Quand j’invente la joie que je n’ai pas, je me sens heureux.
Je veux la tendresse d’une femme…
Je veux me saouler sans boire…
Je veux écrire cent comédies musicales, mille chansons et un drame.
La musique de Fats Waller, qui traverse les frontières, réunira ce qui est dispersé, ainsi que le veut ce que les paroliers américains appellent "le destin" et que nous appelons simplement histoires… des histoires dans l’histoire.
Aux États-Unis, le New-Deal a un cadre sonore: le jazz. C’est l’époque de l’Apollo et du Cotton club. A chaque coin de rue, on entend la musique de Duke Ellington, Count Basie, Benny Goodman et Louis Armstrong.
Voici une histoire de notre temps. Nos ancêtres, même les plus proches, la trouveraient étrange.
La lâcheté tend à projeter sur les autres la responsabilité que l'on refuse.
- Sais-tu, Carlos, que moi «poète argentin», suis en réalité brésilien...et toi Carlitos, es-tu brésilien aussi ?
- Je suis une voix Alfredo. Une voix. Rien d'autre qu'une voix, cher ami.
- À moi tu peux me le dire Carlos.
- Ce qui imprègne mon chant c'est la nostalgie, Alfredo. Même si tu me vois sourire. Il me manque toujours quelque chose...
- Tu ne veux pas me le dire, Carlitos, c'est ton secret.
- Je suis en train de te le dire ; la nostalgie des villes, de la campagne, de ma petite mère et de mes amis. Nostalgie de Tacuarembó, de Toulouse, de Buenos Aires, qu'importe l'endroit où on est né.
- Et Isabel, ta fiancée, elle ne te manque pas ?
- Sa famille...Ils veulent profiter de moi. Non, je n'ai aucune nostalgie de ces gens, ce sont des vampires.
Dans ma section, on ne torture personne. Fils de salauds !!
"L'histoire du monde est écrite sur l'aile d'une mouche".
Eugène Séguy,
épigraphe à Fly Blues d'Oscar ZARATE & Carlos SAMPAYO, 2008, Futuropolis.
..."Joe's"... En Amérique, il y a bien 150 000 bars de ce nom là.