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3.73/5 (sur 976 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Fort Lauderdale, Floride , le 12/03/1953
Biographie :

Carl Hiaasen est un journaliste et romancier américain. Il écrit aussi bien pour les adultes que pour la jeunesse.

Après des études à l'université de Floride, Carl Hiaasen devient journaliste au Miami Herald, à l'âge de vingt-trois ans. Il travaille toujours dans ce journal où l'on peut consulter ses articles. Il a obtenu des prix de journalisme.

Son roman Striptease (1993) a été adapté au cinéma en 1996 avec Demi Moore. Il a écrit aussi pour la jeunesse : Chouette (Hoot, 2002) (adapté au cinéma) et Comme un poisson dans l'eau.

Il a écrit une vingtaine de romans, traduits dans 34 langues.

Ses derniers romans sont :
- Presse-people (Star Island), paru en 2012
- Niak (Gallimard Jeunesse), paru en 2013
- Mauvais coucheur (Bad Monkey), paru en 2014
- Dans la gueule de l'alligator, paru en 2015

Nous attendons donc avec patience la traduction de 'Razor Girl', paru aux States en 2016
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Citations et extraits (114) Voir plus Ajouter une citation
Vivre à Miami avait tendance à vous faire relativiser vos opinions personnelles sur la santé mentale.
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Bode Gazzer plafonnait à un mètre soixante cinq et ne l'avait jamais pardonné à ses parents. Il portait des Santiags en peau de serpent et marchait avec une dégaine qui évoquait non pas tant le peps que des mésaventures hémorroïdales.
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Il alluma la télé et hop, voilà Dame Oprah, cette black qui avait son émission. Tool avait entendu sur une station de radio chrétienne qu'Oprah était plus riche que certains Blancs les plus riches de la planète, aussi décida-t-il de ne pas zapper un moment pour voir à quoi rimait tout ce cirque. Et merde, voilà-t'y pas qu'Oprah jacassait avec trois actrices de cinéma, qui se plaignaient du harcèlement qu'entraîne la célébrité avec tous ces paparazzi furetant partout, vous suivant jusqu'à l'épicerie, au DAB ou ailleurs. Tool ne se sentit pas un chouïa navré pour elle ni les autres nanas, étant donné qu'elles étaient assez riches pour faire bâtir des murs de six mètres de haut autour de leurs résidences de luxe si elles en avaient envie.
Majordomes, gardes du corps, le meilleur de tout.
Tool se surprit à repenser à Maureen, la vieille dame du Manoir de l'Élysée en train de mourir seule de Dieu sait quel cancer merdique. Ces connes d'infirmières voulaient même pas la laisser mettre le pied par terre pour prendre une douche ou aller aux chiottes. Voilà quelqu'un qui échangerait tout de suite sa place avec ces actrices, se dit Tool, Maureen, elle n'hésiterait pas. Elle sourirait aux photographes avec un petit signe de la main, tant elle serait soulagée de ne plus être malade.
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Decker enfila deux paires de chaussettes en frissonnant ; vivre en Floride du Sud, constamment à la chaleur, vous donne du sang de navet.
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Certaines connaissances de Chub, les anciens combattants en particulier, désapprouvaient son racket de parking pour handicapés. Pas Bode.
- Réfléchis un peu, avait-il dit à Chub. T'en vois beaucoup des gens en chaise roulante? Et regarde les milliers de places de parking qu'ils ont pour eux. Ça n'a pas de sens, à moins que...
- A moins que quoi?
- A moins que ces places de parking soient pas vraiment pour les handicapés, avait sobrement conjecturé Bode. De quelle couleur elles sont, ces autorisations?
- Bleues.
- Hmmmm-mmm. Et de quelle couleur sont les casques des troupes des Nations Unies?
- P'tain, j'en sais rien, moi. Bleus?
- Tout juste, Auguste!
Bode Gazzer avait secoué Chub par le bras.
- Tu suis mon regard, mon garçon? En cas d'invasion, qui tu crois qui va s'garer sur ces espaces handicapés bleus? Des soldats, voilà qui. Des soldats de l'ONU!
- Nom d'un p'tit zizi!
- Donc, d'après moi, tu rends un sacré grand service au pays, avec tes imitations d'autocollants "handicapés". Chaque fois que t'en vends un, c'est une place de parking en moins pour l'ennemi.
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En fait, j'me demandais si tu pourrais pas m'rajouter un truc, en dessous d'l'aigle.
- C'est-a-dire?
- Une Swatch tic-tac, fit Néon.
- Une quoi?
