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Critiques de Carène Ponte (3128)
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Vous faites quoi pour Noël ?

C’était en décembre, les fêtes de Noël approchant, je me suis dit : Et si je lisais une comédie romantique de Noël. Dehors, il pleut, un tour en librairie, un livre assez court au cas où, un bon feu dans la cheminée et c’est parti.

Vous faites quoi pour Noël réunie un peu les clichés de ce genre d’histoire, mais avec un côté pétillant qui m’a séduit et un humour bienvenue qui se moque de ces mêmes clichés tout en les utilisant.

L’intrigue est classique pour une comédie romantique de Noël, elle ne révolutionnera pas le genre. Après une fête de Noël (décidément!) un peu trop arrosé au boulot, Pauline a l’idée saugrenue d’une relation sexuelle avec l’assistant du DRH dans le parking de son immeuble. Bien évidemment cette scène est filmée par les caméras de surveillance et bien évidemment Pauline va tout faire pour empêcher cette scène d’être vue par les pipelettes du syndic de copropriété.

Comme de bien entendue, le gardien de l’immeuble, David, dont dépend son sort est beau comme un dieu mais maître chanteur dans l’âme puisqu’il propose à Pauline de fêter Noël avec lui, dans sa famille, à la montagne dans un village (Santa-les-deux-sapins, ça ne s’invente pas ! Ou plutôt si, il fallait l’inventer!) où Noël est une véritable religion.

Une relation qui démarre sur un chantage n’est pas propice à des relations amoureuses, mais le suspense torride et insoutenable nous tiendra en haleine jusqu’au bout. Pauline et David finiront-ils ensemble ?

C’est une comédie romantique de Noël, donc on est servi côté « Je t’aime, moi non plus ». Il ne faut pas chercher de vraisemblance. Si vous en voulez, vous ne lisez pas ce genre d’histoire (ni beaucoup d’autres d’ailleurs!).

Les atouts de ce court roman c’est son dynamisme, ça pulse, sans temps morts, comme ces comédies américaines des années 1930 où tout était basé sur le rythme. On passe d’une situation cocasse à une autre, sans avoir le temps de respirer ou de réfléchir.

Les personnages sont plutôt intéressants. Sauf peut-être David lui même qui est je trouve le moins charismatique. Sinon, Pauline en femme moderne, libre et jalouse de son indépendance est une bonne trouvaille, la sœur enceinte de David est elle une vraie pépite et ses interventions sont particulièrement drôles.

Une bonne surprise que ce livre et si vous cherchez une comédie romantique, plus comédie que romance, drôle, léger, pétillante, c’est une bonne pioche !
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Et ton coeur qui bat

Je devais lire quelque chose entre deux LC, donc après avoir avalé vite fait la nouvelle de LIsa Gardner, un petit filgoude m'a semblé une bonne idée.

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Nous suivons Roxane, qui explore diverses destinations, descendant dans des hôtels atypiques, et visite les environs pour alimenter son site de voyages.

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Quand elle est sortie de l'école avec son amie Sam, lors d'un séjour à Prague, les deux filles se sont aperçues que les guides n'étaient pas faits pour les femmes, ne vantant que restaurants, boîtes de nuit, bars, pour la plupart.

A contrario, Roxane participe aux activités diverses et variées proposées par les villes dans lesquelles elle descend.

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Quand nous faisons sa connaissance, elle s'apprête à partir en Camargue.

Les prestations d'un hôtel appelé "Au meilleur ami de l'homme" ont attiré son attention.

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Quand elle arrive dans le couloir qui dessert les chambres, dont la sienne, elle a la surprise de voir des paniers devant les portes.

Dans chaque panier, il y a un chien. le client peut ensuite adopter l'animal qui a choisi "sa" porte.

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Devant la chambre de Roxane, se tient Neige, adorable loulou de Poméranie, qui la prend tout de suite en affection.

La femme et la petite chienne ont été présentées l'une à l'autre par Albane, 12 ans et demi, fille de Frédéric, propriétaire de l'établissement.

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Bien entendu, tout le monde est très sympathique, aussi bien les clients de l'hôtel, surtout l'un des habitués, Gwenole, que les personnes qui animent les activités diverses et variées en ville.

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Alors, sur quoi porte le livre ? sur l'autoculpabilisation, le deuil, le pardon, l'amitié, la famille... plein de bons sentiments et de morale, je dirais.

On passe essentiellement notre temps dans la tête de Roxane, la narratrice (à la première personne du singulier, ce que j'aime bien en général), et on tourne très vite en rond.

Bien sûr, il se passe des choses, mais j'ai eu du mal à venir à bout de ce roman.

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Ce n'est pas la première fois que Carène Ponte me déçoit, et si je n'avais pas acheté tous ses livres, j'aurais lâché l'affaire, je crois.

Ceci étant dit, ce n'est pas mal écrit, hormis cette manie qui me hérisse, les "hésité-je" - "demandé-je", etc.

Les personnages ne m'ont pas touchée, hormis la gamine Albane et Neige. Pourtant, il leur en arrive des drames, à tous. Ils en trimballent des casseroles...



