Candace Camp

Une romance dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle, qui sans prévenir verse dans le fantastique.



Lord Stephen est agacé par la médium qui manipule sa mère et lui extorque des bijoux. Il se voit contraint d’engager miss Olivia, originale jeune fille de bonne famille qui se dévoue à démonter les mystifications paranormales. Celle-ci va rencontrer l’entourage de Lord Stephen et enquêter.



Je ne suis jamais arrivée à entrer dans l’histoire. La famille d’Olivia m’a semblé très déconnectée de la réalité de la noblesse anglaise de l’époque. J’ai eu l’impression que le cadre historique était un prétexte, dans lequel on ne gardait que les vêtements luxueux et les châteaux de maître, pour des personnages de notre temps. Quant à l’atmosphère chez les St Leger (la famille du Lord), on tombe assez vite dans le fantastique, sans crier gare. Ça m’a définitivement sortie de l’histoire, sans compter le comportement de certains personnages trop excessifs à mon goût. Il faut une bonne dose de suspension d’incrédulité pour croire en la conclusion.


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Angleterre, fin du XIXe siècle : une jeune fille fait vivre sa famille grâce à ses écrits qu’elle vend sous un nom de plume, à une période où les femmes auteures sont encore mal vues. En effet, son père est un scientifique fou qui ne pense qu’à ses expériences et l’héroïne est la seule à apporter de l’argent dans la famille. Un soir, un homme nu, blessé et amnésique, frappe à la porte…



J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, tant elle est peu réaliste, aussi bien dans l’intrigue que dans le caractère des personnages. Donner un cadre historique, oui, à condition d’en respecter un minimum la réalité des mœurs. On devine assez vite l’identité de l’inconnu, mais les événements sont souvent invraisemblables (surtout sur la fin), et les personnages sont peu crédibles.



Un peu déçue par cette romance et son scénario peu abouti, alors que l’auteure est capable de mieux.


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J’avais découvert cette auteure avec une trilogie qui m’avait plu, mais plus je lis ses autres romans, plus je suis déçue.



Cette romance prend la suite de « Scandale au château » avec un autre couple : une jeune fille de la bonne société anglaise de la fin du XIXe siècle, sérieuse au milieu d’une famille d’excentriques, et un riche Américain venu assister au mariage de son ami. Un meurtre est commis, un mystérieux diamant entre en possession de la jeune fille, mais l’inconnu qui lui a confié la pierre précieuse l’informe que cela doit rester secret. Pourquoi ? Parce que.



Les deux protagonistes vont enquêter, mais j’ai lu cette histoire avec beaucoup de distance tant les invraisemblances s’accumulent et les personnages sont peu crédibles. Je ne suis jamais entrée dans l’histoire, et je n’éprouvais aucun intérêt pour le destin des héros.



Très oubliable.


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Et voilà le dernier de la fratrie, John, qui est aussi l’aîné.



1879 : ses parents ont été victimes de la Révolution Française. Très malade, il a été enlevé par l’ennemi de sa famille, Richard, qui a saisi l’occasion pour prendre le titre de comte en éliminant les enfants. John est laissé pour mort à un cocher qui s’en est débarrassé, mais une guérisseuse l’a soigné et lui a sauvé la vie. Mais le petit John a oublié son enfance après sa longue maladie.



1811 : Nicole, que nous avons croisée lors des précédents tomes, est toujours célibataire, après avoir perdu son amour de jeunesse, le jeune lad Gilles. Richard, le comte d’Exmoor qui courtisait Nicole, s’est battu avec Gilles et celui-ci s’est noyé dans la rivière, son corps n’ayant jamais été retrouvé. 10 ans après, Nicole vient voir sa sœur, qui a fini par épouser Richard. Mais la région est écumée par des bandits masqués et vêtus de noir, dont le chef, systématiquement masqué, s’avère mystérieux et séduisant. C’est le fameux Jack Moore, « le Gentleman » rencontré lors des tomes précédents, et qui voue une haine farouche envers le comte d’Exmoor.



