On suit l’aventure d’Ioannis, un jeune garçon âgé de seize ans. Une muse vivant paisiblement sur une île avec son peuple. Il inspire les hommes à travers les jeunes tortues qui voyagent jusqu’au monde des humains. Il ne rêve que d’une seule chose découvrir, la Terre.
Il va atterrir dans la fontaine de Trévi, à Rome en Italie. Il va faire la rencontre de Gloria et découvrir ce fameux monde, celui des humains. Gloria est une franco-italienne âgée de 18 ans, loin de ses parents, c’est quelqu’un de très solitaire. Ensemble, ils vont apprendre à se connaître pour ensuite, former un duo parfait !
J’ai trouvé l’univers très bien construit, détaillé, fluide et facile à lire. La plume de l'auteure est très jolie ainsi que les illustrations, qui sont magnifiques. J’ai passé un super moment, j’avais vraiment l’impression d’être en Italie. J’étais super triste à la fin du roman évidemment, mais l’histoire était tellement bien !
Si vous aimez le fantastique, je ne peux que vous le recommander ! 🫶🏻
Note : 5/5 ⭐️
Des dizaines d'éclats se renvoyaient la lumière, changeant l'atmosphère et l'éclairage du lieu avec la trajectoire du soleil déclinant. Et Agnès revoyait sans peine sa sœur qui avait brisé le grand miroir de la salle de bains avec détermination, alors qu'elles n'étaient que des enfants. Elle en avait recueilli chaque parcelle, non sans s'être coupé plusieurs fois les doigts. Elles avaient emprunté la grande échelle de leur père et traversé ensemble la forêt pour mener leur projet à bien. La jeune femme sourit en repensant aux heures qu'elles avaient passées à reproduire les constellations sur le plafond, de manière à ce que la magie opère juste après l'école, et qu'elles puissent profiter chaque jour de ces instants hors du temps.
Bien que l’orgue des senteurs ne soit pas entrain de fonctionner, il sentait un étrange parfum, aux notes d’une rare amertume. Une odeur à glacer le cœur, qui se répandait dans les veines en acidifiant le sang. Il serra le poing, presque à s’en faire saigner la paume. Ce sentiment, c’était de la jalousie.
Il y a des femmes qui savent qu'elles ne veulent pas être mères. Moi je sais que je ne peux pas aimer. Ni un homme ni une femme, personne. Je n'en ressens pas le besoin, je n'en ai pas envie. Je le voudrais, parfois, juste pour me sentir normale. Mais je n'y arrive pas.
Comme autant d’aiguilles traversant son corps par le nez, les parfums déchirèrent un petit quelque chose dans son cerveau, provoquant un court-circuit qui associerait pour toujours n’importe quelle senteur au traumatisme de la mort de son grand-père.
Il tourna les talons et disparut au coin de la rue, laissant Zoé perplexe. N’importe qui, à sa place, aurait trouvé ça louche et n’aurait pas hésité à jeter la carte de visite à la poubelle. Mais elle n’était pas n’importe qui.
Déjà plus de vingt ans passé entre ces quatre murs, contraints à ne pouvoir sentir la moindre odeur sous peine de se tordre de douleur. Et il commençait à perdre l’espoir d’être guéri un jour.
" Qu’entends-tu, à l’heure profonde
Des murmures te hantent
Et la nuit te semble longue ."
On ne peut pas regretter d’aimer à chaque fois que quelqu’un nous quitte.
Il y avait toujours une tempête pour ravager les familles.