Ce n'est qu'un avis personnel, je vous invite à vous faire le vôtre, d'autant que les lecteurs ont beaucoup apprécié, dans l'ensemble.

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Vous reprendrez bien un peu de magie pour N..

Comédies de noël, feelgood etc, un genre de livres dont j’étais peu friande jusqu’à maintenant. C’est en voyant ma bibliothèque aux titres plus noirs et déprimants les uns que les autres que je me suis dit: pourquoi pas tenter un genre nouveau ?



À mon plus grand plaisir car j’ai dévoré et savouré ce petit livre de Noël de Carène Ponte ! J’ai ri comme jamais, ça m’a fait un bien fou !!



Victoria est une trentenaire ambitieuse, elle tient d’une main de fer son agence de pub ne laissant aucune place au sentimentalisme, au lâcher-prise et à la convivialité. Victoria est une winneuse, une guerrière qui déteste perdre son temps et s’accompagner de loosers. Son adage ? « Les gagnants trouvent des moyens, les perdants trouvent des excuses » (Roosevelt).

Elle aime quand Noël tombe un samedi pour travailler un jour de plus, dans sa voiture elle n’écoute que des podcasts sur la réussite professionnelle, à ses yeux, l’univers regorge de personnes autant incompétentes que stupides. Travail, productivité, rentabilité c’est tout ce qui compte pour Victoria.



Suite à un accident de la route, elle se retrouve dans le coma où elle atterrit dans un centre de réhabilitation de Noël. Si elle veut vivre, il lui faudra se racheter avant le 26 décembre auprès de quelqu’un à qui elle a fait du mal.



Cette personne, ce sera Dakota, tout le contraire de Victoria. Une jeune femme profondément gentille qui s’occupe avec amour de sa grand-mère Mounette.



Ce roman est un condensé de bonne humeur et savoureux sur toute la ligne. Les personnages sont chacun terriblement attachants. Malgré le côté hautain et insensible de Victoria, elle parvient à faire mouche à travers son caractère qui pique, qui mord, qui ne lâche rien. Sa repartie, sa verve sont jubilatoires.



Mounette est elle aussi hyper épatante même si elle commence à perdre la boule. Donnez lui en décembre du Sissi et elle sera heureuse.



Voici donc une savoureuse mignardise de noël relevée par des répliques qui malaxent les zygomatiques. Un roman cookie cannelle et piment d’espelette qui clignotent joyeusement de pep’s préparé par une écrivaine sacrément vivante et vivifiante et férocement inspirée. C’est trop bon de s’alléger l’esprit, de respirer un bon bol d’air frais, de se trémousser dans une sympathique ambiance de Noël, de rire, un peu, beaucoup. Et tout ça rien qu’avec un livre.



Je sens que je vais renouer avec ce genre de livres trop bons pour le moral.
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Tu as promis que tu vivrais pour moi

Molly croit mener une vie idéale auprès de son compagnon Germain, gentil comme un mouton. C’est ce qu’elle croit jusqu’au jour où sa meilleure amie Marie décède à l’aube de ses trente ans. Marie ne croit pas à l’épanouissement de Molly et avant de décéder, elle lui demande de vivre pour elle. Chaque mois, Molly découvre une lettre que son amie lui a léguée avant son décès. Une pour chaque mois durant une année. Sous forme de vœux, de petits rêves faciles, allant d’un vrai sapin de noël à un amour passionné et passionnant. Molly s’y plie avec entrain ce qui petit à petit va progressivement bouleverser sa vie.



L’idée est touchante, attendrissante pour nous rappeler combien la vie se construit de plaisirs simples, faciles et gratuits. Une histoire sous forme de petites bulles d’oxygène, rafraîchissantes. Un tantinet naïf selon moi. J’aurai davantage adhéré à une héroïne en phase avec la situation. Rebondir aussi vite et aussi bien après avoir perdu un être cher, c’est un peu trop facile je trouve. Larguer tout en deux temps trois mouvements, tout autant. Passé ces petites imperfections, j’ai néanmoins passé un bon moment léger mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire. Ces thèmes de reconstruction et de métamorohose affluent en littérature et peuvent quelque peu sembés lassants et redondants...
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Vous faites quoi pour Noël ?

Carène Ponte, je crois que je la préfère vraiment dans ses comédies (de noël ou pas), son humour fait mouche, ses personnages pimentés, ses scènes ou dialogues cocasses, ça me plait !



Le 18 décembre c’est fiesta dans la boîte de Pauline. On s’offre des cadeaux pourris (style papier WC avec l’annotation « j’en ai plein le cul »), on boit du champagne et on s’envoie en l’air avec le premier venu sur le parking. Si seulement la scène X n’avait pas été filmée et prête à être visionnée par tout l’immeuble de Pauline. Ah si seulement ! Pauline doit sauver les meubles à tout prix et se prépare donc à un plan d’attaque très foireux auprès du ténébreux gardien de l’immeuble, David. Rien ne va se passer comme prévu et voilà notre Pauline embarquée à Santa-les-Deux-Sapins (déjà là, je souris :-).



