AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Carlo Coccioli (6)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Le caillou blanc

Ancienne lecture dont j'ai le souvenir d'un ennui incommensurable.

Il fait partie du club des auteurs ( avec K.Gibran et H.Suyin ) qui me donne des cauchemars.

Babelio a instauré l'île déserte (mais paradisiaque ) pour désigner les bons livres, on pourrait mettre en place " le bagne " pour désigner ces livres imbuvables (torture mentale et parfois physique..) que l'on a eu le courage de subir jusqu'au bout.

Commenter  J’apprécie          84
Fabrizio Lupo

Une féérie, un cauchemar, l'âme de Florence, la ville de David.

A lire absolument mais difficile à trouver.
Commenter  J’apprécie          30
L'aigle aztèque est tombé

Dans cet épais volume paru chez Plon en 1964, Carlo Coccioli s'est attaché à expliquer "de l'intérieur" la tragédie aztèque (ou mexica, autre nom des Aztèques), cet écroulement d'une civilisation à la fois brillante et sanglante qui parvint, au début du XIVème siècle, à imposer sa loi pratiquement à toute l'Amérique centrale pré-colombienne, à l'exception notable des Tarasques. Pour ce faire, il choisit comme héros et comme narrateur le dernier empereur aztèque, Cuauhtemoc, neveu de Montezuma (ou Moctezuma), deuxième du nom. Celui de Cuauhtemoc signifie littéralement "Aigle-Qui-Tombe." Cela, ajouté aux présages néfastes qui auraient, dit-on, accompagné sa naissance, semblent l'avoir prédestiné au drame qu'il partagea avec son peuple : la défaite finale devant les conquérants espagnols, menés par Fernando Cortes.



Mais, plus que Montezuma II, trop anxieux, trop passif aussi devant les prétentions de Cortes, Cuauhtemoc représente la révolte devant l'envahisseur et la lutte désespérée des Aztèques pour conserver leur liberté et celle de leur pays. Le roman de Coccioli donne une vision cohérente du processus qui devait amener le jeune prince à conspirer tout d'abord contre Montezuma - Coccioli adopte la version selon laquelle Cuauhtemoc aurait été le premier à lancer des pierres contre l'Empereur devenu la marionnette des Espagnols - puis contre Cortes et les siens. On assiste à la transformation d'un adolescent indécis, respectueux de l'opinion de ses aînés, en un chef aguerri et lucide, à qui sa foi atypique, si éloignée de celle de ses ancêtres, permettra de voir au-delà la mort de son Empire.



Car "L'Aigle Aztèque Est Tombé" est aussi une réflexion sur la foi et sur la nature des dieux. Réflexion dépourvue, il est important de le préciser, de toute mièvrerie superflue, réflexion même hérétique pour certains puisque l'auteur, sous le masque de Cuauhtemoc, en arrive à exprimer l'idée que, de Huitzlipotchli, le redoutable dieu de la Guerre si vénéré par les Aztèques (et désigné ici sous le nom de "Sorcier-Colibri") au Christ amené par les vassaux de Charles-Quint, la divinité n'est qu'Une. L'idée n'est certes pas neuve mais l'originalité de Coccioli réside dans le parallèle entre un dieu à qui l'on sacrifiait des milliers de prisonniers de guerre dont on arrachait le coeur et un autre qui, dit-on, envoya son fils sur terre pour que celui-ci s'offrît en sacrifice sur une croix. Lorsqu'il se dirige vers la Mort qui l'attend, à la fin du livre, Cuauhtemoc abandonne derrière lui et les dieux de ses ancêtres, et celui que Cortes tente de lui imposer : il va vers ce qu'il nomme "la lumière verte", laquelle n'est, pour lui, que "paix et joie."



Enfin, "L'Aigle Aztèque ..." constitue un admirable poème en prose, ample, généreux, fleuri de mille images barbares ou émouvantes, cruelles ou pleines de tendresse, un poème qui, ainsi que Coccioli l'indique dans sa préface, doit beaucoup aux codex indiens traduits dans leur langue par ceux qui, parmi les Espagnols, avaient été touchés par la magique beauté de cette civilisation à qui ils assenèrent le coup fatal. Le texte français, d'une qualité exemplaire, a fidèlement respecté la volonté poétique et parfois archaïsante de l'auteur et grâces soient donc rendues pour cela au traducteur dont le nom, malheureusement, nous est encore inconnu.



Si vous ne redoutez pas les romans historiques détaillés, si la civilisation aztèque vous fascine, et si les questions spirituelles ne sont pas pour vous déplaire, vous auriez tort de passer à côté de "L'Aigle Aztèque Est Tombé", ce mémorial littéraire dressé par Carlo Coccioli en hommage au peuple qui a laissé son nom à Mexico et au Mexique. ;o)
Commenter  J’apprécie          30
Fabrizio Lupo

J'ai décroché. Arriver à la fin de ce roman s'est fait dans l'obstination. J'attendais le dénouement que je n'ai pas eu, ou pas vu car fatigué par cette lecture longue et fastidieuse.

Pourtant le début était prometteur, mais je me suis noyée dans les longueurs, je me suis perdue dans cet espace temps des années 50.

Le côté poétique est présent, mais je n'ai pas retrouvé le playdoyer sur l'homosexualité.
Commenter  J’apprécie          20
Fabrizio Lupo

Ce livre est a replacer dans son époque, dans les années 1950. Une très belle écriture sur un sujet sensible mais si on s'y perd un peu, avec quelques longueurs.

Commenter  J’apprécie          10
L'aigle aztèque est tombé

Un roman historique, sur le dernier empereur des aztèques, Cuauhtemoc, "L'aigle-qui-tombe" (ou L'aigle-qui-descend, selon la traduction). On a beaucoup de petits chapitres, alternant les moments où Cuauhtemoc médite dans sa tente, sur la mise à mort qui l'attend le lendemain, et les souvenirs de sa vie, depuis sa petite enfance jusqu'à son sacre et sa résistance désespérée contre l'envahisseur espagnol.



Pour un chef qui fut principalement militaire, c'est beaucoup plus mystique et philosophique, et beaucoup moins stratégique et guerrier, que j'attendais. La question de savoir quels sont les dieux, s'il faut les écouter, quel est la nature du dieu des blancs, sont fondamentales. Sinon, cela parle aussi beaucoup des différences culturelles, de la façon dont les blancs sont vus par les aztèques. Pas spécialement pour excuser les aztèques, d'ailleurs - l'auteur récupère même quelques parts de la légende noire - plutôt pour montrer de l'intérieur une diversité, un état d'esprit totalement autre.



C'est très bien écrit, bien pensé, et pour cela on lit avec beaucoup de plaisir, malheureusement cette version de Cuauhtemoc, quoique intéressante, ne m'est pas vraiment sympathique, et aucun des personnages secondaires non plus. Pareil pour les relations humaines : elles sont frappantes et humaines dans leurs descriptions, mais pas spécialement touchantes.
Commenter  J’apprécie          10


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Carlo Coccioli (36)Voir plus

Quiz Voir plus

Drôles de bestioles !! 🐊 🐱

Dans ma ferme, j'avions des robins.

des commis durs à l'ouvrage
des vêtements plus ou moins rapiécés
des moutons à poil laineux

12 questions
228 lecteurs ont répondu
Thèmes : ancien français , animaux , bestiaire , vocabulaire , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}