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3.25/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1967
Biographie :

Journaliste français

Il a commencé à écrire sur les musiques populaires, rock et chanson, avant de devenir rédacteur en chef adjoint du service culture du journal « Le Monde » où il travaille depuis 1994. Il a participé à l'ouvrage collectif "Les Tubes de l'été" (Flammarion) a écrit avec Olivier Nuc la biographie "Bashung l’imprudent" (Don Quichotte) parue en 2010.

Il couvre pour son journal le Championnat d’Europe des Nations de football en juin 2012.

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
OUTLINED EPITAPHS
La ville où je suis né ne détient aucun souvenir
Si ce n'est l'appel des cornes de brume
Le crachin
Et les falaises de roc
Je n'ai emporté aucun sentiment
Avec moi au-delà des collines du Lac Supérieur
La ville où j'ai grandi est celle
Qui m'a laissé mon héritage de visions
Ce n'était pas une ville riche
Mes parents n'étaient pas riches
Ce n'était pas une ville pauvre
Et mes parents n'étaient pas pauvres
C'était une ville mourante
(It was a dyin' town)
Une voie ferrée entaille le sol
Et montre où les pères et mères
Les miens et ceux de mes amis ont pris le relais
Et sont passés de North Hibbing
A South Hibbing
Le vieux North Hibbing
Déserté

Déjà mort
Avec son vieux tribunal de pierre
Qui se délabre au vent
Depuis longtemps abandonné
Vitres brisées
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" l'axiome de De Palma est que dans la culture populaire le goût du jour est le cliché de demain et le trésor nostalgique du surlendemain"
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Pour ne pas décliner, d'autres artistes ont opté pour une méthode exactement inverse à celle d'AC/DC : le changement permanent. Ils sont beaucoup moins nombreux car l'exercice peut se révéler rapidement épuisant. Celui qui a élevé cette stratégie à son plus haut degré d'excellence est David Bowie, indifférent aux lieux communs qui l'ont qualifié de caméléon ou de vampire.
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On disait fréquemment, au début de son histoire, que le plus grand talent de Bob Dylan était de semer la confusion dans les esprits. Ensuite, on a raconté qu'il était une créature de masques, ou un caméléon - on a même pu dire qu'il était totalement dépourvu d'identité. La dernière mode consiste à le condamner et à le dénigrer en tant que plagiaire. Parfois à le célébrer comme maître de la citation, artiste de collage à la manière du peintre et poète allemand Kurt Schwitters, voire de Walter Benjamin, dont la grande ambition non réalisée était de produire un immense et original travail philosophique, constitué entièrement de citations.
Il me semble qu'en tant qu'artiste - et peu importe, finalement, qui il est dans son époque ou dans sa vie privée -, Bob Dylan est une voix. Ce qui compte dans ce qu'il fait est sa manière d'approcher les mots, de les penser, de les transformer et de les faire résonner quand il les chante. Et il fait cela avec un sens de l'invention et du défi, avec une audace et un humour qui annulent toutes les interrogations sur les capacités de ses cordes vocales. Ou celles qui consistent à savoir qui est le premier à avoir utilisé les expressions que lui-même emploie.
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L'héritage fut diffus, du féminisme à l'écologie, et la culture rock en faisait partie. Elle était même son élément le plus ludique et fédérateur, imposé sans peine par les décideurs dans l'économie de la culture, les médias et la publicité, eux-mêmes des baby-boomers. La contre-culture d'hier devint la culture dominante.
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Le PMRC parvint à ses fins en obtenant de l'industrie du disque qu'elle accole sur les CD sulfureux les fameux autocollants frappés de l'indication " Explicit Lyrics" ( "paroles explicites"). Une preuve supplémentaire de l'incapacité du comité à comprendre le fonctionnement de la génération X fut fournie par l'effet pervers de cette mesure. Les musiciens de metal et de rap devaient redoubler d'efforts pour que le sticker soit apposé sur leurs œuvres, celui-ci offrant la garantie d'un intérêt accru du public et même d'une augmentation des ventes. La mise en garde aiguillait finalement le consommateur : elle distinguait ce qui était agressif, provocateur, rebelle à l'autorité parentale. En un mot, la musique jeune.
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La chanson francophone qui s'approcherait le plus de l'angoisse existentielle exprimée dans "My Generation" est plus tardive. On la doit à Jacques Brel. C'est "Vieillir", sur son chant du cygne, l'album "Les Marquises" ( 1977 ), et le chanteur belge est dans de toutes autres dispositions, physiques et mentales, que Pete Townshend en 1965. Atteint d'un cancer, il sent que la fin est proche -elle surviendra un an plus tard- et défie crânement la mort : "Mourir, cela n'est rien. / Mourir, la belle affaire, / Mais vieillir..." C'était plus sage et plus juste que dire : "Hope I die before I get old."
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Le rock pour adultes est un oxymore. Sauf à décider de rester éternellement adolescent. C'est le parti qu'on pris la plupart des groupes de hard-rock et notamment l'un des plus illustres d'entre eux, AC/DC.
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En 1964, ce son nouveau qui effrayait les parents était encore diffusé avec les moyens du bord, par un émetteur pirate, celui de Radio Caroline, installé sur un rafiot ancré en mer du Nord.
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"A working class hero is something to be", chantait John Lennon en 1970. Dur d'être un héros de la classe ouvrière. Pour Sean, né une cuiller en argent dans la bouche, le problème ne vient pas de Marx, mais de Freud : comment exister en étant le fils de l'éternelle icône de la contre-culture mais aussi d'une veuve milliardaire détestée par les fans des Beatles ? Comment faire disparaître ladite cuiller, sans l'avaler ?
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