Le lecteur devine très vite que l’enfant disparu John, l’amoureux Gilles et le bandit Jack Moore ne forment qu’une seule et même personne : le véritable comte d’Exmoor, qui ignore son identité. Jack hait aussi Nicole et l’accuse de l’avoir trahi 10 ans plus tôt.



Cette romance mouvementée est encore moins vraisemblable que les tomes précédents, pourtant l’auteure manie avec talent le cliché du bandit séducteur, héritier spirituel de Robin des Bois, qui vole le cruel comte pour aider les pauvres paysans, avec un comportement de gentleman, d’où son surnom. Les sentiments des deux héros connaîtront des joies et des déceptions, et on se délecte des retournements de situations.



Le style très fluide nous offre une lecture plaisante, et les derniers chapitres sont virevoltants. À savourer comme un bonbon sucré et acidulé.



C’est agréable de finir une trilogie sur un récit aussi réjouissant.


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France, 1789 : une famille de nobles anglais sont à Paris, et emportés par la tourmente de la Révolution française.



Angleterre, 1811 : une riche héritière américaine, propriétaire et dirigeante d’une compagnie maritime, arrive à Londres pour affaires. Déterminée, elle obtient de rencontrer l’orgueilleux Lord Thorpe qui possède une collection d’art indien qu’elle rêve d’admirer. Très rapidement apparaît un choc des cultures, entre l’Américaine directe et dynamique, et le Lord anglais soucieux du respect des convenances et peu enclin à parler d’argent.



Toutefois, enchanté d’avoir fait la connaissance d’une amatrice de l’art indien, il l’invite à un bal londonien. Au cours de celui-ci une vieille comtesse croit reconnaître en elle sa petite-fille disparue avec sa famille lors de la Révolution Française, tant Alexandra ressemble à celle qui pourrait être sa mère, la bru de la comtesse. Mais l’impétueuse et moderne Alexandra n’y accorde aucun crédit : ses parents et ses cousins sont américains. Lord Thorpe, quant à lui, se convainc qu’Alexandra est un imposteur qui a manigancé cette rencontre avec la comtesse à travers lui, afin de profiter de la générosité de la vieille dame. Mais plusieurs incidents indiquent que quelqu’un en veut à Alexandra.



Cette romance vaut par l’enquête sur le mystère des origines d’Alexandra, mais aussi par le choc des cultures et des personnalités entre les deux protagonistes, l’héritière américaine et le lord anglais. La plume de l’auteure est fluide et se lit avec plaisir.



Même s’il ne recèle pas de grandes surprises, et même si on devine très vite que l’héroïne est bien la plus jeune fille disparue à Paris, ce roman se lit agréablement, car le récit est mouvementé : on ne s’ennuie pas. Je suis curieuse de connaître les deux autres tomes de la trilogie, probablement centrés sur les deux autres membres disparus de la fratrie.


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Seul tome traduit d’une série, cette romance se déroulant dans l’Angleterre du début du XIXe siècle nous présente une jeune femme, Calandra, très proche de son frère aîné, un duc, qui refoule les prétendants de sa sœur. Mais celle-ci tombe sous le charme d’un comte… que le frère refuse, et il met en garde sa sœur contre son soupirant.



Ce que Calandra ignore, c’est que Richard, son prétendant, hait son frère le duc depuis que ce dernier a eu une liaison avec sa sœur (celle du comte), et l’a ignominieusement rejetée… Richard veut-il se venger à travers elle ? Mais son frère est quelqu’un de bien, il n’a pas pu se comporter comme un homme indigne !



Récit basé sur des secrets honteux et des mensonges, on suit le fil de la romance avec intérêt puisqu’on se demande comment les deux héros vont pouvoir se retrouver (on est dans une romance, hein). Mais je suis restée un peu dubitative sur les personnages, dont la caractérisation est bien trop excessive, et certaines scènes m’ont paru exagérées. Ce manque de subtilité m’a empêchée de totalement rentrer dans l’histoire et de m’émouvoir pour les héros.



Une lecture agréable, mais pas marquante.


