AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Carine Fernandez (48)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Identités barbares

Un petit livre de moins de cent pages mais d’un mini format… J’avais beaucoup entendu parler de Carine Fernandez mais jamais lu l’auteur. En plus, le livre se situe à Lyon, ma ville natale et actuelle. Avec Virgile, étudiant en lettres, on découvre (ou redécouvre) les différents quartiers de la ville lyonnaise. J’ai aimé visualiser l’endroit, les quais, la Croix-Rousse, Saint-Jean… l’atmosphère est légère et pourtant, tout va basculer…

Tout va assez vite, on n’imagine que ce genre d’horreurs peut arriver. Je sais qu’il existe des extrémistes, mais on ne le pense jamais aussi près de chez nous… Comment peut-être frapper, tabasser une personne parce qu’elle est différente ? Et il y a encore beaucoup d’actes violents… Quel horrible constat !

Un petit livre qui fait méditer sur notre monde et les façons de changer les choses.

Commenter  J’apprécie          90
Identités barbares

Un recit trés court et très fort, perturbant.Virgile jeune etudiant lyonnais devra pour un soir distraire l'ami japonais de son frère aîné , venu spécialement du Japon pour le mariage de ce dernier. La soirée s'allonge surtout sur l'insistance de Virgile, une soirée qui sera fatal pour l'ami japonais. Il y a matière à réfléchir, aussi bien sur le racisme, la violence gratuite, que sur la fatalité. Très bien écrit, chapeau!
Commenter  J’apprécie          90
Identités barbares

Ce livre est paru dans la collection Plein Feu des éditions JC Lattès. Plein feu est une collection engagée, tant sur le plan politique que littéraire. Elle offre aux écrivains une tribune des pensées, un espace de liberté, tout en mettant en lumière un genre qui peine à trouver sa place en France : la nouvelle. En proposant chaque fois un inédit dans un petit format, la collection se détache de la forme traditionnelle du recueil et cherche à s’adapter à nos vies modernes. Le temps d’un trajet, d’une pause déjeuner, d’un moment perdu, une histoire contemporaine s’offre à nous.



L’auteur nous livre un récit court, très court, mais néanmoins très fort. La violence ne représente d’une part très faible, à peine trois ou quatre pages, mais celle-ci se trouve décuplée par la paisibilité de la vie des personnages. Virgile est un jeune homme tout ce qu’il y a de plus banal, mais qui peine à trouver sa place dans la société, tout immerger qu’il est dans l’amour de la littérature. Ali, son ami d’enfance, est un étudiant brillant, parfaitement intégré. Toute la bande d’amis accueillent Masaki, venu spécialement du Japon pour assister au mariage de son ami Antoine, frère de Virgile.



C’est au cours de la tournée des grands ducs au cœur de la ville de Lyon que tout ce petit monde de joyeux fêtards va se retrouver confronté à l’indicible, à la barbarie meurtrière de quelques skinheads dont le but est de tuer. Il suffira de quelques minutes pour que la vie de ces jeunes gens bascule dans quelque chose d’incompréhensible.



L’absence de réaction de Virgile, au moment des faits, ne manque pas de nous faire penser à la façon dont notre société reste sans voix devant ce type d’agression. Ceci est encore amplifié par la réaction d’Antoine apprenant ce qu’il s’est passé. Il ne faut surtout pas troubler les festivités prévues, il faut se taire, faire comme s’il ne s’était rien passé… Ce refus de la réalité ne constitue-t-il pas la plus grande des lâchetés, celle de notre société qui joue à l’autruche tandis que montent dans notre pays des idéologies nauséabondes incitant à détruire tout ce qui est différent.



C’est un récit fort et perturbant qui donne à réfléchir. A lire et à faire lire, surtout après les résultats des dernières élections européennes.
Commenter  J’apprécie          50
La Comédie du Caire

Exotisme garanti avec ce roman qui se passe en Égypte entre 1970 et 1990.Foisonnement de personnages hauts en couleur, aux origines ethniques variées ainsi qu’aux situations familiales, personnelles et professionnelles très diverses.

Description de la vie du Caire de ces jeunes gens insouciants pour la plupart, de sa banlieue et du delta du Nil.

Le tout décrit avec humour dans une très belle langue .

Belle découverte dûe au hasard, d’une auteur pour moi inconnue, pensant prendre un livre de son homonyme Dominique Fernandez!

