Mercredi, 6 septembre 2017
La chaleur étouffante réveilla Noah vers 1 heure du matin. Comme promis, Adélaïde lui avait envoyé un texto : un simple cœur. Minuit était passé, il pouvait à présent ouvrir la lettre. Quand il déchira l’enveloppe, une clé en tomba aussitôt. Il sortit la feuille de papier et la déplia fébrilement.
Noah, si tu lis cette lettre, c’est que je n’ai pas réussi à t’avouer que je partais pour une durée indéterminée. Je me rends compte que je suis aussi lâche que mon père, finalement. Je suis désolée, tu mérites la vérité et la trouveras dans cette boîte postale. Je ne pars en aucun cas à cause de toi, tu es même la raison pour laquelle je suis restée aussi longtemps. Cela ne sert à rien de venir me chercher, je serai déjà loin à l’heure où tu liras cette lettre. Ne m’en veux pas je t’en supplie, et s’il te plaît, lis jusqu’à la fin.
Noah ferma les yeux un instant, sonné. Il ne savait pas quoi penser. Il ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire par « Lis jusqu’à la fin ». Il venait de le faire, puisque c’étaient les derniers mots de sa lettre, une lettre d’adieu apparemment. Et qu’est-ce que c’était que cette histoire de boîte postale ?