À la maison non plus je n’étais pas gâté. Je vivais avec Punition. Punition, l’outil de torture le plus élaboré que je connaisse. D’aspect extérieur on
eut dit un sac rempli de saindoux, surmonté d’une serpillière. Ce camouflage cachait en réalité une mécanique de précision, une horloge, un missile. Elle parvenait à retrouver ma trace dans n’importe quel point de l’appartement. Elle me sentait, me respirait, me traquait. En plus du reste elle était irréprochable. Il n’y a rien de pire, à vivre au quotidien, que les gens parfaits.