Je vais donc m’empresser de lire ses autres romans...
Lien : HTTPS://mj.compain.mas@liber..
Commenter  J’apprécie          21
La Saison rouge

Elisa a fui la France et surtout sa famille pour réaliser son rêve d’Orient en épousant Hatem.

Et l’interminable attente d’Elisa commence, une attente insupportable, où le doute et la jalousie se font la part belle. Un livre sur l’attente, la peur, la solitude et le désespoir. A découvrir.

Club de lecteurs de la Médiathèque des Chartreux


Lien : http://www.mediatheque-agglo..
Commenter  J’apprécie          70
La Saison rouge

Elisa attend. Elle a vingt-huit ans. Elle attend son mari qui ne vient pas. Qui vient de moins en moins. Dans un pays imaginaire, le Quatan, ou elle n'a pas d'ami, ni famille, ni le droit ni l'envie de sortir dans les rues. Elle s'est enfuit de Lyon à seize ans laissant derrière elle l'occident et voulant prendre à bras le corps ses rêves d'orient. De toute façon son seul but, c'est son mari et son fils. Sa maison se délabre, jour après jour, comme sa vie. Seul passe Pascual, un serviteur Philippin, les contacts sont distants. Aujourd'hui il vient lui dire qu'il retourne au pays.

Des phrases avec une belle envolée lyrique pour nous raconter ses émotions, son passé mais le ton est de plus en plus sobre et froid, à mesure que l'histoire avance.

Commenter  J’apprécie          160
La servante abyssine

Derrière l'histoire de Zinesh, une africaine qui a traversé la mer rouge pour se vendre comme domestique à Djedda , l'auteur parle de la condition de la main-d’œuvre étrangère qui occupe un tiers des emplois en Arabie Saoudite. Ces expatriés, qu'ils soient hommes ou femmes, asiatiques ou africains, ou occidentaux, pour ceux qui ont les boulots les plus pénibles, pour ceux qui occupent les emplois qualifiés grassement rémunérés, tous sont considérés comme des esclaves par les riches saoudiens. Ces travailleurs immigrés doivent absolument se soumettre à la loi islamique et adopter un mode de vie qui leur est étranger sous peine de sévères représailles. Intéressant, car l’auteure a vécu 12 ans en Arabie Saoudite avec son mari Saoudien…
Lien : https://www.babelio.com/conf..
Commenter  J’apprécie          20
La servante abyssine

Une lecture fluide pour ce roman qui se passe en Arabie Saoudite. Un agréable moment.
Commenter  J’apprécie          20
La servante abyssine

Dans ce court roman, la voix singulière de Carine Fernandez nous raconte le destin de Zinesh, Erythréenne chrétienne qui traverse la Mer Rouge pour se mettre au service d'une des nombreuses princesses saoudiennes. Par petites touches, dans une très belle langue, l'autrice nous révèle son lourd passé et la cruauté de sa condition, les humiliations et abus vécus par ce peuple de la domesticité dans les palais saoudiens. Au fil des ans, Zinesh réussit progressivement à améliorer son sort en changeant d'employeur à plusieurs reprises. En fin de parcours, elle aboutit chez un ¨roumi¨, un Italien en peine d'amour, qui la traitera mieux que tous ses employeurs précédents et dont elle se fera la complice dans une aventure dont je ne vous en dit pas plus ! Ce roman nous offre un dépaysement complet par son lieu, l'Arabie Saoudite, et par son double angle d'approche : le voile se soulève sur la portion féminine de cet univers fermé, auquel on accède par la porte de derrière, celle des domestiques…
Commenter  J’apprécie          160
La servante abyssine

je voudrais revenir sur un roman publié chez Actes Sud en 2003, le premier roman d’une jeune femme, Carine Fernandez, un roman époustouflant de maîtrise, un roman qui se dévore d’une traite : pas de gras ou de maladresse dans ce texte de 180 pages, pas de romantisme de bazar, pas de sociologie prétentieuse ; rien que la description d’une vie de servante noire arrivée dans les années soixante-dix en Arabie Saoudite ; rien que l’obsessionnel ennui et la vacuité des femmes saoudiennes ; rien que les multiples façons de survivre dans ce pays lorsqu’on est une inférieure, noire et chrétienne dans un état où les morts non-musulmans n’ont pas le droit d’être enterrés ; rien qu’un style somptueux mis au service d’une histoire magnifique.



