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Citations de Camille Kouchner (318)


" Frères et soeurs muselés par des parents inconséquents. Oncle, tante, cousins, enfants et petit-enfants. Tes petits-enfants qui ont eu à subir sans comprendre la violence de ton effacement. Regarde-moi, maman. C'est pour toutes ces victimes que j'écris, celles, si nombreuses, que l'on évoque jamais parce qu'on ne sait pas les regarder."
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L'éducation c’est permettre les questions, faire advenir la critique, ouvrir aux choix. Pour ça, donner confiance, rien de plus.

Evelyne Pisier
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La culpabilité est comme un serpent. On s’attend à ce qu’elle se déploie en réaction à certains stimuli mais on ne sait pas toujours quand elle viendra vous paralyser.

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Où étiez-vous ? Que faisiez-vous quand sous vos yeux nous sombrions ? Vous que j'aimais tant... qu'avez-vous fait depuis que vous savez ?
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Ce jour-là, j'ai été ensevelie par la peur.
Depuis, j'ai peur. Qu'un événement survienne, qu'il arrive quelque chose aux gens que j'aime. J'anticipe, j'analyse, je préviens. J'ai peur. (...)
Des peurs irrationnelles. Le coeur qui bat au moindre bruit. A l'insupportable sonnerie du téléphone, tout le temps. La peur de la voiture. La peur de l'avion. L'impossibilité de respirer, vingt fois dans la journée. Plus tard, la peur pour mes enfants. La peur de tout, tout le temps.
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Évelyne [ sa mère] me le répétait : " Ton père est un héros des mers du Sud. Tu n'as pas le choix. Tu dois le comprendre. Médecin, il a choisi de sauver les autres enfants. Pas les siens."
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Je suis interdite de passé. Quel chagrin d'être privée des souvenirs de son enfance et des gens qu'on aimait.
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«  La culpabilité est comme un serpent.
On s’attend à ce qu’elle se déploie en réaction à certains stimuli mais on ne sait pas toujours quand elle viendra vous paralyser.
La culpabilité s’est immiscée en moi comme un poison et a bientôt envahi tout l’espace de mon cerveau et de mon cœur .
Ma culpabilité a plusieurs âges .
Elle fête tous mes anniversaires en même temps que moi .
Ma culpabilité est une jumelle.
Une nouvelle gémellité » ....
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Il crie mais je suis plus forte que lui. Bien sûr que je devrais l'aimer au nom du vieux monde, mais tu me veux libre, non ? Tu verras, je te le promets, j'y arriverai mieux sans lui. Je serai heureuse. Regarde-moi.
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Rien ne m'amarre. Je suis loin de moi, d'eux, comme droguée. Je ne m'attache à rien. Je suis dans mes pensées en permanence mais ma tête est vide. (...)
La tristesse s'est jointe à la stupéfaction première. S'est est ajoutée la colère. Tristesse pour ma mère, colère contre moi. Immense culpabilité d'exister.
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Je vais t’expliquer, à toi qui professes sur les ondes, toi qui fais don de tes analyses aux étudiants et pavanes sur les plateaux télés.
Je vais t’expliquer que tu aurais pu, au moins, t’excuser. Prendre conscience et t’inquiéter.
Je vais te rappeler que, au lieu de ça, tu m’as menacée. Message sur mon répondeur : “Je vais me suicider.”
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La culpabilité est comme un serpent. On s'attend à ce qu'elle se déploie en réaction à certains stimuli mais on ne sait pas toujours quand elle viendra vous paralyser. Elle fait son chemin, trace ses voies.
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Pour elle, l'éducation n'est pas la transmission (...) L'éducation c'est permettre les questions, faire advenir la critique, ouvrir aux choix. Pour ça, donner confiance, rien de plus.
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A peine 15 ans, et mon beau-père [ Olivier Duhamel ] se fait photographe. Les culs, les seins, les peaux, les caresses. Tout y passe. Sur les murs de la Ferme [ une des maisons de vacances à Sanary ] , les images sont exposées en grand. Dans la cuisine de cette maison des enfants, une photo de sa vieille mère, quasi nue dans le jacuzzi, seins flottants à la surface de l'eau. En quatre par quatre, un gros plan des miens et une photo des fesses de ma soeur dévalant le chemin. Il me dit : " Je n'aime pas ta bouche, ma Camouche. Tes lèvres sont trop fines. C'est dérangeant." Je hais mon corps.
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Mais au fond, maman, depuis la mort de Marie-France, je chemine et je sais : même si j’avais parlé, tu ne serais pas partie, Évelyne. Certains diront que tu fais partie de cette « génération »-là. Moi, je crois surtout que tu fais partie de ces « gens »-là.
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Dès 1990, la gauche révolutionnaire le céde à la gauche caviar.
Le pouvoir rapporte. Il n'est plus question d'école publique pour les petits. Luz, Pablo et tous les "cousins" sont inscrits dans le privé, à l' École alsacienne, qu'on m'a pourtant appris à détester. Les enfants travaillent aussi le réseau des parents.
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A Sanary, mon beau-père se moquait de sa mère Colette qui, clochette à la main, sonnait le personnel pour débarrasser la table. Il m'apprenait qu'"autorisé" et "interdit" relèvent d'une affaire personnelle. Il me disait respecter immensément mon père mais riait avec moi de toutes ses conneries.
A Sanary aussi, mon beau-père embellissait ma vie.
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« Petit, mon frère m’avait prévenue : “Tu verras, ils me croiront, mais ils s’en foutront complètement.” Merde. Il avait raison.
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 Ma fille, quelle liberté ? La liberté, c’est de pouvoir choisir de ne pas s’en occuper.
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Pour elle, l'éducation n'est pas la transmission... L'éducation, c'est permettre les questions, faire advenir la critique, ouvrir aux choix.
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