Citations de Carl Gustav Jung (2365)
On ne peut voir la lumière sans l'ombre,
on ne peut percevoir le silence sans le bruit,
on ne peut atteindre la sagesse sans la folie.
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire.
Nul ne peut avoir de lien
avec son prochain
s'il ne l'a d'abord avec lui-même.
Votre vision devient claire lorsque vous pouvez regarder dans votre cœur. Celui qui regarde à l'extérieur de soi ne fait que rêver ; celui qui regarde en soi se réveille.
Les femmes ont une intuition souvent excellente, une critique pertinente, et peuvent percer à jour le jeu des hommes, parfois aussi les intrigues de leur anima. Elles découvrent les aspects que l’homme ne voit pas. C’est pourquoi jamais encore une femme n’a été convaincue que son mari était un surhomme !
Le noyau de toute jalousie est un manque d'amour.
Les enfants sont éduqués par ce que l'adulte est, et non par ses bavardages.
Quand règne ce qu'on appelle "un silence de mort" (...) l'atmosphère est sinistre. De quoi a-t-on peur ? Des fantômes ? Sûrement pas. Ce que nous craignons, en réalité, c'est ce qui pourrait surgir du plus profond de nous-même et que le bruit tient à l'écart.
Réfléchir c’est difficile, c’est pourquoi la plupart des gens jugent.
Ah ces braves gens, tous pleins de leur zèle et de leur santé, ils me donnent toujours l’impression de têtards optimistes qui, serrés dans une mare, agitent gaiement leur queue au soleil dans l’eau la moins profonde qui soit et qui ne soupçonnent pas que dès demain la mare sera sèche.
De fait, notre vie, jour après jour, dépasse de beaucoup les limites de notre conscience et, sans que nous le sachions, la vie de l'inconscient accompagne notre existence. Plus la raison critique prédomine, plus la vie s'appauvrit ; mais plus nous sommes aptes à rendre conscient ce qui est inconscient et ce qui est mythe, plus est grande la quantité de vie que nous intégrons. La surestimation de la raison a ceci de commun avec un pouvoir d'état absolu : sous sa domination, l'individu dépérit.
« On ne peut voir la lumière sans l'ombre, on ne peut percevoir le silence sans le bruit, on ne peut atteindre la sagesse sans la folie »
L'inconscient nous donne une chance, par ses communications et par les allusions imagées qu'il nous offre. Il est aussi capable de nous communiquer ce qu'en toute logique, nous ne pouvons savoir. Pensons aux phénomènes de synchronicité, aux rêves prémonitoires et aux pressentiments !
L'âme de l'homme
Est semblable à l'eau ;
C'est du ciel qu'elle vient,
C'est au ciel qu'elle monte,
Et il lui faut redescendre sur terre
En un changement éternel.

A mesure que la connaissance scientifique progressait, le monde s'est déshumanisé. L'homme se sent isolé dans le cosmos, car il n'est plus engagé dans la nature et a perdu sa participation affective inconsciente, avec ses phénomènes. Et les phénomènes naturels ont lentement perdu leurs implications symboliques. Le tonnerre n’est plus la voix irritée d’un dieu, ni l’éclair de son projectile vengeur. La rivière n’abrite plus d’esprits, l’arbre n’est plus le principe de vie d’un homme, et les cavernes ne sont plus habitées par des démons. Les pierres, les plantes, les animaux ne parlent plus à l’homme et l’homme ne s’adresse plus à eux en croyant qu’ils peuvent l’entendre. Son contact avec la nature a été rompu, et avec lui a disparu l’énergie affective profonde qu’engendraient ses relations symboliques.
Les symboles de nos rêves tentent de compenser cette perte énorme. Ils nous révèlent notre nature originelle, ses instincts et sa manière particulière de penser. Malheureusement, ils expriment leur contenu dans le langage de la nature, qui est étrange et incompréhensible pour nous.
Il me semble que c’est un malentendu fatal de considérer la psyché humaine comme une simple affaire personnelle et de l’interpréter exclusivement d’un point de vue individuel.
Ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin.
Il ne s'agit pas d'atteindre la perfection, mais la totalité.
En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu'il nous voit bien différent de ce que nous croyons être.
Le souvenir des faits extérieurs de ma vie s’est, pour la plus grande part, estompé dans mon esprit ou a disparu. Mais les rencontres avec l’autre réalité, la collision avec l’inconscient, se sont imprégnées de façon indélébile dans ma mémoire. Il y avait toujours là abondance et richesse. Tout le reste passe à l’arrière-plan.