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3.94/5 (sur 117 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Christal Card est une écrivaine.

"La mante religieuse" (2020) est son premier roman.

page Facebook : https://www.facebook.com/christal.card.3
Instagram : https://www.instagram.com/card_christal_auteure/

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Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs, ce soir, je vais vous conter la belle histoire de Gaëlle dans "la mante religieuse" de Christal Card. Un de mes coup de coeur 2021 dans cette catégorie.

Résumé :

"Gaëlle, pétillante jeune femme, souffre, sans le savoir, de troubles dissociatifs de l’identité. À la nuit tombée, elle laisse sa place à Élia, une prédatrice qui attire chez elle des hommes pour assouvir ses envies de sexe et de sang. Ceux qui se sont laissés prendre dans ses filets brûlent aujourd’hui en enfer."

Avertissement : Du fait des scènes de tortures et de sexe décrites dans ce livre, sa lecture est réservée à un public majeur et averti.

Gaëlle, jeune célibataire de 25 ans d'âge, travaille toute la semaine comme assistante vétérinaire, c'est une employée modèle et une collègue idéale qui ne compte pas ses heures, toujours la première arrivée, elle fournit même une pizza pour tout le monde. Côté amour, c'est le calme plat, elle n'a que des flashes de ses soirées mouvementées avec des hommes de passage. Côté famille, c'est la fille adorée à ses parents, surtout de la part de sa maman et elle leur consacre immuablement tous ses dimanches.
Gaëlle commence à faire des cauchemars régulièrement, ce qui la fatigue et cette lassitude commence à avoir des effets néfastes sur son travail. Elle décide de consulter son médecin de famille qui la dirige vers un hypnothérapeute. Les séances commencent et sa vie va basculer.
C'est lors d'une séance d'hypnose qu'elle va faire la connaissance de son autre « moi » qui se prénomme Elia, celle qu'elle est quand la nuit tombe. Nous nous apercevons, au cours de la lecture que les désirs sexuels d'Elia balancent entre amour et haine. Elle est totalement désinhibée et impose ses propres désirs. C'est elle qui mène les débats et elle déborde d'imagination. Tout homme que cette nymphomane rencontre devient l'objet de son ardeur. Elle l'appelle avec des oeillades, le provoque avec des tenues les plus sexy possibles. Une fois la proie captée, comme la mante religieuse, elle l'emmène à chaque fois chez elle et ne perd pas de temps dans les présentations et les préliminaires. La relation sexuelle commence toujours par le même rituel puis sa raison s'aliénant de plus en plus, la victime, l'homme devient l'objet de ses attaques jusqu'à sa mort qu'elle veut lente, agonisante, supplicative et différente à chaque fois.

La question que l'on peut se poser c'est comment va réagir Gaëlle face à ce double d'elle-même ?

C'est le premier thriller-érotique de Christal Card, et là, je dis "Bravo". Je ne suis pas un adepte de ce genre de livre, mais le titre "la mante religieuse" a suscité mon intérêt.
Je me suis dis comment l'auteure va réussir à nous présenter deux personnages en une avec chacune leur personnalité.
Et là, surprise, je suis resté sur mes fesses, Christal Card a réussi là où de nombreuses auteures et auteurs français se sont cassés les dents. Une excellente intrigue, un suspens effroyable, des personnages bien construits et auxquels on s'attache.

Je n'ai qu'un conseil à vous donner, empressez-vous de lire ce chef d'oeuvre.

Pour ma part, je vais me lancer dans la lecture de la suite "Le retour d'Elia".