De multiples scènes m’ont vraiment bien fait rire. Les parties Pictionary sont tordantes, à vous décrocher la mâchoire. On s’y croirait !

Le chien Pilou (qui a dit qu’un gros chien des montagnes devait s’appeler Rex ou Bernard ?) est un sacré phénomène, sans lui ça n’aurait pas été pareil.

La sœur de David, enceinte jusqu’au cou fait passer toutes ses élucubrations sur le dos de son Grinch (le bébé), ça prête encore à sourire. Chouette idée aussi de faire la promo de ses propres livres ni vu ni connu puisque Pauline dans son pilou pilou de toute beauté dévore un livre de Carène Ponte.



On retrouve aussi des notes de bas de page mais je les ai trouvées moins sympa que dans Vous reprendrez bien un peu de magie pour noël. Ça n’apportait pas grand chose.



Évidemment on retrouve aussi ce coté plus sérieux, avec une rivalité entre David et son frère qui met à mal les vacances à la montagne.



In fine, une sympathique comédie de noël où toute l’imagination de Carène Ponte s’exprime de long en large surfant avec délices sur la bonne humeur. C’est indéniable que l’auteure aime noël. Famille, cookies, sapins, neige, soirées cocooning, guirlandes de pop corn, tous les ingrédients de noël sont pleinement au rendez-vous pour nous faire aimer noël coûte que coûte.
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Un merci de trop

Les filgoudes se suivent et ne se ressemblent pas.

Autant celui que j'ai fini et critiqué hier m'avait emballée, autant celui-ci... (je cherche un terme) m'a ennuyée ? Je ne sais même pas si c'est le mot juste.

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Je n'ai jamais lu de romance Arlequin, mais c'est ainsi que je les imagine.

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Juliette est une petite fille modèle, qui coche toutes les cases de l'enfant parfaite et fait la fierté de ses parents. Surtout de sa mère, en fait.

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Avec ses couettes et ses chaussures vernies, sa façon de tout faire pour plaire à sa maman, ne faisant que ce qu'on lui dit de faire, remerciant même quand on la traite comme un paillasson, on la suit avec plaisir au tout début.

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Puis, survient le "merci de trop", celui qu fissure la jolie carapace de docilité et qui la fait exploser et tout changer dans sa vie.

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Mais alors vraiment tout.

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J'ai été très déçue par ce roman, dont j'ai appris par la suite qu'il avait été présenté sous forme de nouvelle / feuilleton pour s'étoffer ensuite.

C'est rarement réussi, comme procédure, la preuve en est, puisque c'est le cas de plusieurs romans ou novellas que je lis.

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Donc déçue parce que les autres livres de Carene Ponte que j'ai lus m'avaient vraiment transportée, plume, humour, réflexion, de très bons moments.

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J'ai trouvé Un merci de trop fade, très téléphoné, et je l'ai lu sans le monidre enthousiasme. Point positif, il se lit très vite.

Mais ceci n'est que mon avis, je vous invite à vous faire le vôtre.
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L'amour maternel

Je ne raffole pas des nouvelles jusqu’ici. Mais mon regard risque fort de changer au vu de ces nouvelles pépites de L’amour maternel.



Plusieurs écrivains qui ont le vent en poupe se sont penchés sur ce sujet pour écrire des petites histoires tantôt lumineuses tantôt plus sombres mais toutes ont un point commun : elles grouillent et fourmillent d’amour. Elles sont toutes mères d’ici ou d’ailleurs, d’aujourd’hui ou d’hier et crient avec espoir ou désespoir. Elles crient l’enfant perdu, le petit enfant qu’on refuse aux bras d’une grand-mère, l’enfant malade, l’enfant en danger, l’enfant qui ne réveille aucune fibre. Ces nouvelles ont un fol goût d’amour, de folie brute, d’imprudence, de vengeance, de sacrifice. Elles se lisent sans temps mort, elles vont droit au but, certaines détendent, d’autres marquent comme un stigmate sur l’âme.



J’ai particulièrement aimé l’imagination et la sensibilité des nouvelles de Mélissa Da Costa, Solene Bakowski, Marin Ledun, Maud Mayeras ou Romain Puértolas.



N’hésitez pas à découvrir ce merveilleux livre, d’autres auteurs ont écrit des nouvelles sur l’amour maternel à fleur de peau comme Adeline Dieudonne, Antoine Dole, Isabelle Dusquesnoy, Johana Gustawsson, Carène Ponte.

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La lumière était si parfaite

Megg vit ce qu'on appelle une vie de mère au foyer : un mari directeur d'entreprise, très satisfait d'avoir son épouse au service de la famille ; lui et ses deux enfants.

Les deux enfants, Malone un garçon d'une petite dizaine d'années adorable et joyeux, Liane une adolescente bougonne, mal dans ses chaussettes, en rupture de communication avec sa mère.

La voisine pleine de joie de vivre, célibataire, est devenue l'amie de Megg. Elle est fantaisiste, positive, malgré son handicap. Elle est née avec une seule main.

Megg est fille unique. Ses deux parents sont morts. Son père il y a dix ans et sa mère voici six mois seulement.

