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3.5/5 (sur 361 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lempdes-sur-Allagnon , le 16/12/1895
Mort(e) à : Paris , le 30/09/1980
Biographie :

B.R. Bruss (pseudonyme de René Bonnefoy) est un écrivain de science-fiction français. Il a aussi écrit sous les noms de Roger Blondel (1956) et Jacques Huriel.

Personnage à la biographie insaisissable, il aurait, selon Jacques Sadoul, occupé des fonctions ministérielles dans le gouvernement de Vichy et, de ce fait, été obligé de prendre un pseudonyme pour publier son premier roman, "Et la planète sauta...", en 1946.

À l'inverse, d'après Jean-Pierre Andrevon, il aurait mené une carrière dans la politique secrète et été antimilitariste. D'après la revue Fiction, il fut également décorateur, enseignant, peintre, sculpteur et poète. Il a publié l'essentiel de son œuvre, une cinquantaine de romans, dans les collections Anticipation et Angoisse du Fleuve noir.

Selon les recherches de Charles Moreau (fantastik blog), Bonnefoy a en effet été haut fonctionnaire sous Vichy, au ministère de l'information, et a été condamné à mort par contumace lors de la libération. Après près de 10 années passées à se cacher, il aurait monté un dossier de défense suffisant pour un procès en appel. Suite à ce second procès, en 1955, il a été condamné à 5 ans d'indignité nationale.

Certains des romans signés «B. R. Bruss» sont désormais considérés comme des classiques de la SF francophone et ont été plusieurs fois réédités, comme "Et la planète sauta", "Nous avons tous peur" et "Apparition des surhommes".

Quant à «Roger Blondel», il a signé, entre autres "Le mouton enragé" (1956) dont il a été tiré un film en 1974 avec Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider, Jean-Pierre Cassel et Jane Birkin et réalisé par Michel Deville.
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Source : Wikipédia, fantastik blog
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Bibliographie de B. R. Bruss   (63)Voir plus

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Il sentit une sueur froide couler sur son front. Toute sa chair, hérissée de frayeur, l'incitait à faire demi-tour, à fuir. Mais Gérald était un garçon courageux. Il lança son cheval à corps perdu dans l'allée qu'il suivait.
Il faillit, dans un carrefour, se heurter à un autre cavalier qui arrivait lui aussi à toute allure. C'était Gilles.
- Tu entends ! Les chiens... Les maudits chiens ensorcelés ! Je suis sûr que c'est par là qu'est Catherine... Vite, vite... J'ai peur qu'il ne soit trop tard.
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Depuis un moment, le notaire me regardait.
- C'est curieux, me dit-il. Mlle Dosseda possédait un bijou - un médaillon qu'on m'a remis au commissariat, cet après-midi, et sur lequel est peinte en miniature une tête d'homme qui vous ressemble d'une façon extraordinaire... Bien entendu, il ne peut s'agir encore que d'une coïncidence curieuse, car ce bijou date du XVe siècle.
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Pourquoi, dans cet univers, toute vie ne peut-elle subsister qu'au dépens d'autres vies ?
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13 juillet
C'est fait.
Je ne décrirai pas les péripéties de cette immonde corvée. La honte me tenaille. Moins j'en parlerai, mieux cela vaudra.
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Rappelle-toi la crise terrible qu’il y eut sur la Terre, au début du XXe siècle, quand le pétrole et le charbon vinrent à manquer et que l’énergie atomique n’était pas encore en mesure de faire face à tous les besoins. Ce fut affreux. Les hommes avaient non seulement usé et abusé des ressources naturelles, mais les avaient gaspillées sans compter, en se disant qu’avant qu’elles ne soient épuisées, ils auraient trouvé autre chose. Le plus souvent, en effet, ils trouvaient autre chose... Mais un siècle plus tard, ce fut bien pis, quand l’uranium lui-même se raréfia. Ce fut le drame, et un drame qui eut pour dénouement l’effroyable destruction de toute la planète par le moyen des armes atomiques déchaînées...

(p.45)
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L’astrogare était moins animée que ne l’étaient les gares de fusées et d’aérobus planétaires, toujours grouillantes de monde, parce que les voyageurs pour les différents points du globe étaient infiniment plus nombreux que ceux qui partaient pour la Lune, Vénus ou Mars. Néanmoins, la terrasse était pleine de monde. Sur l’esplanade de départ, les robots s’affairaient au milieu des bagages. Le grand astronef était sur sa plate-forme, la pointe braquée vers le ciel. Au loin, on apercevait d’autres vaisseaux de l’espace.
Léa, tout en buvant un nora glacé — une délicieuse boisson vénusienne — se serrait contre son mari.

(p.62)
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Depuis que j'ai découvert que la vie est un théâtre guignol, je suis bien tranquille.
D'abord j'avais appris, par un premier imbécile, qu'il ne faut jamais rien prendre au tragique, mais tout prendre au sérieux.
Longtemps je l'ai cru, j'ai pris au sérieux tout. Rien n'est plus aisé dans un monde où chacun croit que c'est arrivé, et où même les noceurs prennent au sérieux la noce, les militaires la guerre, et les cocus le cocuage.
Puis j'ai appris par un autre imbécile qu'il ne faut rien prendre au sérieux, mais tout prendre au tragique.
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J’aurais dû prendre des précautions pour lui annoncer cette mort-là, user de ménagements, lui laisser d’abord entrevoir la vérité au lieu de la lui lancer brutalement au visage, avec un mot aussi tranchant qu’un couperet de guillotine.
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C’est une sensation toujours pénible que de se retrouver brusquement dans les ténèbres. C’est une sensation beaucoup plus pénible encore quand on s’y retrouve pour une cause inconnue. Et c’est une sensation tout à fait pénible et même passablement effrayante, quand la chose se produit à bord d’un astronef qui a basculé dans un océan bizarre et s’y est enfoncé.

(p.77)
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J'ai écrit en toute hâte, dans la fièvre, au cours des trois dernières semaines, le récit qu'on va lire - si on le lit jamais. J'avais déjà appris bien des choses au cours des mois précédents, mais je n'aurais jamais pu rapporter les faits avec autant de précision si je n'en avais pas été finalement informé de la façon la plus terrifiante qui soit.
Depuis que je suis à Lurnoux, j'ai vécu tour à tour dans le malaise, puis dans la crainte, puis dans l'angoisse, puis dans la peur caractérisée. Depuis hier, je vis dans l'épouvante.
Mon récit n'est pas encore terminé. Il y manque le dénouement. J'ignore encore ce qu'il sera. Mais je sais qu'il est proche. Et je sais qu'il sera pour moi, de toute façon, effroyable. Effroyable...
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