Carine Girac-Marinier

Héphaïstos, prévenu par Hélios (dieu qui voit tout avant les autres, œil du monde) que sa femme Aphrodite a pris Arès pour amant, tend un piège aux amoureux. Il tisse un filet aux mailles indestructibles et si fines qu'elles demeurent invisibles. Le piège fonctionne à merveille, et voilà bientôt Arès et Aphrodite prisonniers de leur union amoureuse et du filet. Tous les dieux sont conviés au spectacle !

Zeus s'intéresse à une belle jeune fille nommée Io. Afin qu'Héra ne s'aperçoive pas de son infidélité, il la transforme en génisse blanche. et s'unit à elle. Mais la déesse a trouvé l'animal si beau qu'elle a prié son mari de lui en faire cadeau. Héra confie alors la génisse à un berger, Argos, qui, en plus d'être un héros purificateur, est un veilleur infatigable : cent yeux lui entourent la tête. Pour se reposer, il les ferme à tour de rôle. Zeus confie à Hermès le soin de délivrer la princesse, lequel parvient à endormir le gardien en jouant du pipeau.
La berceuse est si douce que peu à peu les cent yeux d'Argos se ferment. Après quoi Hermès lui tranche la tête et délivre la jeune fille. Héra dispose les cent yeux d'Argos sur la queue de son animal, le paon.

Née dans un tourbillon marin, là où étaient tombés le sang et les organes d'Ouranos, mutilé par Cronos, dieu du Temps, Aphrodite jaillit au milieu d'une écume blanche, au large de l'île de Cythère.

Face à la désolation qui se répand, Zeus obtient de Hadès qu'il consente à libérer Perséphone. Le dieu n'y voit aucun inconvénient, mais, hélas, Perséphone a croqué sept grains de grenades : ce faisant, elle a goûté à la nourriture des morts, ce qui lui interdit tout retour parmi les vivants. Zeus décrète donc que la fille de Déméter passera les deux tiers de l'année avec sa mère et le tiers restant avec son époux. C'est ainsi que s'expliquerait le cycle des saisons, l'éternel recommencement du printemps, le grain qui meurt pour renaître, la résurrection de la nature après sa mort provisoire. Lorsque Perséphone rejoint sa mère, la vie reprend son cours et la nature refleurit. Lorsque Perséphone retourne auprès d'Hadès, c'est l'hiver, avec sa grisaille, et la vie qui s'éteint.

[…] Nostradamus […]
[…] en juillet 1556, Catherine de Médicis, passionnée d’occultisme, fait venir le devin à sa cour pour qu’il établisse l’horoscope de ses fils. Il annonce alors que trois d’entre eux régneront - prédiction étonnante, qui se vérifiera : les trois garçons monteront sur le trône sous les noms de François II, Charles IX et Henri III.

Bien qu’il y ait eu dernièrement des accrochages entre certains États en Europe, notamment dans la région des Balkans, personne ne croit que cela pourrait dégénérer en un conflit généralisé ! Les rares personnes qui envisagent cette éventualité se disent que, au vu de la course aux armements qui a eu lieu ces dernières années, s’il doit y avoir une guerre, alors elle sera brève et très intense, grâce au développement de l’artillerie.

Les tranchées allemandes présentaient quelques différences avec leur homologues françaises ou anglaises.
Construites pour durer, elles étaient mieux étayées, plus profondes et bétonnées par endroits.
L’État-Major allemand avait voulu qu’on puisse y vivre, pendant qu’en face on se contentait de survivre.

Cléopâtre séjourne à Rome avec César jusqu'à l'assassinat de ce dernier en mars 44 avant notre ère. Elle devient ensuite l'alliée et l'amante de Marc Antoine, qui vient vivre avec elle à Alexandrie. Octave, rival de Marc Antoine, déclare alors la guerre à l’Égypte. La flotte égyptienne, malgré son nombre, et les troupes de Marc Antoine sont vaincues à Actium, en -31. Octave débarque en Égypte en -30. Vaincu, Marc Antoine se suicide, imité par Cléopâtre, qui s'empoisonne probablement, même si la version selon laquelle elle se serait délibérément fait mordre par un serpent est nettement plus romantique. L’Égypte devient à sa mort une province romaine au statut particulier.

"L'Etat, c'est moi !" Très longtemps, on a affirmé que le jeune roi aurait prononcé cette phrase devant le Parlement en 1955, affirmant ainsi son pouvoir absolu. Aujourd'hui, on sait que cette parole célèbre n'est qu'une légende. (p. 8)

Selon la légende, Alexandre le Grand fonde la ville d'Alexandrie d'après ce vers d'Homère : "Il y a, devant l’Égypte, dans la mer aux houles nombreuses, une île qu'on appelle Pharos." Le site retenu, à l'extrémité ouest du delta du Nil, entre la Méditerranée et le lac Maréotis, pose néanmoins de nombreux problèmes : l'accès est extrêmement difficile lors des tempêtes, les marais voisins sont malsains et le sol calcaire ne convient guère aux cultures. Mais, avec Memphis au sud, la ville du Péluse à l'est, et Alexandrie à l'ouest, Alexandre contrôle la totalité du delta du Nil tout en ayant accès à la Méditerranée.