en rayon le tome 1 (2021) qui donne bien envie de passer à la suite!

Cet écrivain humoriste touche à tout à officié principalement dans Hara Kiri et Fluide Glacial mais aussi sorti pas mal d'ouvrages décalés.

Ces deux cents petites pages sont passées bien vite tant les anecdotes cocasses était savoureuses, le tout dans un style truculent et érudit. Divisé en 4 patries, les deux premières sont consacrées à son boulot de jeunesse en tant qu'animateur au Club Med en 1975 en Roumanie puis Tunisie.

On est projeté ensuite en 1997 au Vietnam puis 2001 en Chine où pourtant hostile aux voyages organisés, il se laisse balader au grés des guides avec toutes les réticences possibles.

Bourré d'humour et de traits d'esprits, c'est très chouette à lire pour se distraire !

Je l'ai pris car le titre me parlait, n'aimant pas moi-même les voyages. Sauf que pour quelqu'un qui ne les aiment pas, il voyage pas mal & a un travail en lien, un peu bizarre... Quand on n'aime pas, on n'en fait pas.

L'histoire raconte ses voyages qui se sont mal passés, rien de plus. Donc rien d'exceptionnel, un ami revenant de voyage pourrait vous faire les mêmes résumés

Des aventuriers losers dans tous les domaines (maritime, aviation, alpinisme …) et leurs retentissants échecs nous sont ici vulgarisés par l'auteur. Si l'on apprécie la légèreté du traitement de ces récits, ainsi que leur relative impopularité, et si l'on découvre ici des aventures qui sont souvent peu relatées, je dois avouer avoir été souvent irrité par les commentaires humoristiques de l'auteur que je trouvais peu à propos, voir déplacés. Il arrivait même que certains traits d'humour empêchent la bonne compréhension des faits. Je regrette donc que l'auteur se soit contenté de trop vulgariser ces récits et de les expédier parfois, au lieu de les décrire de manière plus approfondie. Enfin, le dernier chapitre consacré aux aventures médiatiques m'a paru être celui de trop.

Un recueil souriant d'anecdotes de décès, écrits par une bande de potaches érudits sur le ton de l'humour, grivois parfois, noir souvent, sentencieux jamais.

Écrit en chapitres classifiant le / la defunctée selon la catégorie du décès, suivant un principe proche des pêchés capitaux, cet ouvrage léger et finalement souriant, se déguste par petites gorgées espacées d'autres lectures pour ne pas risquer l'ivresse de la saturation.

Le chapitre des "trop libertins" est - évidemment- le plus attendu et le plus croustillant, restant gentiment souriant.

Il faut bien sûr rechercher, pour l'anecdote, la cause extraordinaire du décès du mis en exergue du titre, Eschyle.

J'ai particulièrement apprécié le dernier chapitre, "trop beau pour être vrai ", sur les morts légendaires qui se révèlent n'être... que des légendes.

Un recueil agréable, publié dans la collection "Texto" que j'apprécie particulièrement, composé de chapitres à feuilleter selon l'humeur du moment pour un goût long en lecture.

[Un] recueil d'humour grinçant
Lien : https://www.liberation.fr/pl..

Vous le savez sans doute, les bibliothèques, certaines en tous cas, effectuent un grand tri dans leur stock de livres afin de rafraîchir leur fonds avec de nouvelles acquisitions, et organisent à cette occasion des ventes de livres, documents, jeux…

Lorsque j’en ai connaissance, je ne manque pas cet évènement. Justement, hier il y en avait un pas loin… C’est ainsi que j’ai eu le plaisir de découvrir Bruno Léandri que je ne connaissais absolument pas et ses « curiosités scientifiques cocasses et stupéfiantes… ». Je l’ai dévoré aujourd’hui en un aller-retour Albi Carcassonne et je me suis vraiment régalée, en apprenant pas mal, mais aussi régalée de son humour turbulent. « Etonnant n’est-ce pas ? aurait dit un autre compère.



Je me réjouis d’avance à l’idée que je vais le passer cet été à mon gendre unique et préféré qui adore la science en général et la physique en particulier et qui ne manque pas d’humour non plus.

En tout cas Léandri, c’est pointé.

Un livre qui m'a intrigué et qui nous fait aimer la science. 



L'écriture et les explications sont claires avec des touches d'humour qui rendent la lecture sympathique. 



L'ensemble des anecdotes scientifiques est intéressant.



Je l'ai lu, comme un journalier pour faire durer… Pour tous les curieux. 

Ce tome 4 de "La grande encyclopédie du dérisoire" se montre à la hauteur de la qualité de la série : on retrouve ce savoureux mélange de culture, d'humour décalé, d'infos insolites, d'anecdotes et de pédagogie, agrémenté d'illustrations loufoques. Un plaisir !

Pour peu que l'on adhère à ce type d'humour, "La grande encyclopédie du dérisoire" est une véritable friandise, dont les 5 tomes se lisent et se relisent avec un plaisir intact.

Bruno Léandri y explore les sujets les plus variés, souvent insolites, avec le ton décalé de l'expert qui certes a fait beaucoup de recherches, mais ne se prend jamais au sérieux. Ce qu'on apprend dans cet ouvrage n'est finalement pas toujours si dérisoire, et nous éclaire beaucoup sur une époque, sur la culture d'un pays, un contexte politique, les subtilités de la langue française... On notera dans ce cinquième tome une nouveauté bienvenue, dans les photos comme dans les dessins loufoques de l'auteur : enfin de la couleur !

