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Citations de Carl Sagan (69)


Carl Sagan
La richesse de notre civilisation, la profondeur de la conscience que nous avons des fondements de notre culture, et notre préoccupation de l'avenir peuvent être appréhendées à l'aune du soutien que nous consacrons à nos bibliothèques.


(I think the health of our civilization, the depth of our awareness about the underpinnings of our culture and our concern for the future can all be tested by how well we support our libraries)
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Carl Sagan
L'évolution est un fait, pas une théorie.
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Si leur cause nous est sympathique, ils luttent pour la liberté ; sinon, ce ne sont que des terroristes.
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Si les singes ne parlent pas, c’est parce qu’ils savent que s’ils prononçaient un seul mot, les hommes viendraient les mettre au travail.
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Dieu est pour vous le tapis sous lequel vous balayez tous les mystères de l'Univers, tous les défis jetés à notre intelligence. Vous cessez simplement de réfléchir et vous dites : Dieu l'a fait !
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Il n’est pas souhaitable de croire une proposition lorsque aucun fondement ne permet de la supposer vraie.
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« Désolé, mademoiselle Arroway, mais avec vous je ne fais pas la différence avec les garçons. » Le compliment suprême qu’on était capable de lui adresser était de ne pas prendre son sexe en considération avant toute chose.
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Le scepticisme est la chasteté de l’intellect, et il est indigne de s’en défaire trop tôt ou devant le premier venu : il y a de la noblesse à le conserver avec froideur et fierté pendant une longue jeunesse jusqu’au moment où enfin, dans la maturité de l’instinct et dans la discrétion, il pourra être échangé en toute sécurité pour la fidélité et le bonheur.
George Santayana.
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Nous sommes comme des papillons qui battent des ailes pendant un jour en pensant que c'est l'éternité.
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Il n'y a aucune preuve indiscutable de l'existence de Dieu — en tout cas de votre genre de Dieu —, comme il n'y a aucune preuve formelle qu'il n'existe pas. Étant donné que plus de la moitié de la population terrestre n'est ni juive, ni chrétienne, ni musulmane, je dirai même que les arguments en faveur de votre Dieu sont peu convaincants ; sinon, tout le monde, sur terre, se serait converti. Je vous le répète, si votre Dieu avait voulu nous convaincre, il aurait pu faire du bien meilleur travail.
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Le Dieu que reconnaît la science doit être exclusivement un Dieu des lois universelles, un Dieu qui traite les affaires en gros et non un détaillant. Il ne peut adapter ses procédés aux convenances des individus.
William James
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L'imagination nous entraîne inévitablement vers des mondes qui n'ont jamais existé. Mais sans elle, nous n'allons nulle part.
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A l'époque de Kepler, on ne connaissait que six planètes: Mercure, Vénus, la Terre, Jupiter et Saturne. Kepler se demanda pourquoi il n'en existerait que six. Pourquoi pas vingt ou cent? Pourquoi leurs orbites étaient-elles séparées par les distances que Copernic avait calculées? Personne ne s'était jamais posé de telles questions. On savait d'autre part qu'il existait cinq solides réguliers ou "platoniciens", dont les faces étaient des polygones réguliers, et qui avaient été définis par les mathématiciens grecs de l'école pythagoricienne. Kepler pensa qu'un rapport devait exister entre ces deux nombres: il n'y avait que six planètes parce qu'il n'y avait que cinq solides réguliers; et ces solides, inscrits ou emboîtés les uns dans les autres, devaient déterminer les distances des planètes au Soleil. Il appela cette révélation le Mystère cosmique. Le rapport entre les solides de Pythagore et la disposition des planètes n'admettait qu'une seule explication: la Main de Dieu, le Grand Géomètre.
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Aller vers l’infini, ce n’est pas seulement avancer très loin, c’est avancer éternellement.
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La science doit faire partie de notre vie, de notre culture au même titre que l'art, la musique ou la cuisine.

(Georges Leclere, préface)
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Même dans le sommeil, le cerveau palpite, agité par ce qui fait toute la complexité d'une vie humaine: rêves, souvenirs, problèmes à résoudre. Nos pensées, nos visions et nos fantasmes ont une réalité physique. Une pensée est faite de centaines d'impulsions électrochimiques. Si nous nous réduisions à la taille d'une neurone, nous assisterions à l'élaboration de motifs complexes, enchevêtrés, instables: l'un serait l'étincelle de mémoire qui fait renaître un parfum de lilas respiré dans l'enfance sur un chemin de campagne; l'autre, une bribe d'un tour d'horizon anxieux: "Mais où donc ai-je mis mes clés?"
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L’univers est tellement vaste, et nous sommes si petit, que si nous étions seuls, çà serait un beau gâchis d’espace.
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Pendant un million d'années, les humains ont grandi avec une connaissance quotidienne personnelle de la voûte céleste. Au cours des derniers milliers d'années, ils ont commencé à construire et à émigrer dans les villes. Au cours des dernières décennies, une fraction importante de la population humaine avait abandonné le mode de vie rustique. À mesure que la technologie se développait et que les villes devenaient polluées, les nuits sont devenues sans étoiles. La nouvelle génération est arrivée à maturité, ignorant totalement le ciel qui avait subjugué leurs ancêtres et qui avait stimulé l'âge moderne de la science et de la technologie. Sans même s'en rendre compte, au moment même où l'astronomie entrait dans son âge d'or, la plupart des gens se coupaient du ciel, un isolationnisme cosmique qui se terminait à l'aube de l'exploration spatiale.
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Est-ce qu'une once d'observation ne vaut pas une tonne de théorie?
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Un vol spatial interstellaire entrepris par un engin dont la vitesse approcherait celle de la lumière n'est pas un objectif envisageable dans deux cent ans, mais dans mille ou dix mille ans. Néanmoins, il reste en principe possible. R.W. Bussard a proposé une sorte de statoréacteur interstellaire qui recueillerait la matière diffuse - principalement formée d'atomes d'hydrogène - en suspension entre les étoiles, lui ferait subir une accélération dans un moteur à fusion et la rejetterait à l'arrière.
...
Supposons qu'un tel vaisseau, dont l'accélération serait de 1g, se rapproche de plus en plus de la vitesse de la lumière jusqu'à la moitié de son parcours, puis se retourne et commence une décélération de 1g jusqu'à arriver à destination. Pendant la plus grande partie du voyage, sa vitesse aura été très proche de celle de la lumière et le temps aura énormément ralenti. Un objectif pas trop lointain pour une mission stellaire serait l'étoile de Barnard... On pourrait l'atteindre en huit ans - durée mesurée par les horloges de bord - alors qu'il faudrait vingt et un ans pour atteindre le centre de la Voie Lactée, vingt-huit pour la galaxie d'Andromède.
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