Elle n’était pas venue de Djakarta ni de Kuala Lumpur comme les modernes esclaves. Non, juste traversé la Mer rouge après huit journées de marche pour rejoindre Asmara et attendre deux ans et six mois le train jusqu’au port de Massaoua. Deux ans, six mois, huit jours, pour voir enfin la mer et respirer la chaleur suffocante de la plaine côtière. Même air, même mer pour eux les peuples squelettiques de la Corne d’Afrique, que pour les veaux gras du Hedjaz.



Quatre pages et demie et tout est mis en place dans le premier chapitre : le chargement des esclaves volontaires, leur arrivée en masse en Arabie saoudite, et les éléments essentiels de la vie du personnage principal du roman.
Commenter  J’apprécie          21
La servante abyssine

Après 15 ans de mariage, un mari, Zaccaria parti au combat, sur le front de libération et une petite fille Kouri, cinq ans qui se meurt sur le chemin de l’exil, Zinesh, l'érythréenne chrétienne quitte courageusement son pays meurtri. Non vendue comme combien d'autres, elle part de son plein gré pour l'Arabie-Saoudite.



Ainsi sa vie de servante commence au palais de la princesse Kalthoum, oh une princesse de "moindre rang" mais qui vit seule et est d'un caractère impossible, une hystérique. Elle parvient à s'en libérer et travaille par la suite pour différentes personnes jusqu'à ce qu'elle soit au service d'un homme occidental, Italien, qui vit seul. Très vite elle découvre son mal-être, elle s'attache à lui, à sa souffrance qu'il noie dans l'alcool. Elle va avec ruse, le faire parler pour enfin comprendre d'où vient une telle souffrance. C'est alors qu'il lui confie son histoire avec la jeune Hind, rencontrée dix ans plus tôt trop vite passée dans sa vie. Il souhaite la retrouver mais dans ce pays il ne peut arriver à ses fins. Zinesh, elle ne l'entend pas de la même façon, elle fait la promesse de la retrouver.



C'est une très belle histoire, sensible, écrite d'une plume de maître. L'auteur nous embarque dans cette tragédie avec talent sous lequel nous ne pouvons succomber. j'ai vraiment préféré ce roman au premier que j'ai lu de Carine Fernandez qui était Mille ans après la guerre. Merci à elle pour cette histoire romancée très inspirée.
Commenter  J’apprécie          193
La servante abyssine

Zinesh, érythréenne chrétienne, fuit son pays de misère et de violence pour gagner sa vie comme servante en Arabie Saoudite. Esclave moderne, elle est soumise à la tyrannie de différents maîtres. Invisible à leurs yeux, elle observe cette société, apprend les finesses de la langue et de la culture jusqu'à se rendre indispensable.

Déjà âgée, elle entre au service d'un italien dépressif qui l'intrigue jusqu'à ce qu'elle l'accouche du secret qui l'obsède: son amour pour une saoudienne mariée. Elle va mettre toute son énergie pour l'aider à la retrouver.

J'ai beaucoup aimé la description des différentes facettes de la société saoudienne, la recherche d'Hind. Le récit de cette relation passionnelle, le dénouement m'ont moins plus, m'ont semblé plus convenus.
Commenter  J’apprécie          50
La servante abyssine

Derrière l'histoire de Zinesh, une africaine qui a traversé la mer rouge pour se vendre comme domestique à Djedda , l'auteur parle de la condition de la main-d'oeuvre étrangère qui occupe un tiers des emplois en Arabie Saoudite.

Ces expatriés, qu'ils soient hommes ou femmes, asiatiques ou africains pour ceux qui ont les boulots les plus pénibles ou occidentaux pour ceux qui occupent les emplois qualifiés grassement rémunérés, tous sont considèrés comme des esclaves par les riches saoudiens. Ces travailleurs immigrés doivent absolument se soumettre à la loi islamique et adopter un mode de vie qui leur est étranger sous peine de sévères représailles. Derrière ce tableau, se cache la critique à peine voilée d'une société traditionnelle et conservatrice dont la vie quotidienne est régie par la stricte observance de la Charia mais qui ne manque pas d'astuce pour contourner les règles.

Ce monde, Carine Fernandez le connaît bien pour avoir a vécu au Liban, en Egypte et douze ans en Arabie Saoudite. A 16 ans elle s'est enfuie avec un étudiant saoudien et a vécu vingt ans d'exil, avant de revenir en France.

