Si vous souhaitez remporter la bataille de l’attention, n’essayez pas de dire "non" aux distractions courantes en libre-service dans l’univers de l’information ; essayez de dire "oui" au sujet qui fait naître une envie irrépressible et laissez celle-ci supplanter tout le reste.
S’engager à travailler en profondeur n’est pas une posture morale, ni une prise de position philosophique, mais c’est reconnaître de manière pragmatique que la capacité de concentration est une habilité qui permet de faire des choses importantes. Autrement dit, le travail en profondeur est important, non pas parce que la distraction représente le mal, mais parce qu’il a permis à Bill Gates de monter un secteur d’activité pesant un milliard de dollars en moins de six mois.
Pourquoi certains aiment-ils leur travail alors que tant d’autres, non ? Voici un résumé des recherches en sciences sociales sur le sujet : la satisfaction professionnelle est liée à des raisons nombreuses et complexes, parmi lesquelles ne figure pas la notion, réductrice, d’avoir un job en adéquation avec une passion.
C’est comme si notre espèce avait évolué pour s’épanouir dans la profondeur et se vautrer dans la superficialité.
“People are in a rush to start their lives, and it’s sad,” he tells his interviewers. “I didn’t go out with the idea of making a big empire,” he explains. “I set goals for myself at being the best I could be at what[ever] I did.”4
Ce qui est en cause n’est pas l’utilité, c’est l’autonomie.
Il semble que les êtres humains évoluent à leur meilleur niveau lorsqu’ils sont immergés profondément dans une activité stimulante.
“[Eventually] you are so experienced [that] there’s a confidence that comes out,” Martin explained. “I think it’s something the audience smells.”
“I feel like your problem is that you’re trying to judge all things in the abstract before you do them. That’s your tragic mistake.”