Comparée au catholicisme sombre des Habsbourg et de l'inquisiteur à Madrid, la Rome papale, avec ses cardinaux raffinés et leurs secrétaires humanistes, ses putains, ses petits prêtres en aubes tuyautées, ses portefaix déguenillés, ses ruffians et ses castrats, constituait le foyer des équivoques baroques. Velásquez y fit quelques portraits, encore plus libres, et par là plus profonds (si c'est possible) que les figures de bouffons et de nains qu'il peignait en Espagne. (p. 185)