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4.18/5 (sur 196 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris
Biographie :

Née à Paris (il y a presque moins de trente ans), Callie est mariée et maman de deux petites filles. Les livres, c'est un peu toute sa vie, elle est tombée dedans quand elle était toute petite. Elle est l'auteure de plusieurs romans et nouvelles, dont la plupart s'impriment dans le style qu'elle affectionne tout particulièrement : la romance fantastico-érotique.

Source : booknode
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Citations et extraits (81) Voir plus Ajouter une citation
J’ai le sentiments que quelques chose a changé. Les couleurs paraissent moins ternes, mon cœur pèse moins lourd et mon âme semble avoir été … réanimée. C’est comme si je respirais à nouveau après avoir passé des années et des années la tête sous l’eau.

En marchant vers mon chez-moi, je me dis que, peut-être, tout n’est pas perdu. Pour moi, pour mes rêves, pour ma vie.
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- Si je peux me permettre, ramener votre maîtresse ici pendant les heures de travail ne va pas beaucoup aidé.
- Je vous demande pardon ? m'indigné-je.
- C'est vrai quoi ! Déjà que vous n'êtes pas hyper populaire...
Comment...comment ose-t-elle me faire ce genre de réflexions ?
Pas loin de m'étouffer de stupéfaction, je fais pivoter ma chaise pour lui faire face.
- Non mais de quoi je me mêle ?
- De l'avenir de votre boîte, répond-elle sans se démonter. Puisque vous ne vous sentez pas tellement concerné !
Là, elle va beaucoup, beaucoup trop loin. Je me lève d'un bond, l'obligeant à faire un pas en arrière.
-Ecoutez-moi bien, mademoiselle Petrelli....
Je darde mes yeux dans les siens et point un index menaçant devant elle.
- Vous n'avez pas la moindre idée de ce que je fais pour l'avenir de Caretake. Pas la moindre. Alors vos conclusions hâtives et vos théories foireuses, vous les gardez pour vous !
- Mes conclusions hâtives ? répète-t-elle. Ah, mais au temps pour moi ! Je n'avais pas encore compris que vous commenciez tous vos rendez-vous professionnels en laissant vos visiteurs vous coller leurs seins sur la tête !
Sa réplique me met hors de moi. Je suis tellement fou de rage que j'ai envie de démolir le premier truc qui me passe sous la main.
Comment ose-t-elle se permettre de me dire ce que j'ai le droit de faire ou pas dans ma propre société ?? Je me colle les seins de qui je veux sur la tête ! Où je veux, et quand je veux !
- Un conseil, mademoiselle Petrelli ! lui crié-je. Occupez-vous de VOS affaires !!
- Ce SONT mes affaires, Cameron ! Puisque je travaille pour vous et que mon boulot est de vous aider !
-MONSIEUR BLAKE !
- Rhaaaa, et puis arrêtez avec ça ! On se connaît depuis le lycée, quand même ! C'est pas la fin du monde si je vous appelle Cameron !
Non, moi je ne vous connais pas depuis le lycée, mademoiselle Petrelli !
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-Bien. Parce que si tu mens et que j’apprends que tu la fais souffrir, je te jure que je te fais avaler l’intégralité de ma boîte à bijoux ! menace-t-elle en agitant son index devant son visage.
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Et voilà. Retour à la case départ. Ils retourneront à Lakewood avec leurs doutes, leurs peurs, leurs questions sans réponses. Et sans avoir qui que ce soit d’autre vers qui se tourner.
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Pour que les ténèbres soient, mademoiselle, il faut que, quelque part, la lumière soit aussi.
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« C’est leur petit rituel. Elles le suivent à chaque fois que l’une d’elles n’a pas le moral. Si c’est loin d’être un remède miracle, cela permet généralement de laisser les problèmes de laisser les problèmes de coté le temps d’un après-midi. De se mettre un peu de baume au cœur en s’octroyant un moment à deux.
Julia soupire. Elle n’a aucune envie de faire tout cela. Elle sait que ça ne changera rien. Mais elle se laisse faire, pour faire plaisir à son amie. Elles passent l’après-midi à se faire coiffer, à essayer des vêtements, des chaussures… elles boivent le chocolat promis. »