Bonne soirée, bises livresques hivernales érotiques et effrayantes. 😘📖🔪💌
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Sa technique mille fois expérimentée avait le mérite de faire craquer les hommes plus vite que prévu. Un hurlement guttural s’échappa de la gorge du garçon au moment de jouir dans sa bouche. Il faisait partie des gros éjaculateurs. Les jets de foutre jaillissaient par saccades, l’obligeant à recracher le trop-plein.
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Le parfum de sa mère lui rappelait sa jeunesse, elle n’avait jamais changé de fragrance. Tout en délicatesse, pas le genre qui vous emplissait le nez au point de vous écœurer. Une légère odeur de vanille et de pain d’épice. L’étreinte terminée, elle ne put s’empêcher de regarder la cuillère et de vérifier si elle s’était épanchée sur le sol. Une grosse goutte de sauce d’une couleur qui rappelait le sang séché lui sauta à la figure.
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Elle ressentait à chaque fois une appréhension quand il posait ses lèvres sur ses joues. Elle ne comprenait pas pourquoi elle éprouvait ce malaise. Il avait toujours été un père gentil et aimant. Jamais un mot plus haut que l’autre. Il avait su être ferme si le besoin s’en faisait ressentir. Elle n’avait pourtant aucun souvenir d’avoir reçu une quelconque punition de sa part.
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Ils étaient tous les deux nus. L’homme avait déjà son sexe en érection au bord de l’implosion. Elle eut envie de rire en voyant le petit calibre du pauvre malheureux. Il était loin d’être dans la norme. Noyé dans ses poils pubiens, il était limite inexistant. Elle avait connu beaucoup mieux. Pensait-il vraiment la contenter avec un pénis de cette taille ? Elle remonta jusqu’à sa tête pour lui offrir son intimité, collant sa vulve sur la bouche de son visiteur. Autant profiter du moment. Elle n’était pas obligée de le regarder, le mur de sa chambre suffirait à la contenter.
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D’après ce qu’elle y lut, on pouvait très bien garder pour soi ce qu’on voyait ou ressentait. Rien ne vous obligeait à le dire à haute voix, ce qui lui semblait non négligeable. C’était exactement ce qu’elle recherchait, du moins dans un premier temps. Essayer de comprendre, sans avoir à s’épancher. Sa décision était prise, elle consulterait un hypnotiseur au plus vite. Fallait-il encore qu’elle en trouve un bon. Il y avait malheureusement dans ce métier, comme dans beaucoup d’autres, des charlatans qui profitaient en toute impunité de la faiblesse des gens.
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L’amour maternel n’avait pas de limite. Elle se précipita dans la cuisine pour la rejoindre, tandis qu’elle s’activait devant les fourneaux. En entendant les pas de sa fille, sa mère se retourna précipitamment, la cuillère dégoulinant de sauce encore dans les mains. Elle était tout ce que Gaëlle aurait aimé être : de taille moyenne, les cheveux d’un blond soyeux, les yeux noisette pétillants. Mince sans être squelettique, des rondeurs où il fallait, la poitrine haute et ferme. Il faut dire qu’elle s’entretenait à coup de séances de sport tous les jours.
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On n’était jamais à l’abri d’un imprévu pendant une intervention. Gaëlle était d’ailleurs très souvent sollicitée, la préparation du patient faisant partie de leur travail. C’est avec un réel soulagement qu’elle ferma la porte de la clinique à 19 h 30 au lieu de 18 h 30. Les rendez-vous avaient débordé et des urgences de dernière minute s’étaient greffées au planning. Par bonheur, elles n’avaient pas eu à faire face à des euthanasies et à accompagner les propriétaires dans ces moments douloureux.
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Une fois en elle, une pause s’imposa juste pour jauger la sensation de l’engin dans son vagin. La colonne de chair la remplissait bien et elle frémit en sentant le gland contre son utérus. Les va-et-vient commencèrent doucement et s’accélérèrent. Elle s’amusait à le faire ressortir complètement pour avoir le plaisir de le sentir pénétrer entièrement de nouveau. Elle constata que la hampe était luisante de cyprine. Le jeune homme avait l’air d’apprécier son enthousiasme et sa manière de procéder.
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Elle s’habillait toujours avec des vêtements trois fois trop grands pour elle. Elle détestait être moulée dans des fringues étriquées. Ses collègues de travail l’incitaient à se mettre plus en valeur, à l’exception d’Isabelle, jalouse pour de bonnes raisons : elle n’avait pas besoin de faire un régime, son métabolisme brûlait les denrées alimentaires dans l’instant. Le rêve de toutes les femmes qui devaient se priver en permanence ou accepter tant bien que mal leurs rondeurs.
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