AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Bruno Roy (30)


Bruno Roy



Bibliothèque : une muraille contre l'ennui.
Commenter  J’apprécie          80
dans l’éruption de la source
il suffirait d’un saut
pour repartir à neuf

intimement liée à l’instinct
chaque origine au monde est à inventer

tout arrive après ce malentendu
nous manquons d’absence
Commenter  J’apprécie          60
je parle pour garder
ouverte la parole

j’écris pour garder
ouvert le livre

je saigne pour garder
ouvert mon cœur

je pleure pour garder
ouverts mes yeux

je donne pour garder
ouvertes mes mains

je te regarde
pour me garder ouvert
Commenter  J’apprécie          50
je fais la page
comme d’autres la rue
j’écris par évitement
sous des toits éphémères

ma feuille fuit
en ruisseaux asséchés
le soleil entre par le sang

j’écris de l’intérieur
quand tout m’obstrue
pour naître de ce temps
Commenter  J’apprécie          40
lire
comme si on m’avait blessé
comme si le mot me frappait

ces poèmes pour toute conscience
agitant les ailes de l’âme

encore
les désirs veillent tard
Commenter  J’apprécie          40
le bonheur serait de mourir
en m’élançant vers vous
ma biche ardente

au fond il n’y a pas eu d’attente
seulement un léger bercement du cœur
sur la chaude étendue de nos mains imaginées
Commenter  J’apprécie          30
Bruno Roy







Contestation : débourrage de crâne.






Commenter  J’apprécie          20
tu étais là
au début du monde
le réinventant
pour moi

et le pollen caché de mes doutes
sur un poème fruitier
féconde les baisers de notre avenir
Commenter  J’apprécie          20
de l’herbe où me coucher
de l’horizon ou m’étendre

ce matin-là pour m’approcher
ce soir-là pour m’apaiser

ce vent-là
comme on souffle

me perdre en toi
à chaque fois
Commenter  J’apprécie          20
les ailes de l’orthographe
au corps des mots légers
pèsent lourdes

je souscris
à une écriture affolante

en mon cœur déraisonné
les mots s’embrassent

sur la table
de leur débordement
mille plumes brouillent

seule
persiste
la page nue
Commenter  J’apprécie          20
ni le temps ni les champs
ni les chants ni l’espace
ne s’amoncellent
au lieu d’être

je suis verbe
par ce que je crois

désormais les bruits
en mon lieu public
dire

échelonner les paroles
mes voies sauvages

je suis le non-texte tu
je me livre au verbe
tuant toute sémantique absolue

je m’absente du sens
seul le verbe s’épuise

seul, j’écris
Commenter  J’apprécie          20
sous la page désertique
lieu de ma mémoire

l’immuable troupeau de flammes
sous les mots s’avance

la lumière se regroupe
le feu conscient attaque

mille pages incandescentes
plaies abandonnées

au feu d’aube
c’est l’incontournable secours
qui dirige le texte

injustices flamboyantes
mille pages anarchiques

au repos de l’aube sur l’herbe
trace l’informe beauté du manque
le poème brûle
Commenter  J’apprécie          20
Pour Ti-Loup, André est un bonheur d’été; pour André, l’été s’appelle Ti-Loup. Chacun pourra se dire qu’il y a eu, dans la même saison, un revirement à partir duquel tout a basculé.
Commenter  J’apprécie          10
Je dois au langage (la lecture et l’écriture) de m’en être sorti […]. Apprendre à lire a été l’acte le plus important de ma vie. Il m’a permis de me rattraper, non seulement sur le plan de la formation, mais aussi et surtout sur le plan personnel. Lire m’aidait à comprendre la vie, à comprendre le mensonge des autres, à ne pas y croire surtout.
Commenter  J’apprécie          10
comme un volcan
l'heure est nue

je cherche un verbe
pour me nommer

fleuve rouge
dans l'infini du ventre
Commenter  J’apprécie          10
venir au monde
s'est joué dans une noyade

je n'eus d'autre plage
où échouer

je suis plus nu
que le bois mort

je gis
dévasté par la douleur d'une inconnue
Commenter  J’apprécie          10
grésillement d’accents
sur le disque de l’île
Montréal est un phonographe métissé
qui chante l’invariant de l’oreille

elle trouve sa parole
là où descendent ses rythmes
au fond initial de l’humain
Commenter  J’apprécie          10
comme dans un paysage
un doux sauvage explore
des amériques vierges

immobile sur l’herbe
où vous êtes déjà

j’attends l’avenir
du jet clair de vos yeux verts
Commenter  J’apprécie          10
vivre brisé

traverses d’horizon
emportées par des paysages inattendus

je me protège de l’étrangeté de l’oubli
Commenter  J’apprécie          10
Les enfants de Duplessis ont une version condensée de la Grande Noirceur. (p. 199)
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Bruno Roy (14)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur l´Etranger par Albert Camus

L´Etranger s´ouvre sur cet incipit célèbre : "Aujourd´hui maman est morte...

Et je n´ai pas versé de larmes
Un testament sans héritage
Tant pis
Ou peut-être hier je ne sais pas

9 questions
4758 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur cet auteur

{* *}