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3.82/5 (sur 120 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Bryan Reardon est un écrivain américain.

Titulaire d'un BA en psychologie de l'Université Notre-Dame-du-Lac, dans l'Indiana, il est célèbre pour son best-seller "Jake" (Finding Jake), publié en 2015.

Au préalable pigiste, rédacteur médical et écrivain fantôme, il a également pris part à la politique en travaillant pour l'état du Delaware principalement auprès du bureau du gouverneur.

Il se consacre aujourd'hui pleinement à sa passion de l'écriture, en mettant sa plume au profit d'œuvres dramatiques ou de romans noirs, alliant psychologie et suspens.

Il vit à West Chester en Pennsylvanie avec sa femme et ses enfants.

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France info A livre ouvert Emission du 3 mars 2018


Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Je jette un coup d'oeil à chaque cadre accroché aux murs. (…) La vie est un peu comme ça, on choisit les moments qu'on veut encadrer. Nous avons tous une idée de ce qu'elle devrait être, faite de sourires et de balançoires. Il y a les instants moins agréables, qu'on laisse au placard, dans les recoins les plus obscurs de notre psyché.
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Ni le besoin ni la curiosité ne me fournissent la motivation nécessaire. Au contraire, la force qui me pousse n'est qu'une dernière tentative désespérée pour retrouver la banalité.
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Il y a eu une fusillade à l'école de mes enfants. Mes enfants, Laney et Jake, sont à l'école. Mes enfants sont en danger. Je n'ai pas peur. Je ne suis pas inquiet. Mon instinct protecteur, animal, prend le dessus. Je ferai n'importe quoi pour tenir mes enfants à l'écart du danger. Je mourrais pour les protéger. Ce n'est pas du courage, c'est un simple fait.
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La clé n'est pas d'apprendre du présent ; c'est de se souvenir du passé.
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La part sombre de l'humanité, la minorité jusque-là silencieuse, a changé au cours du temps, se transformant en une minorité bruyante aux heures couvertes par les médias. Des cauchemars, autrefois inimaginables, assaillaient parents comme enfants chaque jour. Les adultes ont absorbé l'horreur, mais ont continué à vivre. Les gamins, en revanche, ont grandi et sont devenus parents, des parents balafrés par une cicatrice pâle et ciselée, imprégnée dans leurs esprits, et qui a modifié leur mode d'éducation pour toujours. Les perdre de vue pendant six minutes, il n'en faut pas plus. Je crois que cette prise de conscience a sonné le glas de la liberté des enfants, remplaçant la cloche du dîner par le covoiturage.
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I can see her every day. I close my eyes and she appears out of the darkness, a brightness that I simply don't deserve. I can still picture her on that day. She wore a white tank top and capri pants, although it took me months to remember that was what they were called. She stood in the light, its beams touching the soft skin of her cheeks and the heart-stopping strength in her eyes. Her dark hair was pulled back, highlighting the lines of her face and classically long neck. She looked like a runner and a leader, a mother and a timeless beauty, at least to me. And I saw the ring on her finger, silver and simple. Her name was Julia. Julia Swann.
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"Julia? dit doucement sa mère.

A travers ses mains tremblantes, Julia lui répond: C'est une erreur. Il ne ferait jamais une chose pareille.

- Je sais, ma chérie.

Mais JUlia entend plutôt : comment peux tu en être sure?"
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Ce n'est pas parce que quelqu'un est différent qu'il est mauvais. Nous devrions prendre le temps d'apprendre à connaître vraiment les gens avant de décider qui ils sont.
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Des chiens aboient. Quelqu'un se rapproche de moi. Je crois que cette personne est là depuis le début. Ce sont les chiens qui me ramènent à la réalité. Je fais un pas, puis deux. Je tombe à genoux. J'étreins ce qui était Jake, ce qui ne sera plus jamais Jake. Je le serre, mais ce n'est plus lui. Je pleure et j'enrage. Je ne remarque pas le chargeur vide dans sa main froide.
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Jake : huit mois avant sa naissance.

Tout a commencé par une décision fatidique et par la nouvelle la plus merveilleuse de ma vie, pas nécessairement dans cet ordre. Par une journée grise de février, le genre de jour qui donne envie à tout le monde de voir les décorations de Noël encore accrochées dans le jardin des voisins, ma femme m’appelle au bureau.
«Je l’ai fait», déclare-t-elle.
Je sais qu’elle parle du test de grossesse. Dans les films, l’épouse appelle toujours en disant J’ai quelque chose à t’annoncer, prépare-toi. Dans la réalité, cela fait cinq ans que ma femme et moi sommes mariés, et nous étions déjà fiancés depuis trois ans. Je ne prétends pas être au diapason de ses cycles menstruels au point d’avoir su avant elle qu’elle avait du retard. Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas tellement de surprise concernant les parties génitales d’un couple marié, contrairement à ce que veulent nous faire croire les films.
«Et alors?
— Cache ta joie», répond Rachel en riant.
Je m’éclaircis la voix et recommence de mon ton naturellement impassible. «J’ai l’impression que mon cœur va exploser.
— Cliché.» Elle s’esclaffe de plus belle. Une seule personne, ma femme, sait que je veux devenir écrivain. Comme elle a pris option anglais à la fac, elle se sent obligée d’être parfois très critique, mais elle a toujours soutenu vigoureusement ce rêve caché. Elle m’achète des bouquins du genre Écrire pour les nuls et des beaux stylos plume pour la Saint-Valentin.
«Encore pris sur le fait.
— Écoute, pas au téléphone. Allons déjeuner.
— OK.» Je veux juste savoir si je vais devenir père, mais la suggestion d’un déjeuner me met plus ou moins sur la voie de ce que je pense être une bonne nouvelle. «Où ça ?
— Un truc chic. Le Blue Coast? À midi?
— Je te retrouve là-bas. Je t’aime.
— Moi aussi, je t’aime, Simon. Et je suis enceinte.» Elle raccroche.
J’ai envie de la rappeler tout de suite, de rire et de parler très fort de cette nouvelle, mais je sais que ça ne doit pas se passer comme ça. Ma femme a un plan. Rien de méchant, c’est simplement très calculé. Il faut célébrer cette annonce monumentale avec un repas somptueux et en discuter à voix basse au milieu d’un décor luxueux. Ce n’est pas prétentieux, ça ressemble plutôt à un artiste qui applique de la couleur sur une toile. Elle peint nos souvenirs et ça me va très bien.
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