Megg a sans cesse les larmes au bord des yeux ces derniers temps. Sa vie lui semble vide.

Elle range le grenier de sa mère et trouve une ancienne pellicule de photos qu'elle fait développer.

Elle fait une étrange découverte au sujet de la vie de sa mère.

Pour en savoir plus, elles vont à trois faire un voyage en Bulgarie : Megg, Romy et Lalie.

Bien des surprises les attendent.

Megg redécouvre des plaisirs, des dons enfouis.

Elle renoue des liens avec sa fille.

Ce que j'ai particulièrement aimé, ce sont les petits détails de voyage à Milan et Venise.

Les personnages sont très sains et la lecture en leur compagnie est une détente. L'écriture est de qualité. J'apprécie souvent ce genre de lecture. Un monde où on va, on vient sans souci. On va finir par oublier ces délicieux moments de liberté qui nous semblaient tellement naturels.

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Avec des Si et des Peut-être

« Avec des Si, on mettrait Paris en bouteille ».



Cette expression m'a toujours fait flipper en fait car je ne la comprends pas. Enfin, j'ai capté l'idée mais pourquoi Paris ? Et dans une bouteille ? Pourquoi pas Toulouse dans un aquarium ? Ou Grenoble dans un bocal ?



Bref, je pars déjà en cacahuète. Ça doit être l'effet de ce roman « feel good » fun et rigolo à souhait qui me monte à la tête.



Dans le registre du « livre qui fait du bien », je n'aime pas tout, loin de là. Je tente des incursions plus ou moins réussies dans ce domaine et ici, je me suis bien amusé.



On suit avec plaisir, Maxine, prof de français, bonne copine et nana qui se prend un peu la tête, à se demander ce qu'il se serait passé si … Peut on rêver sa vie et la vivre en même temps ?



La plume de Carène Ponte et ses références m'ont embarqué. Je me suis retrouvé pas mal de fois ! Faut dire que ce livre prend parfois des allures de karaoké géant ! Un livre, une chanson quoi ! Beaucoup de références à la chanson française, de bons moments de variétoche! Je me suis même surpris à trémousser mon popotin en lisant ! du plus bel effet ! Ou pas …



La plume est virevoltante et permet de sourire tout au long d'une lecture fluide et pleine de réparties !



Je crois que tout est possible en littérature tant que la sincérité est là. Quel que soit le registre. J'aime ces écrivains qui offrent une petite part d'eux-mêmes lorsqu'ils écrivent. Ce petit supplément d'âme.



Alors si vous avez des envies de légèreté, je vous conseille vivement ce livre. Vous retrouverez des ingrédients qui font plaisir à lire ! Qui sont bonheur à vivre !



Carene Ponte fait concrètement du bon vieux « feel good » et elle y va plutôt gaiement et de bon coeur. du coup, ça fonctionne plutôt bien même si parfois on entrevoit un peu les ficelles !



Mais qu'importe la bouteille, pourvu qu'on ait la banane !


Lien : https://labibliothequedejuju..
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Avec des Si et des Peut-être

Et hop, un petit filgoude de derrière les fagots avant d'attaquer, devinez quoi... un autre livre.

Je sais, j'aurais dû faire durer le suspense, éviter de spoiler, aller jusqu'à mentir pour vous éviter le choc de cette révélation.

Et si après celui-ci je n'ouvrais plus d'autre roman ?

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Avec des si... il paraît qu'on mettrait Paris en bouteille, ce qui m'arrangerait moyen avec ma claustrophobie.

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Toute notre vie est faite de choix. Les anodins croissant ou chausson aux pommes ce matin ? ou bien passer par une rue plutôt que par une autre...

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Mais aussi de plus importants. Faire des études ou pas, fréquenter untel ou untelle ou pas, orientation professionnelle... la liste est longue.

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Maxine, narratrice, se pose perpétuellement la question, quel que soit le sujet.

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"Si vous n'étiez pas allée à cette stupide soirée au cours de laquelle vous vous êtes lamentablement étalée sur le tapis, révélant à tout le lycée, autant dire à la terre entière, votre addiction aux culottes Bob l'éponge ?"

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Cette manie agace passablement Samya et Audrey, ses deux meilleures amies.

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Maxine est prof au lycée privé de Savannah-sur-Seine et tente désespérément d'intéresser ses élèves à Madame Bovary.

Au niveau des idées, c'est plutôt tracé plat, alors que ses chères têtes blondes sont incollables sur Twilight et s'interrogent sur le fait que les textes de Stromae ne soient pas plutôt enseignés à la place.

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Par ailleurs, elle vit en colocation avec Claudia, 100 % bio, défenseuse des animaux, bien entendu végane, et militante écolo.

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Si seulement Maxine avait passé son concours de journalisme, sa vie serait tout autre...

Célébrité, mari canon, argent, etc. Vous voyez le tableau.

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Et si (encore un) il nous était donné la possibilité d'aller jeter l'oeil sur ce que serait notre vie si nous avions fait d'autres choix à certains moments charnières ?