Si je connaissais déjà Inattendu que... du même auteur, sur les aberrations des rédactions juridiques, notamment dans les procès de magie noire et autre contexte hors norme auxquels nos magistrats fond face, c'est encore Nicolas Carreau qui m'a fait connaitre cet autre volume oh combien intéressant sur les petites curiosités d'affaires scientifiques... qui peuvent se révéler mesquine, ou ridicule ou tout simplement des pieds de nez de la part de leur auteur, quand ils ont beaucoup d'humour et d'imagination...

L'auteur nous entraine dans les méandres de la science, des problèmes ridicules de petites vengeances personnels au sain du travail qui pourtant ne devrait pas, pour le bien de la science lieu d'être, des théories ridicules dès le début, ou bien qui si elles prêtent pour certaines à rire aujourd'hui n'était pas si ridicule... comme la théorie de la terre creuse.... une planète Vulcain que l'on cherche en vains... alors qu'on n'a pas encore démontré la théorie de la relativité, les maladies mentales qui touchent souvent les matheux, comme une mesquinerie de radio peut devenir finalement un terme scientifique mondialement employé même par le tout venant qui n'y connait rien tellement elle est pertinente dans l'image...

Et si on commence avec de curieuses histoires, qu'on ne connait pas, mais qui sont d'un style classique dans le monde des astronomes au premier chapitre... le deuxième chapitre nous emmène dans le monde du livre Autopsies des Fantômes de Philippe Charlier, ou comment même les scientifiques se font berner... ou bien comment perdre son prix Nobel à faire la promotion de n'importe quoi, passant des fantômes à l'Eugénisme...et vous découvrirez une chose qui n'est pas traitée dans la pièce 'Les Palmes de Mr Schultz", pourquoi Radium rime avec Médium? Et oui, même les Curie se sont pris aux jeux un petit moment de la mode spirite de leur époque, mais pour eux sans grands dégâts... alors ne jugeons pas trop durement ces scientifiques... quand nous avons encore aujourd'hui, oui, quoiqu'on en pense quelques zones d'ombre dans nos connaissances... Et Thomas Edison, si terre à terre, ne perdant pas une occasion pour recevoir des royalties... privilégiant sa part de travail, négligeant parfois à tord ou à raison celle des autres, notamment de son collaborateur Tesla, et de son concurrent Westinghouse (voir le film la guerre des courants, avec Benedict Cumberbatch incroyable dans le rôle d'un Edison imbu de lui-même mais effondré par la mort prématuré de sa femme) pour toucher e façon très terre à terre beaucoup d'argent, comment en est-il venu à inventé le machabophone.... qui aurait peut être marché pour une réclamation de l'homme qu'il a si mal exécuté sur une chaise électrique...

Et les autres chapitres se succèdent : celui qui parle de ces cerveaux qui finissent par dérailler, des erreurs de la médecine, des échecs de la discussion, ainsi que ceux au curieux violon d' ingres ...

Bref, comment démystifier la science, la voir d'un œil plus critique, et la rendre plus disponible à tous... au lieu de lui donner débilement toujours raison... et oui... la science ce trompe... enchainement de succès et d'erreurs... critiquant une Médecine Chinoise bâtie pourtant sur le même système successions succès-erreurs, même si elle ne s'embarrasse pas de longues démonstrations mathématiques... du moment que cela marche de façon statistique... un livre qui porte sur l'ouverture sur la science en nous amusant de ses défaillances... oui nous avons vraiment, plus que jamais... besoin de ce genre de livre, d'autant plus qu'aujourd'hui, il est de plus en plus difficile d'acquérir les connaissances de plus en plus grandes pour devenir un scientifique génial! Un livre, qui ne prend pas la tête, mais qui remet les choses à leur juste place!

Ambiguïtés de ce livre sur le titre et l’auteur. Ratés de la science, oui mais chercheurs géniaux ! Quant à l’auteur, surprise, il s'agit de Bruno Léandri, humoriste chez Hara Kiri et autres Fluide Glacial. Et bien pour moi une grande réussite, sa verve, son respect pour le monde scientifique, oui..oui... et sa connaissance du sujet, sont parfaitement adaptés aux questionnements parfois complètement farfelus de ces grosses têtes. On découvre leurs egos surdimensionnés, leur haine des concurrents, beaucoup de petitesses, et pour certains leur incompréhensible évolution en vrille...

Le fameux astronome Halley découvreur de sa comète et sa périodicité, envisageait notre Terre creuse, avec d’autres mondes à l’intérieur. Nos héros nationaux, les Curie surprennent par leur penchant vers le spiritisme, médium ne rime-t’il pas avec radium ?..On est effaré d’apprendre que le père de la gravitation, le génie universel Newton, passe beaucoup plus de temps, durant toute sa vie, sur des problèmes alchimio-théologiques que sur ses recherches proprement scientifiques. L'épouvantable Edison crée la chaise électrique avec l’invention de son concurrent pour prouver que son courant continu est sans danger par rapport à l'alternatif...

On aurait tort de limiter ce livre à des blagues sur les scientifiques, d’une part on apprend énormément de choses sur l’histoire des sciences et c’est passionnant, d’autre part on découvre les méandres incroyables de l’esprit humain.