Provoquer ces émotions chez un homme si puissant était enivrant. C'était également excitant. Donc en plus de caresser l'ego de Simon, cela alimentait la flamme dans son ventre qui brûlait pour Mitch.
Mitch, qui était resté à ses côtés alors que Simon hurlait, le frappait, l'insultait.
Mitch, qui complimentait tout ce que Simon cuisinait comme s'il était un grand chef cuisinier.
Mitch, qui lui avait acheté des vêtements, des chaussures, et tout un nécessaire de toilette sans que Simon lui demande quoi que ce soit et sans rien attendre en retour.
Il n’insista pas. Même si j’étais sûr qu’il essayait de le cacher, il avait l’air blessé, et je ne l’en blâmais pas. Il n’y avait jamais eu aucun sujet dont Jeremy et moi ne pouvions discuter, mis à part cette dernière nuit que nous avions passée ensemble. Nous avions porté les secrets les plus noirs et les plus intimes l’un de l’autre pendant des années – d’une certaine manière, nous étions le secret le plus noir et le plus intime de l’autre – et avions juré de les emporter jusqu’à la tombe si nous le devions.
— Spencer, je te prierais de ne pas insulter mon intelligence en essayant de me faire croire que tu n’étais pas en train de regarder par la fenêtre et de baver sur les ouvriers qui construisent la nouvelle extension au bâtiment de maths.
Spencer rougit et continua de réarranger les papiers.
— Et bien, techniquement, le cliché serait que les ouvriers matent des passantes, pas que des hommes matent des ouvriers dans l’intimité de leur bureau. Donc, tu vois ? Je ne suis pas un cliché sur pattes.
-Ce que je veux dire, c’est que je ne suis pas seulement qu’humain. Je suis un homme. Et je suis un loup.
-Un loup ?
Zav hocha la tête, ses yeux ne quittant jamais ceux de Jonah.
-Tu es un loup ?
Un autre hochement de tête.
C'est drôle, quand on est gosse on croit avoir tout compris de la vie.
- Personne n'aurait rien pu faire.