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Pour le second volet de cette trilogie, nous découvrons Marianne. Elle ignore ce que le lecteur sait : elle fait partie de la fratrie qui a perdu ses parents lors de la Révolution Française, et un ennemi de sa famille l’a envoyé dans un orphelinat en mentant sur son identité. Elle grandit en se croyant abandonnée et oubliant son passé. Après avoir été servante, elle est entrée dans une « famille » de joyeux malandrins. Élégante, ayant appris à faire illusion dans la bonne société, elle s’invite après des riches pour faire des repérages dans les belles demeures qui visiteront plus tard ses complices.



Mais lord Lambeth, futur duc, la surprend…



Assez rare pour les histoires d’amour se déroulant à cette époque, l’auteure a choisi une protagoniste qui était une ancienne domestique dans une maison de nobles et a eu un enfant à la suite d’un viol par le fils du maître de maison. Chassée de la demeure, elle a réussi à reconstruire sa vie, à se retourner contre ce milieu qui lui a volé ses jeunes années en dérobant leurs biens, et à être entourée d’une bande de vauriens attachants. Quant à Marianne, elle prend en grippe ce Lord prétentieux qui lui dit ouvertement qu’elle n’est qu’une cambrioleuse, tout en étant attirée par elle.



Ce récit mouvementé — beaucoup d’actions ! — vaut aussi pour la galerie de personnages secondaires truculents, que ce soit parmi les cambrioleurs ou autour de Lord Lambeth. Les scènes piquantes sont nombreuses. Quant aux deux héros, l’histoire est cousue de fil blanc, mais j’ai pris du plaisir à la lire, grâce à une plume très fluide.



Je suis curieuse de connaître le troisième de la fratrie avec le dernier tome.


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Comme toujours, les livres de Candace Camp sont très biens.

Ici, l'héroïne est une américaine, qui s'occupe d'une entreprise et qui se retrouve au milieu de l'aristocratie Anglaise, où travailler n'est pas digne de leur rang!

Le suspense par rapport à son passé est bien réel. On découvre avec elle son passé qui sera plus expliqué avec les deux autres tomes.

L histoire d'une jeune femme de famille noble, mais jetée dans le déshonneur suite aux malversations financières de son frère, qui s était suicidé pour échapper au scandale. Ne croyant pas son frère coupable, elle décide avec sa belle sœur veuve et son farfelu cousin de trouver le véritable coupable, le charismatique lord Stonehaven. Elle prend l apparence d'une courtisane afin de le séduire pour le faire avouer. Mais rien ne se passe comme prévu!

Au -delà de l histoire d'amour mouvementée entre l'héroïne et le séduisant Lord, une série d'aventures rocambolesques, des dialogues savoureux et une vraie enquête policière.

Un récit très bien écrit, dans lequel on apprécie aussi l'emploi du subjonctif imparfait qui devient si rare dans les romans dits "sérieux" d'aujourd'hui.

Bref un très bon moment de lecture !

Dernier tome de la trilogie des Chilton.

L'héroïne de se roman est amoureuse de John Chilton, sans savoir qui il est. Elle le croit mort depuis longtemps mais ils se retrouvent de nouveau face à face.

Ce personnage est déjà apparut dans les deux précédents volumes.

Ici, il y a plus de risques pour le héros. Si John est retrouvé, l'héritage lui reviendra. Ceux qui ont fait disparaître les 3 enfants ne le veulent pas et feront tout pour que cela n'arrive pas.

Ce troisième tome fait toute la lumière sur l'histoire.

C'est le deuxième tome de la trilogie des Chilton.

Je l'ai vraiment bien aimé. C'est amusant à lire car on sait qui elle est, et on attend avec impatience le moment où tout sera découvert.

Dans cet épisode, on fait plus connaissance avec certains personnages que l'on a découvert dans le premier tome (L'héritière impromptue). On assiste aussi à une autre histoire d'amour.

intense

Susan Wiggs, comme d'habitude, sait merveilleusement bien divertir ses lecteurs. La jeune aventurière est sexy en diable, Blue, l'homme dont elle tombe amoureuse, est ténébreux à souhait et autour d'eux gravite une foultitude de personnages très attachants. L'intrigue est bien ficelée, les sentiments extrèmement bien décrit... Embarquez vite avec Isabel Fish-Wooten pour une aventure sensuel et palpitante dans le San Francisco de 1890 !