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Citation de Claraly3


Je les ai si souvent vus faire. Je connais bien leur jeu. À Sanary, certains des parents et enfants s𠆞mbrassent sur la bouche. Mon beau-père chauffe les femmes de ses copains. Les copains draguent les nounous. Les jeunes sont offerts aux femmes plus âgées. Je me souviens du clin d’œil que mon beau-père m𠆚 adressé lorsque, petite, j𠆚i découvert que sous la table il caressait la jambe de la femme de son copain, le communicant avec lequel nous étions en train de dîner. Je me souviens du sourire de cette femme aussi. Je me souviens des explications de ma mère à qui je l𠆚i raconté : « Il n’y a rien de mal à ça, mon Camillou. Je suis au courant. La baise, c𠆞st notre liberté. » Je me souviens encore que, après une autre soirée, une main courante a été déposée. La jeune femme, à peine 20 ans, était endormie lorsqu’un garçon s’était glissé dans son lit. Elle s’était enfuie à Paris et avait prévenu ses parents. Des explications avaient suivi. La jeune femme a été répudiée, vilipendée par mon beau-père et ma mère, effarés par tant de vulgarité. Quant à moi, on m𠆚 expliqué ce qu’il fallait en comprendre : la fille avait exagéré.
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