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3.67/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Costa Rica
Né(e) à : Alajuela , le 21/01/1909
Mort(e) à : San José , le 7/05/1966
Biographie :

Carlos Luis Fallas Sibaja, aussi appelé Calufa, est un écrivain et militant politique costaricain.
Né d'une mère célibataire, Fallas ne suit que les 2 premières années de l'enseignement secondaire avant d'aller à Limón, sur la côte Atlantique, où il travaille dans les bananeraies de la United Fruit Company. Y trouvant déplorables les conditions de travail, il revient à Alajuela à l'âge de 22 ans et devient cordonnier et milite dans le mouvement syndical et pour le parti communiste, Vanguardia Popular. Après un affrontement sanglant entre grévistes et policiers, il est condamné en 1933 à 1 an de bannissement sur la côte Atlantique. Là, Fallas devient leader de la grève des 15000 travailleurs des bananeraies en 1934. En 1942, il est élu représentant du conseil de la ville et en 1944 il devient membre du Congrès National. Il lutte lors de la Guerre civile de 1948 du côté des forces du gouvernement, auxquelles les communistes sont alliés.
En tant qu'auteur, il est surtout connu pour ses romans Mamita Yunai (1940), qui dénonce les dures conditions de travail subies par les ouvriers de la United Fruit Company et qui est cité dans le Canto General de Pablo Neruda, et pour Marcos Ramírez (1952), un roman de formation comique sur la vie d'un garçon costaricien au début du xxe siècle, largement inspiré de la propre vie de Fallas. Ses autres œuvres incluent Gentes y gentecillas (1947), et Mi madrina (1954).
Malgré sa brève formation scolaire et une maigre production, Fallas est l'un des auteurs les plus lus du Costa Rica. En 1962, il est récompensé par le prix du roman de la Fondation ibéro-américaine William Faulkner pour Marcos Ramírez. Il reçoit le prix Magón, la plus haute distinction culturelle, peu avant sa mort d'un cancer du rein à l'âge de 57 ans. Le Congrès l'a nommé "bienfaiteur de la patrie" à titre posthume en 1977.

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ningún hombre que no sea un liniero, puede saber lo que ese chispazo de felicidad significa para el infeliz que vive pudriéndose en los suampos. Volar con la fantasía por los lugares queridos y lejanos. Amar y ser amado por mujeres buenas, sanas y lindas. Salir de los bananales. ¡Despegarse del barro!
El liniero es borracho. Sólo él tiene el derecho a serlo.
Así es como corren torrentes de alcohol en la Línea, y cómo el Comisariato de la Compañía recoge de nuevo la sangre del paria a cambio de ron. Así llenan sus arcas los ogros que viven allá en Wall Street, con el oro amasado con lágrimas, sudor, esputos de sangre y gritos de angustia. Y que hiede a pus, a piernas podridas y a ron.
Por lo menos, ayudan a que sus peones tengan un poco de gloria y rían, lloren y sueñen despiertos. Y hasta les permiten tres horas de sueño tranquilo.
¡Gloria a los rubios banqueros del Norte!
¡Paso a la Civilización!
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