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4.42/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Chili
Né(e) à : Santiago du Chili , le 21/05/1945
Biographie :

Carmen Castillo est une écrivaine et cinéaste française d'origine chilienne, née le 21 mai 1945 à Santiago du Chili où son père est architecte d'espaces collectifs.

Elle fut d'abord professeur d'Histoire à l'Université, puis a travaillé pour le président chilien Salvador Allende, plus précisément avec Beatriz, la fille et secrétaire de celui-ci, au Palais de La Moneda.

Elle fut l'épouse de deux dirigeants du MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria - Mouvement de la Gauche Révolutionnaire), d'abord d'Andrés Pascal (un neveu de Salvador Allende) en 1967, dont elle a une fille, Camilla, puis, dans la clandestinité, de Miguel Enriquez.

Un an après le Coup d'État (Golpe) fomenté par Augusto Pinochet le 11 septembre 1973 avec l'aide de la CIA-USA, son compagnon Miguel Enríquez, le leader du mouvement révolutionnaire MIR, fut abattu par les militaires le 5 octobre 1974, dans la maison où ils s'étaient cachés, au 725 de la rue Santa Fé, à Santiago du Chili. Carmen Castillo, alors enceinte, fut gravement blessée lors de l'attaque et évacuée à l'hôpital grâce à des voisins courageux qui ont appelé une ambulance et insisté pour qu'elle soit hospitalisée d'urgence. Elle perdit son bébé des suites de cette attaque des forces militaro-policières.

Elle fut expulsée du Chili vers l'Angleterre, grâce à la pression internationale qui la tirera des griffes de la répression en novembre 1974.

Elle s'installa principalement en France, avec un passage décevant à Cuba.

Elle ne cessera d'évoquer le Chili dans ses livres et films, dont Rue Santa Fe, sélectionné au Festival de Cannes en 2007.
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Source : Wikipedia
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Chili, octobre 1974. Les forces armées du gouvernement Pinochet encerclent la maison d'un jeune couple de militants vivant dans la clandestinité, Miguel Enriquez et Carmen Castillo. L'affrontement tourne au drame. Treize ans plus tard, exilée en France, Carmen Castillo est autorisée à retourner dans son pays, qu'elle ne reconnaît plus… Égypte, janvier 2011. La révolution éclate au Caire, portée par une jeunesse en quête de liberté. Dix ans plus tard, une dictature en a chassé une autre et les chars des militaires ont eu raison des espoirs de tout un peuple. Deux femmes que tout semble opposer, l'une égyptienne et l'autre fille de parents égyptiens immigrés en France, sont réunies dans le premier roman de Marion Guénard. Deux écrivaines engagées, deux générations de femmes – Carmen Castillo, née en 1945, par ailleurs cinéaste ; Marion Guénard, jeune journaliste, a couvert la révolution égyptienne – font le récit de deux révolutions confisquées dans des romans qui conjuguent intimité et politique. __ Une rencontre avec  Carmen Castillo (https://ohlesbeauxjours.fr/programme/les-invites/carmen-castillo/) et Marion Guénard (https://ohlesbeauxjours.fr/programme/les-invites/marion-guenard/), animé par Élodie Karaki (https://ohlesbeauxjours.fr/programme/les-invites/elodie-karaki/) et enregistré en public au Mucem à Marseille, lors de la 6e édition du festival Oh les beaux jours !. __ À lire   Carmen CastilloUn jour d'octobre à Santiago, Verdier, 2022. Marion Guénard, Au printemps on coupe les ailes des oiseaux, L'Aube, 2022. __ Montage : Clément Lemariey Voix : Nicolas Lafitte Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79 Un podcast produit par Des livres comme des idées (http://deslivrescommedesidees.com/). __ La 7e édition du festival Oh les beaux jours ! (https://ohlesbeauxjours.fr/) aura lieu à Marseille du 24 au 29 mai 2023.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
C’est dans son écriture en désordre que je vis enfin Luisa *. Elle nous fit écouter les bruits du silence, c’est elle qui nous montra la première qu’on peut être autre que ce que l’on parait, elle qui nous a révélés qu’on peut être faible malgré nos masques . C’est elle qui nous a apprit l’importance de l’amour et de la transparence dans la clandestinité. Luisa nous disait: Servez-vous du courage aussi pour affronter la vie quotidienne ,ne laissez rien glisser entre vous, entre nous . La pourriture surgit sans qu’on s’en aperçoive. Ce soir j’ai rencontré Luisa, je l’ai aimée.

*Une militante des MIR au Chili capturée et torturée par la junte militaire.
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On n’appartient pas à l’ensemble tant qu’on n’existe pas dans la solitude.
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Car ce n'est pas moi qui ai voulu refaire ce trajet en sens inverse. Seules des pierres tombales en marbre poli, parfois sans nom, m'attendent à l'arrivée. On n'échappe pas à la mort impunément. De tous mes visages, celui que je déteste le plus : la survivante.
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Le cimetière à Viña del Mar. Les quatre proches familiers et des marins en grand nombre. Laurica cueille une petite fleur jaune, une primevère, dans l'herbe qui entoure la sépulture. Elle la met sur le cercueil. La fleur tombe au fond de la fosse. Les soldats ricanent. Laurita s'exclame : Vous devriez avoir honte !... honte d'enterrer ainsi le président du Chili !... Et après un silence, lentement : Ce n'est pas cela l'important... quoi que vous fassiez, le peuple chilien ne l'oublie ni ne l'oubliera.
Elle n'a pas fini ces mots que le fossoyeur saute dans la fosse, ramasse la fleur jaune et la remet sur le cercueil. Personne ne bouge.
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Amelia n'a jamais entendu El Chino se plaindre, il a souffert comme personne là-dedans, il a résisté comme peu d'entre nous, en silence, digne, en pensant à nous avant toute autre chose. A Paris, Amelia contient une larme rebelle. On se tait une longue minute...
Il m'a dit un jour, poursuit-elle : Amelia, on va me bousiller, "me van a sacar la cresta"... regarde, je suis à bout.
Il le savait au fond, il le savait qu'il allait mourir... alors il se révoltait, il leur criait... pour leur montrer que, même là, ils ne l'avaient pas, ils ne l'auraient pas.
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