En empruntant la voix de Zinesh, une femme du peuple pleine de bon sens qui ne mâche pas ces mots, l'auteur donne à ce récit un ton très vivant et amusant pour nous parler d'un sujet qui ne l'est pas particulièrement .
Commenter  J’apprécie          190
La servante abyssine

Un livre fort, poignant que je qualifierais même d'historique car il dresse un portrait que je pense très juste de la société saoudienne et surtout de la condition féminine. L'héroïne, servante, se révèle au lecteur au fil des pages, son histoire est dramatique, sa condition sociale quasi nulle mais elle garde la tête haute, elle reste lucide sur sa condition , celle des autres, sur l'hypocrisie de la société. Son intelligence et sa clairvoyance lui ont permis d'avancer. Sa générosité m'a émue et, à un moment, elle m'a fait penser à Cyrano, prêt à tout pour combler et entourer l'être aimé. C'est un livre très difficile, très choquant parfois car il est vrai, réaliste mais surtout terriblement émouvant !
Commenter  J’apprécie          40
La servante abyssine

Zinesh a fui l’Ethiopie, sa misère et ses guerres à répétition. Elle devient une servante domestique, une maid pour utiliser la dénomination que nous connaissons tous. Elle est d’abord envoyée chez une princesse lunatique, une véritable despote derrière les hauts murs de son palais qu’elle a transformé en prison pour tous ceux qui la fréquentent. « C’était une hystérique de l’espèce princière, la plus dévastatrice de toutes. Heureusement on n’entendait pas ses hurlements avant une heure de l’après-midi, heure a laquelle elle se réveillait la bouche pleine de haine » Zinesh est ensuite placée chez un couple de riches bourgeois dont elle finit par connaître les inavouables secrets, tant et si bien qu’elle sera chassée. Après ces années de souffrance et d’humiliations, son nouveau maitre italien, il signor Luca, aurait presque fait figure de bon samaritain. Le vieil expatrié trompe sa mélancolie dans l’alcool et les cigarettes. «Cet homme était triste et aussi éteint que la cendre froide au fond des cendriers que la servante vidait sans relâche. Non elle n’aurait pas dit éteint. Quelque chose couvait tout au fond de ses yeux gris, un point orange, une incandescence… » Car l’ancien mécanicien d’Alitalia avait connu l’amour foudroyant d’une jeune saoudienne et ne s’en était jamais remis. Les nuits blanches succèdent aux beuveries matinales. L’entreprise d’autodestruction fonctionne à merveille jusqu’au jour où la servante abyssine, à qui son maître s’est enfin confié, décide de l’aider à retrouver son ancienne amante. Elle devient détective, tisse un réseau d’informatrices, interroge les commerçants, erre dans les rues de Djeddah pour y chasser le fantôme de cette idylle évanouie. Sa quête l’obsède « Zinesh devait reconnaître qu’une partie d’elle-même, pleine de feu, était alors à la recherche de cette femme comme si sa vie entière en eût dépendu ». Elle s’infiltre chez les femmes de la ville, elle participe à leurs festivités et, miracle, elle retrouve la jeune saoudienne. Les amants sont enfin réunis. Zinesh est la témoin silencieuse de leurs fougueuses retrouvailles, jusqu’au bout de leur cruel destin qu’on ne dévoilera pas entre ces lignes.

Chacun d’entre nous connaît une Zinesh, une Erythréenne, une Philippine, une Sri-Lankaise, des femmes qui ont à peu près tout subi dans le seul but de subvenir aux besoins de leur famille restée au pays. Carine Fernandez, dont c’était le premier roman, ne juge pas. Elle ne souhaite pas faire de Zinesh un objet de compassion mais elle nous tend le miroir de sa servitude et nous interroge dans notre quotidien en posant cette simple question : « et vous, que savez-vous de leur histoire ? »
Commenter  J’apprécie          71
La servante abyssine

Ce livre est pour moi un chef d'œuvre, il fait partie de ces livres que je relis régulièrement
Commenter  J’apprécie          30
Le châtiment des goyaves

