Bande annonce du roman Queenie
Comme sa douche était cassée et qu'il n'avait pas payé sa dernière facture de gaz, il se lavait dans une grande bassine qu'il remplissait d'eau chauffée à la bouilloire. En revanche, il réglait toujours sa facture d'électricité à temps car il ne pouvait pas vivre sans musique.
De longues minutes inconfortables se sont écoulées avant que l'infirmière ne revienne accompagnée d'un autre médecin, (...)
Regardons-ça de plus près... a dit le Dr Smith en se penchant sur mes jambes écartées. (...)
" Qu'en pensez-vous, Ray ? a demandé la gynéco à son collégue.
- Il va peut-être nous falloir faire venir le Dr. Ellison, vous savez, a répondu le docteur Smith, en se redressant et en posant les mains sur ses hanches.
- Il y avait un agent d'entretien en train de nettoyer une flaque de vomi dans le couloir... Pourquoi ne pas lui demander à lui aussi de venir jeter un coup d'oeil ? ai-je suggéré aux trois membres du personnel hospitalier (...).
- Il ressemble à Denzel Washington en jeune, nan ?
- Tu trouves ? Je dirais plutôt à... c'est quoi son nom déjà ?
- Qui ?
- Mais si, tu sais ! Le grand Noir, le beau gosse. Celui qui joue le detective en costume qui court partout.
- Aaah. Idris quelque chose ?
- C'est ça : Idris Elba.
- Ouais, t'as raison. Bon sang, qu'est-ce que je donnerais pas pour passer une demi-heure avec idris Elba ! Je suis dispo n'importe quel jour de la semaine !
- En fait, il me fait plutôt penser à l'acteur qui a gagné l'oscar. (...)
- Ah, Daniel Kaluuya.
-
Leur père, Cyril Pennington, n’avait aucun type de femme en particulier. Il avait cinq enfants. Cinq enfants qu’il avait reconnus, de quatre femmes différentes. Mais reconnaître ses enfants ne signifiait pas verser une pension alimentaire, ni s’impliquer physiquement, mentalement ou émotionnellement. Reconnaître ses enfants, pour Cyril Pennington, c’était en gros être conscient d’en avoir cinq (d’ailleurs il en avait sans doute d’autres mais il n’allait pas mener l’enquête), se souvenir de leur nom, parfois leur souhaiter leurs anniversaires et leur demander de l’argent quand les temps étaient durs.
Incipit
Certes, elle voulait un enfant, mais elle pensait avoir trouvé en Cyril, un homme qui les aimerait et les soutiendrait, et non un pauvre type capable de déballer au pied levé soixante-quinze raisons pour justifier qu'il lui était impossible de payer la pension alimentaire cette semaine, mais qu'il "pourrait sûrement les aider d'ici quinze jours".
" Ils auront ta jolie peau foncée, Queenie, mais un ton plus clair, comme un délicieux café au lait. Pas trop fort ! Et les yeux verts de Tom. Beaucoup de cheveux, et des cils très noirs, comme les tiens, Queenie, mais le joli nez bien droit de Tom."
Leur père, Cyril Pennington, n'avait aucun type de femme en particulier. Il avait cinq enfants. Cinq enfants qu'il avait reconnu, de quatre femmes différentes. Mais reconnaître ses enfants ne signifiait pas verser une pension alimentaire, ni s'impliquer physiquement, mentalement ou émotionnellement. Reconnaître ses enfants, pour Cyril Pennington, c'était en gros "être conscient" d'en avoir cinq (d'ailleurs il en avait sans doute d'autres mais il n'allait pas mener l'enquête), se souvenir de leur nom, parfois leur souhaiter leurs anniversaires et leur demander de l'argent quand les temps étaient durs.
" Tu te sens mieux ? " ma grand-mère a allumé la lumière.
J'ai plissé les yeux et les ai abrité derrière mes mains.
" Je ne sais pas, c'est le milieu de la nuit. Retourne dormir, mamie !
- Tu crois que je dors, avec le souci que je me fait pour vous tous et toutes ? je ne crois pas avoir posé la tête sur l'oreiller et fait une nuit compléte depuis 1950."
" Ça fait bizarre, hein ? observa Dimple.
- Quoi ? demanda Prynce.
- De se faire larguer par son père."
Peut-être que si on avait tous appris à parler de nos problèmes, on marcherait plus léger vers la tombe."