Ça vous dirait à vous ?

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Un roman sympathique, mais sans plus pour ce qui me concerne.

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Si la plume est agréable, l'humour percutant m'a manqué.

L'émotion est néanmoins présente.

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Avec des si et des peut-être est un filgoude classique, pas très addictif, qui se laisse lire, mais qui ne me marquera pas vraiment.

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Il fait le job pour les amateurs du genre, ce que je ne suis pas à la base.

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Tu as promis que tu vivrais pour moi

Non, vous ne rêvez pas, inutile de vous coller des baffes pour vous réveiller, j'ai bien lu un feel-good !

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Besoin de très léger, besoin d'un reset de cerveau... Tu as promis que tu vivrais pour moi croupissait au fond de mon pense-nouille depuis des lustres et je me suis dit pourquoi pas.

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Eh bien il se trouve que je l'ai aimé, ce petit bouquin. Beaucoup même. J'ai eu le sourire tout au long de ma lecture et vers la fin quelques larmichettes me sont montées aux yeux. Pas pour l'histoire d'amour, n'abusons pas, mais l'auteure a mis des gamins horriblement attachants. Ça devrait être interdit, ce genre de procédé, qui cueille la Nicola au moment où elle s'y attend le moins, la submergeant d'émotions.

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La plume de Carène Ponte est très agréable, les pointes d'humour fréquentes ; cette lecture fut un régal et est tombée au bon moment pour moi.

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Pourquoi ce roman était-il dans ma PAL, vous demanderez-vous... Eh bien le concept m'a attirée. Cette jeune femme qui mordait la vie à pleines dents qui a trouvé le moyen de rester présente dans la vie de sa meilleure amie pendant toute une année après son décès quand elle a appris qu'elle était très malade, quelle belle preuve d'attachement.

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Bien entendu, il y a une histoire d'amour, mais elle est passée à peu près crème. Si vous aimez les romances, c'est nickel et ben amené. Si vous n'en êtes pas friand, vous n'aurez pas envie de balancer le bouquin dans la rivière la plus proche. C'est un bon point.

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Il y a des rebondissements, je n'ai pas trouvé que les choses étaient convenues, voire téléphonées, mais je me suis laissé porter par les mots de l'auteure sans chercher plus loin, et j'ai même été parfois surprise.

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J'ai détesté les autres feel-good que j'ai testés (peu en fait, mais plusieurs auteurs), ils m'ont tapé sur le système et à mes yeux, celui-ci fait exception à la règle.

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Bien entendu, je ne serais pas moi si rien ne m'avait chiffonnée, n'est-ce pas.

Première chose, l'un des personnages se sent obligé de coller des "poussin" à chaque phrase qu'il prononce quand il parle à sa dulcinée... c'est peut-être voulu justement pour le rendre exaspérant. Si c'est le cas, c'est réussi. Heureusement qu'on ne le voit pas trop souvent.

Seconde chose : rien à faire, les renvois inutiles et niais se voulant humoristiques, ça ne passe pas. Mais il y en a très peu, et le tout premier m'a amusée.

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Voilà, je pense avoir tout dit, j'ai bien aimé, j'ai passé un super moment et qui sait, un autre filgoude peut-être bientôt.
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Mélissa sac à gras

Je m'appelle Mélissa, j'ai 17 ans, j'habite dans une petite ville avec mes parents, et au moment où je commence mon récit, j'exprime mon désarroi à Camille, ma meilleure amie, sur notre banc de pierre au bord du canal.

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Mon père, militaire de carrière, est muté tous les trois ans et je dois quitter l'atmosphère douillette dans laquelle j'évolue pour emménager dans une plus grande ville où je ne connais personne.

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L'angoisse me tenaille. À ma crainte de perdre mon amie Camille, s'ajoute la peur de ne pas être acceptée dans ce nouveau lycée, voire d'être détestée.

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Parce que voyez-vous, je me déteste moi-même, avec mes kilos en trop.

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Débarquer en classe de terminale dans un milieu a priori hostile me terrifie.

Camille a bien essayé de me rassurer, mais j'avais raison.

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Dès mon arrivée, les garces de service, Julie et Morgane, ont fondu sur moi comme la pauvreté sur le monde et bien entendu, le reste de l'école a suivi le mouvement.

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J'ai un nouveau surnom : Mélissa Sac à gras. Mon seul refuge, les toilettes où je passe chaque heure de pause.

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Heureusement, mon professeur d'allemand me trouve très jolie et même si je ne sais pas pourquoi un jour il m'embrasse et le lendemain il m'ignore, c'est réconfortant, n'est-ce pas.

Bien que bonne élève, j'ai justement des difficultés dans cette langue. Vive les cours particuliers.

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C'est réconfortant, parce que je ne peux pas parler à ma mère qui m'aime comme je suis, mais elle n'est pas objective et me tape plutôt sur le système, à toujours sortir ce qui ne convient pas.

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Jusqu'au jour où mon prof aussi me jette comme un vieux Kleenex.

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C'est la goutte d'eau qui fait déborder le mug. de douce et effacée, je me transforme en tigresse qui décide de se venger.

