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3.75/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Santiago de Boqueirão (Rio Grande do Sul) , le 12/09/1948
Mort(e) à : Porto Alegre , le 25/02/1996
Biographie :

Caio Fernando Loureiro de Abreu, né le 12 septembre 1948 à Santiago de Boqueirão (Rio Grande do Sul), près de la frontière argentine, et décédé le 25 février 1996 à Porto Alegre, est un écrivain et journaliste brésilien.

Après des études de littérature et d'art dramatique à l'Université fédérale du Rio Grande do Sul, à Porto Alegre, Caio Fernando Abreu renonça à son cursus et commença à publier des articles dans des revues grand public telles que Revista Nova, Revista Manchete, Revista Veja et Revista Pop. En 1968, poursuivi par le Departamento de Ordem Política e Social, la police répressive instaurée par le régime militaire brésilien, il trouva refuge dans la propriété de son amie la femme de lettres Hilda Hilst, à Campinas, dans l'État de São Paulo. Au début des années 1970, il s'exila pour une durée d'un an en Europe, où il séjourna en Angleterre, en Suède, en France, aux Pays-Bas et en Espagne.
La Gay Pride à São Paulo

En 1983, Abreu quitta Porto Alegre et s'installa à Rio de Janeiro, puis, en 1985, à São Paulo. En 1994, il fit un nouveau voyage en France et revint au Brésil la même année, se sachant porteur du virus du sida. Il regagna alors Porto Alegre et passa les deux dernières années de sa vie chez ses parents, à retravailler ses propres textes et à s'adonner au jardinage.
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Caio_Fernando_Abreu
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Mon coeur est un soir d'été, dans une petite ville au bord de la mer. La brise souffle, la première étoile s'est levée. Il y a des filles aux fenêtres, des garçons sur la place, des gazes mauves sur les montagnes où se couche le soleil. La pleine lune monte sur la mer. Les amoureux soupirent. Et s'aiment plus encore.
Mon coeur est un ange de pierre à l'aile brisée.
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J’ai pensé à vous. Il était exactement trois heures de l’après-midi quand j’ai pensé à vous. Je le sais parce que j’ai secoué la tête comme si j’étais pris de vertige, et regardé l’affichage horaire au milieu de l’avenue.
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Avant de devenir aussi laid, aussi violent et sale que toi, je demande le divorce. A tes torts, conflictuellement. Je m'en vais sans retour : dire du mal de toi à la table la plus oubliée du coin le plus sombre et plein de mouches du bar le plus louche du plus affreux des faubourgs d'Asuncion, Paraguay.

Calamité publique
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Je t’aime comme les bégonias tarentules aiment leurs congénères, comme les serpents s’aiment en s’enroulant lentement les uns très verts et d’autres sombres, le signe au front, lents lourds, avec cette intensité qui m’entoure, même si ça te foudroie ou qu’un coup au visage me fasse moins os et plus vérité, je t’aime.
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Il est huit heures du soir ; il n’y a personne à la gare.
Non, ce n’est pas exact. Pour être précis, le TGV arrive ponctuellement à vingt heures et sept minutes - et il n’y a rien de plus ponctuel qu’un TGV peut-être l’omnibus suédois de Kungshambra, il y a si longtemps, est-ce que ça va continuer ainsi ? - , donc il est bien huit heures du soir, un peu plus, mais à peine. S’il importe toute fois de savoir l’heure à laquelle tout cela commence.
Supposons que j’aie trois, au maximum cinq minutes, pour attraper mon fourre-tout, bagage typique et minimal de celui qui se moque d’aller d’un endroit à l’autre sans cesse et sans halte, pour sauter du train et monter les escaliers du quai jusqu’au couloir de sortie, de ce pas hésitant des gens frais débarqués dans un lieu où ils ne sont jamais allés auparavant. Supposons aussi que j’aie regardé alentour, à la recherche de K ou de quelque autre personne complètement inconnue debout dans la gare déserte, tenant un écriteau avec mon nom ; qu’alors je me sois attardé un moment à cette pensée vague que tel est depuis toujours l’un de mes rêves : débarquer dans un egare déserte et inconnue pour rencontrer quelqu’un de pareillement inconnu portant un écriteau avec mon nom brandi bien haut, au-dessus des têtes de ceux qui partent ou arrivent, car telle est la gare que j’imagine, pleine de gens qui montent et descendent les escaliers, chargés de valises, venant de ou allant vers des lieux, d’autres gens ; et au-dessus de leurs têtes anonymes, en transit mon nom serait le seul inscrit en grandes lettres visibles, peut-être rouges, brandies bien haut, les lettres de mon nom.
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J’ai rêvé que vous rêviez de moi. Ou le contraire ? Quoi qu’il en soit, peu importe : ne me réveillez pas, s’il vous plaît, je ne vous réveillerai pas. »
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C’est vrai, je suis mort. Ce que vous voyez n’est qu’un revenant ; je suis revenu parce que je n’arrive pas à me libérer du jardin, je vais rester à y errer comme un egum (esprit)
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Au delà des fenêtres, je retrouve ce moment de miel et de sang que Dieu a placé avec tant de brièveté, et de délicatesse, devant mes yeux depuis si longtemps incapables de voir : une possibilité d'amour. J'incline la tête, reconnaissant. Et si je tends la main, dans la poussière du dedans de moi, je peux aussi toucher autre chose. Cette petite épiphanie. Avec un corps et un visage. Que je parcours lentement, trait à trait, quand je suis seul et que j'ai peur. Alors je souris. Et cesse presque d'avoir faim.
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