Bruno Rossetti

« Trente millions d’Italiens ont quitté l’Italie entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, pour des raisons économiques ou politiques.
Partimmo per mare, diventammo un fiume, nous sommes partis par la mer, nous sommes devenus un fleuve, disait une maxime des émigrés italiens de la fin du XIXe siècle.
Aujourd’hui, dans le monde, on compte quatre-vingt-cinq millions de personnes d’origine italienne.
Cette masse de personnes est donc le fleuve et c’est souvent avec les paquebots, donc par la mer, qu’ils partirent. Au cours de mes voyages, j’ai rencontré les descendants de ces émigrés à Saint-Nazaire, dont les parents et grands-parents ont participé à la construction des géants des mers.
Ce livre est un hommage à la construction navale, aussi bien pour sa description technique, que pour son côté humain sur l’émigration italienne ».

Quand j’ai lu le livre écrit par François Cavanna, les Ritals, j’ai tout de suite reconnu la même ambiance avec le père de François. A la même époque et de la même façon, il s’était approprié un petit terrain pour en tirer quelques légumes et faire les mêmes plats (sauf peut-être les culurgioni).
Plongé dans mes souvenirs de discussions principalement avec mes grands-parents, cela m’aide à restituer le climat de cette époque. Mais autre chose va m’y aider, c’est d’ailleurs le thème du chapitre suivant…