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La vengeance est un plat qui se mange froid, contrairement au NesQuiiiiiiik qu'on consomme dans une boisson lactée, de préférence chaude.

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Pour atteindre mon but, tous les moyens sont bons, peu importent les dommages collatéraux...

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Second roman de Carene Ponte, agrémenté d'un prologue de Marie Vareille que je n'ai pas lu, il y a un net progrès par rapport à son premier qui m'avait déçue, sans toutefois atteindre l'excellence de ses derniers écrits.

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J'ai bien aimé, je le classerais plutôt dans la littérature pour adolescents, mais bon, il est pas mal et je l'ai dévoré très vite.

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Pour info, ce roman a été réédité sous le titre Gros sur le coeur, en 2018.

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Avec des Si et des Peut-être

Dans la vie , il y a celles qui foncent et celles qui se demandent comment leur vie aurait pu être si elle avait pris tel ou tel chemin, la route 66 au lieu de la RN , telle carrière plutôt qu'une autre, si elles avaient aménagé dans une autre ville, rappelé cet ex . Etc...

Maxine fait partie de la catégorie qui doute. Elle aurait pu être journaliste , oui mais voilà , elle est prof de français. Elle pourrait envoyer des signaux forts à son proviseur so sexy, oui mais voilà, elle se contente de rêver… Oh, elle est bien entourée : famille sympa, copines sympas, colocataire sympa . Bref, une petite vie sympa mais pas palpitante, jusqu'à ce qu'au réveil , elle se retrouve dans une vie parallèle.



Après beaucoup de romans qui allaient du policier noir à d'autres histoires tout aussi noires, je voulais une lecture légère et drôle.

J'attendais plus de ce roman qui aura été sympathique et bienveillant mais un peu tiède.

Un roman de chick-lit, c'est quoi ? Des histoires de filles, qui pétillent ,bourrées d'humour , un côté farfelu dans le métier où la façon de vivre de l'héroïne principale, une histoire d'amour digne de ce nom et de l'humour, de l'humour, de l'humour !

Ici, l'histoire d'amour , il n'y en a pas ou si peu : un embryon…

On a quelques jolies répliques , j'ai souri (dans ma tête !) , plusieurs fois. Tous les passages concernant la gamine d'une des copines sont finement observés … ( Oui les Legos, je confirme , ça fait super mal quand on marche dessus la nuit … ;-).

Rien de nouveau au niveau de l'histoire que j'ai rencontrée dans plusieurs romans déjà. Des références culturelles que j'ai trouvées ultra datées (Les feux de l'amour/ Derrick/ Berverly Hills)… [ Oui, d'accord il y a Stromaë, aussi ...]

Mais le tout manque cruellement de bulles de champagne, de rapidité d'esprit, de pétillement.



Une comédie qui aurait pu être romantique, "Si"…

qui aurait pu être plus drôle, plus tonique "Si",

à moins que ce soit moi qui "Peut-être"...

Mais un roman léger , mignon et bienveillant...
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La lumière était si parfaite

Après une petite poignée de déconvenues et au sortir de lectures sombres, j'ai eu envie d'un peu de légèreté et de luminosité.

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La plume de Carène Ponte ne m'ayant jamais déçue, m'amenant à adorer un filgoude : Tu as promis que tu vivrais pour moi" puis un conte de Nowel : "Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël", c'est avec un enthousiasme anticipé que je me suis plongée dans La lumière était si parfaite.

Et en quelques heures, j'avais dévoré ce court roman.

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Megg, à l'aube de la quarantaine, ne se sépare jamais de son carnet, sur lequel elle note les emplois du temps de sa petite famille : Stéphane, son mari PDG de je ne sais plus quoi, sa fille de 16 ans, Lalie, et son fils de 6 ans, Malone, ainsi que les tâches impératives à accomplir, les démarches administratives en cours, etc.depuis la fois où elle avait oublié de cuisiner 300 cookies pour la fête de l'école de Lalie qui avait lieu le lendemain.

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En plus de devoir s'occuper de tout son petit monde comme elle le fait depuis 15 ans, sa maman venant de décéder, elle doit fournir des documents pour le notaire et vider la grande maison de ses parents.

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Je vous vois d'ici vous insurger devant l'ampleur des besognes à accomplir, mais je vous rassure direct : Megg est une femme au foyer et n'a donc pas de travail, comme se chargent bien de lui rappeler son mari qui lui serine à plusieurs reprises "J'ai un travail, moi !" et sa fille (odieuse avec sa mère depuis quelque temps) qui rechigne à lui rendre le moindre service sous prétexte "qu'elle n'a que ça à faire".

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Bah oui, franchement, se lever à 6 heures du matin, s'occuper de tout dans la maison, courir d'un bout de la ville à l'autre pour déposer les enfants à l'école et aller les rechercher, préparer le dîner parfois pour une dizaine de personnes que Stéphane a invitées dans le cadre de son travail, sans oublier de passer chez le teinturier parce que monsieur veut sa chemise porte-bonheur pour le même soir, et tout le toutim, ce n'est pas du travail, restons sérieux, n'est-ce pas.