Je tiens d'abord à remercier les Editions Dialogues et la Masse Critique de Babelio pour l'envoi de ce livre. Je n'aime pas, a priori, les recueils de nouvelles: j'ai toujours du mal à m'accorder aux personnages dans ce type de format que je trouve trop court. Pourtant j'ai apprécié ce recueil particulier qui regroupe sept nouvelles ayant pour décor l'Egypte et l'Arabie Saoudite comtemporaines. Sans se détourner du caractère chaleureux et languissant qu'exige ce type d'histoire "ambiance Contes des Milles et une Nuits" , l'auteure renouvelle le style en nous parlant des défis qui attendent aujourd'hui un Orient déchiré par la guerre et les luttes entre factions rivales. On trouve au travers de ces sept nouvelles tous les sentiments qui doivent traverser l'âme des hommes et des femmes de cette partie du Monde, de nos jours: la nostalgie d'un âge d'or comme une enfance ; sentiment qui guide Hussein Al Khalidiji vers la Villa Fardoz qui a enchanté sa jeunesse ou la nostalgie qui tenaille le tailleur Fathi qui rêve encore à l'époque où il pouvait coudre de vraies robes pour de vraies femmes; la soif de liberté qui tenaille Salma l'insurgée mais aussi de manière plus discrète Ferial la "mère de lait" à cause du poids des traditions qui broient les femmes comme Ferial mais aussi les hommes comme Khalouda, le petit mangeur de Goyaves. Les traditions et leur poid de silence qui rendra folle Ebetsam ou qui aiguillonne la petie Hafza ou Hakem Al Ayouti à partir à la recherche d'autre chose:pur l'une la Palais de Balkis, pour l'autre les Yézidis...J'ai été séduite par l'écriture lumineuse et les contes cruels de ce recueil.
Commenter  J’apprécie          30
Le châtiment des goyaves

"Le Châtiment des Goyaves" en échange de sa critique : une belle opération!

Saluons l'auteure pour son idée de traiter de sujets d'actualités si brûlants, sous forme de nouvelles. La tradition et l'identité des régions évoquées restent pourtant très marquées. C'est très grisant, ce sentiment d'être balloté entre les problèmes modernes et les habitudes ancestrales: dans chaque nouvelle j'étais bercée par une douce et naïve torpeur avant que vienne me gifler la réalité du XXIème siècle.



J'ai particulièrement aimé l'histoire du petit tailleur et celle du mangeur de goyaves: peu- être les 2 plus courts récits, mais l'attachement a été immédiat!



A lire sans hésiter!

Commenter  J’apprécie          30
Mille ans après la guerre

Un roman poignant qui s’ouvre sur la vie pépère d’un vieillard solitaire et qui, grâce à la magie des mots, nous permettra ensuite d’en apprendre beaucoup sur la guerre civile espagnole.
Lien : http://www.journaldequebec.c..
Commenter  J’apprécie          00
Mille ans après la guerre

***,*



Miguel, appelé Médianoche, fuit sa maison et sa sœur par peur de perdre sa liberté. Depuis le décès de sa femme, il profite du jour, de son jardin, des plaisirs simples et de son chien, Ramon. Tous deux sont plus qu'une bête et son maître, ils sont deux amis, deux êtres malmenés par la vie et qui se suffisent à eux mêmes.

Alors qu'il revient vers son village natal, les souvenirs affluent. Médianoche se rappelle le village enfoui sous les eaux, son jumeau fusillé et la prison. La guerre civile espagnole fait encore rage dans sa tête et les humiliations et les mauvais traitements font partie de son histoire...



"Mille an après la guerre" est un roman d'une grande intensité, d'une grande sensibilité et écrit avec talent. Je connais assez peu cette période et j'ai découvert avec la simplicité du personnage, les actes terribles menés en Espagne.

Cet homme nous touche par sa solitude, sa honte et son manque de confiance en lui. Il nous émeut et on ne peut que saluer son courage au milieu de ce monde dur et cruel. Médianoche fait partie de ses personnages qu'on ne peut oublier facilement...



Un grand merci à NetGalley et aux éditions des Escales pour le partage de ce beau roman.
Commenter  J’apprécie          310




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Carine Fernandez (134)Voir plus

Quiz Voir plus

Retrouvez la ville de Belgique... en suivant les indices

Ville d’origine de Simenon. Dans la série Magritte et Georgette, tome 4 de Nadine Monfils, elle est en eaux troubles. Pour Jacques Brel, " Et la neige sur XXX pour neiger met des gants. " Réputée pour ses 116 clochers, avec un nom de matière de bouchon de vin, il s'agit de…

Anvers
Bruges
Bruxelles
Charleroi
Dinant
Gand
Knokke-le-Zoute
Liège
Namur
Ostende

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Thèmes : belgique , villes , humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}