- Tu sais bien - une Swatch tic-tac. Comme les nazis.
- Un swastika, une croix gammée, tu veux dire, fit Ambre, relevant vivement les yeux.
- Ouais.
Il s'entraîna à prononcer le mot correctement.
- Ce s'rait cool, trouv' pas?
- Je sais pas dessiner ça. Désolée.
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Chaz Perrone se remit à penser à cette soirée au Colorado, vieille seulement de quatre mois, revivant dans le moindre détail érotique comment la femme qu'il appelait autrefois tendrement "ma monstresse blonde" l'avait retourné comme une crêpe. Chaz se retrouva bientôt gratifié d'une érection formidable, qui l'expédia tout guilleret à la salle de bains, saisi d'un optimisme injustifié.
Une fois là, il peina et s'acharna à la tâche, le visage cramoisi et déformé sous l'effort, jusqu'à en avoir une crampe dans le poignet, puis dans les deux.
Aucun soulagement à l'horizon.
Chaz fusilla d'un regard noir l'objet de son tourment et jura. Ma bite n'a jamais été fidèle à Joey tant qu'elle vivait, songea-t-il, alors pourquoi le serait-elle maintenant ? Il était cinglant de constater que le peu de chétive conscience morale qu'il possédait se manifestait de façon aussi humiliante.
- Je voulais pas la tuer ! cria-t-il à son bourreau, tout irrité et déjà rabougri. Elle ne m'a pas laissé le choix !
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L'entretien en était encore au stade où Decker était censé passer pour sérieux et taciturne, stade où le client potentiel le jaugeait. Decker savait que, sur ce plan-là, il assurait plutôt. Il avait le physique d'un linebacker : un mètre quatre-vingt-cinq, quatre-vingt-quinze kilos, le genre armoire à glace avec des bras de déménageur. Il avait le cheveu brun bouclé et l'oeil vif marron qui ne trahissait rien. S'il avait souvent l'air amusé, il souriait rarement aux inconnus. Il savait, à ses heures, très bien écouter, ou du moins faire semblant. Decker n'était ni timide ni d'une patience à toute épreuve ; il était simplement en alerte rouge permanente vis-à-vis des connards. La vie était trop courte pour la gaspiller avec eux. A moins que ça ne se révèle absolument nécessaire, comme c'était le cas à présent.
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Un homme barbu se hissa sur le pont par l'un des piliers. Il était grand, avec d'épais cheveux argent tout emmêlés qui lui tombaient sur les épaules. L'individu, au torse nu strié de fines éraflures rosâtres, avait coincé sous son bras plusieurs rouleaux d'une corde crasseuse. Il portait un pantalon de camouflage et de vieux rangers marronnasses sans lacets. Il tenait dans sa main droite une boîte de Coors écrasée et le cadavre d'un écureuil.
- Z'êtes cubain ? demanda Jack Fleming.
Webo Drake était horrifié.
- Blague à part, je t'parie que c'est un balsero, fit Jack, baissant le ton.
Ce qui n'était pas dépourvu de sens. Les réfugiés cubains avaient coutume de débarquer dans les Keys.
Jack demanda à haute voix à l'homme à la corde :
- Usted Cubano ?
L'homme brandissant la boîte de bière répliqua :
- Usted connardo ?
Sa voix tonnante s'accordait à son gabarit.
- Vous avez pas bientôt fini, têtes de noeud, de balancer comme ça vos ordures à la flotte ? dit-il, couvrant le vent.
Le type s'avança et brisa d'un coup de pied l'une des vitres de la Lexus du père de Jack. Il jeta la boîte de bière et l'écureuil mort sur le siège arrière.
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- Et si tu bouclais ta ceinture?
- Exclu.
Néon ne se souvenait que trop bien de ce que Bodean Gazzer lui avait raconté au sujet des ceintures de sécurité; ça faisait partie d'un plan secret du gouvernement pour neutraliser les citoyens. Si tu boucles ta ceinture, avait expliqué Bode, t'auras du mal à sauter de la bagnole pour t'échapper quand les hélicos de l'OTAN y se mettront à atterrir sur les autoroutes.
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"Une randonnée à pied doit se faire seul, car la liberté est essentielle; parce que vous devez être libre de vous arrêter et de continuer, et de suivre ce chemin-ci ou cet autre, au gré de votre fantaisie; parce que vous devez marcher à votre allure." Pourtant R-L. Stevenson (oui l'auteur de l'Ile au trésor) n'était pas si seul quand il a traversé nos Cévennes. Il était accompagné de :

son Chien
un Ane
son Perroquet
un Alligator (pour ceux qui confondent avec Capitaine Crochet)

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