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Pourtant, cuirieusement, Megg en a marre. Elle n'en peut plus de sa "vie de rêve".

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Romy, sa voisine et meilleure/seule amie, gaie et extravertie, ne traverse pas l'existence de la même manière et se charge bien de lui ouvrir les yeux.

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Où est passée la vraie Megg, celle qui est autre que juste "la femme de..." et "la mère de...", l'attirante et séduisante Megg, celle qui a le droit d'avoir une vraie vie, avec des pauses de temps en temps, du temps pour penser à elle, justement, au lieu de disparaître sous les travaux domestiques ?

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Et Megg se réveille et secoue le cocotier. Après avoir réalisé qu'elle existait, elle aussi, et qu'elle n'était pas que la bonniche de service, elle décide de tout changer.

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Encore une fois un véritable régal que cette lecture. Je la conseille fortement.

Il semblerait que quel que soit le sujet ou le registre de littérature, la plume de Carène Ponte fait des merveilles.
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Tu as promis que tu vivrais pour moi

Même si tout a été dit déjà , j'ajouterai mon ressenti à propos de ce beau livre, qui fait chaud au coeur malgré la grande douleur du deuil et la situation tragique du début....

Molly vient de perdre sa meilleure amie , Marie , emportée par la maladie à l'âge de 31 ans après vingt - cinq ans d'une amitié sans faille ..

Celle - ci lui a fait promettre de vivre sa vie pleinement , pour elle deux ....

Par où commencer? Quitter Germain , son petit ami? Lâcher son travail de serveuse?

Quelques jours après Molly reçoit un mystérieux paquet contenant 12 lettres, une par mois .....Un défi ?

C'est un ouvrage agréable à lire, une pause bienvenue entre deux ouvrages compliqués , pétrie d'amitié , de chaleur humaine, tissée de situations cocasses, burlesques, humaines et chaleureuses , la vie , quoi , entre l'héroïne Marie qui s'interroge sur ses choix, la proximité affectueuse avec ses parents , la gentillesse et le dynamisme de Viviane: une amie chére aussi qui se dévoile , les hasards qui lui permettront de renouer avec sa passion la danse classique .....

En plus de fréquents clins d'oeil au lecteur comme pour s'assurer de son empathie, j'ai vraiment apprécié le charme et l'élégance des personnages.

Un roman à la fois léger et profond , frais , pétillant , idéal pour commencer des vacances dans la bonne humeur, qui fait du BIEN ....

Un grand merci à Marilyn , mon amie de la médiathéque qui me l'a proposé !
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Et que quelqu'un vous tende la main

- Valérie, Anne se retrouvent à la maison des Cybèles, un endroit de ressourcement pour personnes en difficulté.

- Valérie vit un burn-out et un problème de trouble affectif avec ses deux filles.

- Anne vient de perdre son bébé de mort subite.

Elles sont aidées par une psychologue très efficace et bienveillante, Catherine.

J'ai adoré le truc des petites cuillères invoqué par la psy.

Une image pour illustrer le stock d'énergie qu'une personne en burn-out n'a plus et doit pour bien faire reconquérir petit à petit.

- Charline tient un salon de dégustation non loin des Cybèles. Valérie y va le plus souvent possible pour ses délicieuses pâtisseries mais aussi pour l'amitié qui commence à naître entre elle et Charline.

Elle parvient à y emmener Anne et l'initiative sera heureuse.

Charline a connu de sérieux coups durs et va en connaître encore un de taille.

Une très belle histoire d'amitié.

Pas un grand roman mais ça se laisse lire grâce aux trois personnages sympathiques qu'on y rencontre.

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Tu as promis que tu vivrais pour moi

Âpres une lecture décevante (et pas encore chroniquée), j'avais envie d'une petite douceur, et comme le sucre je dois faire attention en ce moment, je me suis rabattue sur une douceur livresque : un filgoude. Et donc, je me suis tournée vers les billets de ma copine spécialiste en la matière, je veux dire, bien sûr, Nicola. Quoi ? Vous n'aviez pas deviné !



Non seulement je n'avais pas oublié son retour sur ce livre, mais en plus c'est elle qui me l'a envoyé.



Molly a perdu Marie son amie de toujours, victime d'un cancer, à un âge où on a encore toute la vie ou presque devant soi. Mais Marie n'a pas dit, ou plutôt écrit son dernier mot. Elle a préparé pour Molly une douzaine d'enveloppes, une pour chaque mois de cette première année suivant le décès, avec dans chacune des consignes pour Molly, qui devra alors réaliser le souhait de Marie. Et cela l'amènera très loin de sa vie actuelle...



Une histoire certes prévisible et un peu éloignée de la réalité, mais que j'ai aimé lire. Elle a parfaitement rempli son objectif : passer un bon moment en compagnie de personnages sympathiques. J'ai particulièrement apprécié les personnages secondaires, de la maman de Molly à Nadège la propriétaires du salon de thé; Elles m'ont fait sourire à de nombreuses reprises. Ainsi que les petites notes de l'autrice à la fin de chaque chapitre. Et que dire de ces enfants que Molly va guider, à la fois dans le cours qu'elle leur donne et aussi dans leur apprentissage de la vie. Ils sont terriblement attendrissants.