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« Je m'appelle Elëya et je suis une fée. J'ai de magnifiques ailes, irisées, légères et vaporeuses, et je me déplace au gré de mes envies, sans aucun effort. Dans mon monde rien n'est difficile, rien n'est jamais loin. Ici tout n'est que jeu, amusement, sensualité...
Nous faisons l'amour tout le temps, comme il nous plaît et avec qui nous le voulons. Pas de couple, de limites ou d'interdits. Uniquement le plaisir. Et ce que nous apprécions tout particulièrement, c'est de vous regarder, vous, prendre le vôtre. Vos soupirs et gémissements nous ravissent, la danse sensuelle de vos corps nous enchante. Nous vous observons sans que vous le sachiez, seul ou à plusieurs, mais sans aucune malice. Pour une fée, il n'y a rien de plus naturel et de plus beau, c'est ainsi que nous sommes faits. Et si, par chance, l'une de nous choisit d'assister à vos ébats, soyez-en heureux, car cela augmentera considérablement votre plaisir. Notre seule présence à vos côtés décuple vos sensations, accroît l'intensité de votre jouissance. Comme si, dans cet instant de grâce, nos deux réalités se touchaient légèrement du doigt.
Voilà, vous connaissez mon beau secret.
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À ses mots, il grimace légèrement. Avec un pincement au cœur face à cet implicite aveu, elle poursuit :
— Quoi qu'il vous soit arrivé, il n'y a qu'une chose que vous devez savoir : vous n'êtes plus complètement seul. Vous êtes en sécurité ici, avec nous.
Le silence qui suit cette déclaration de Stella dure plusieurs secondes, durant lesquelles il donne l'impression de soupeser les mots qu'il vient d'entendre. Puis, avec une certaine réticence dont elle a du mal à comprendre les raisons, il lève les yeux vers elle et les plonge dans les siens. Pour la toute première fois. Un peu troublée, elle soutient son regard pour lui faire comprendre que ce ne sont pas des pa« paroles en l'air, même si le chagrin et le désespoir qu'elle devine dans ses prunelles turquoise lui font presque monter les larmes.
— Je vous aiderai. Du mieux que je peux et de tout mon cœur, déclare-t-elle. Mais il va falloir que vous y mettiez un peu du vôtre...
Il lâche ses yeux et, après un instant, opine en silence.
— Bien. Parce que, vous savez, il y a des règles, ici. Des règles que je ne suis pas en mesure de transgresser. Et que vous restiez ici quelques nuits ou... un peu plus longtemps, la première d'entre elles est de remplir ce formulaire.
Elle lève devant lui une feuille de papier jaune pâle : le fameux formulaire. Assis sur sa chaise, il s'agite. Elle sent qu'il s'éloigne, alors elle cherche ses yeux à nouveau, pour ne pas le perdre. Ce n'est que lorsqu'elle a réussi à accrocher son regard qu'elle continue.
— Ne vous inquiétez pas, je prendrai soin de vous, je vous le promets. Mais... aidez-moi à le faire.
Il se calme un peu. Plus que ses mots, c'est le regard que Stella pose sur lui qui paraît le rassurer. Un regard franc et bienveillant. Encouragée par le fait qu'elle a le sentiment d'avoir réussi à entrer en contact avec lui, elle décide de se jeter à l'eau.
— Dites-moi comment vous vous appelez... S'il vous plaît...
Pendant un instant, elle pense avoir été trop vite. Il soupire et rompt le lien invisible qu'ils avaient créé en détournant la tête. Mais, dans les secondes qui suivent :
— Egon.
Stella se fige.
Il vient... de lui parler ! Elle a entendu le son de sa voix, douce et grave, un peu cassée, comme s'il n'avait pas parlé depuis très longtemps. Ce petit miracle lui remplit le cœur de joie, jusqu'à ce que quelque chose qu'elle n'arrive pas à identifier la fasse légèrement tiquer.
— Egon ? répète-t-elle en essayant de ne rien laisser paraître.
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Essayer de dire non à ma mère, c'est comme tenter d'apprendre l'allemand à un chat. C'est peine perdue.
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Vous, les hommes, n’êtes qu’une bande d’animaux primitifs atrophiés du cerveau, dont le seul but dans la vie est d’aller tremper votre machin dans tous les vagins qui ne vous disent pas non. Et encore. Des crevettes parlantes qui ont tout dans la queue et rien dans la tête.
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