Merci Nicola









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Vous reprendrez bien un peu de magie pour N..

Eh oui, j'ai lu un conte de Nowel, avec une pincée de magie et un brin de romance, le pire étant que j'ai aimé ça.

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J'ai retrouvé avec grand plaisir Carène Ponte, dont le livre Tu as promis que tu vivrais pour moi m'avait beaucoup plu.

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De là à récidiver avec un autre filgoude, de Nowel de surcroît, voilà qui me semblait impensable.

Mais c'était sans compter sur le retour tentant de ma chère Magali, qui m'a fait replonger du côté obscur de la farce.

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Deux femmes, Dakota qui vit avec son frère Austin chez ses grands-parents, puis continue de veiller sur sa Mounette tout en animant une émission radiophonique, et Victoria, élevée dans un cadre très strict, ne laissant aucune place ni à l'imprévu ni aux sentiments. Pour le père essentiellement (la mère on n'en sait rien, elle est comme transparente), seule la réussite professionnelle compte ; c'est donc pareil pour Victoria, qui tyrannise les employés de son agence de publicité.

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Par un pas si fâcheux concours de circonstances, le destin de ces jeunes femmes qui se sont connues au cours de leurs études va se croiser à nouveau.

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Carène Ponte m'a réconciliée avec le feel-good. Sa plume alerte, incisive, fluide, m'a une nouvelle fois transportée, et la finesse de son humour m'a fait sourire tout au long du roman.

En bref, un très bon livre, à mettre entre toutes les mains.

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Vous reprendrez bien un peu de magie pour N..

A la suite d'une "rencontre" avec un bus, Victoria, atterrit dans une sorte d'anti-chambre du Paradis , un centre de réhabilitation de Noël. Deux espèces d"anges" lui propose un marché, si elle arrive à se racheter auprès d'une personne qu'elle a blessée dans le passé, elle aura le "droit" de revenir sur terre. C'est que voyez-vous, Victoria n'est pas une trentenaire très sympathique ( la faute à son papa très ambitieux) . Elle se souviendra de la petite Dakota au collège avec laquelle, elle n'a pas été tendre (aujourd'hui , on parlerait de harcélement). Et la voilà partie, se faire pardonner quelques jours avant Noël...



Rythmée et légère , cette comédie est très sympathique. le duo de contraires Victoria/Dakota fonctionne bien, et est enrichi par la famille de Dakota. Je ne m'attendais pas à cette histoire avant de la commencer, le côté "fantastique" surprend dans l'oeuvre de Caréne Ponte.

Agréable lecture.
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D'ici là, porte-toi bien

Elles sont six.

Six femmes qui ne se sont jamais rencontrées, qui n'ont pas le même âge , ni le même vécu mais qui possèdent deux choses en commun : elles traversent toutes une "sale" période et elles vont passer des vacances au même endroit.

Et c'est très habile de la part de Carène Ponte, car sur les six personnages principaux, l'une nous ressemblera forcément ...

Apolline et son mari sont là pour faire une pause dans leur désir d'enfant. Quatre ans qu'ils essaient sans résultat , et il est peut- être temps de passer à une autre solution...

Jessie s'est vu prescrire par son mari, une semaine de vacances , car elle a du mal à décrocher de son boulot et de son agenda hyper chargé.

Alison devait venir avec son mari mais il n'a pas souhaité " cocher la case" , il s'est enfui au pied de l'autel , alors pour pas gâcher...

Geneviève ( à plus de soixante - dix ans ) , a son corps et sa tête qui lâchent prise peu à peu , elle doit l'annoncer à son mari...

Quand à Mia, elle travaille dans ce club de vacances et a bien des soucis pour son jeune âge...

Six femmes qui sont en souffrance et qui trouveront en une semaine, une forme d'apaisement...



Alors, avec ce genre de roman, on s'attend à de la légèreté et là , j'ai été servie ! Un peu trop d'ailleurs...

Le début est très prometteur, très pétillant et (ou), émouvant. et puis, j'ai trouvé que sur la fin, ça partait en cacahuète !

Certaines évolutions ne sont pas crédibles, parce que trop " bisounours " ou trop mièvres. L'auteur en fait trop .

Et si le nombre de personnages peut séduire au départ, le soufflé est retombé assez vite pour moi...

J'ajoute une petite chose qui peut amuser une fidèle lectrice mais qui m' a réexpédiée direct dans le monde réel... Carène Ponte adresse un petit clin d'oeil à son fan club, et fait citer par un des personnages le titre d'un de ses précédents romans... Je sais qu'on est jamais aussi bien servi que par soi- même , mais cette irruption du réel dans le roman, m'a personnellement déconnectée de ma lecture. Je ne trouve pas ça très judicieux. Amusant , certes, mais contre productif...

Il m'a manqué la finesse qu'on peut trouver dans les comédies anglaises...Un roman agréable, mais vous l'aurez compris... pas un coup de coeur...
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