Les prés, les forêts, le monde du dehors ne me limitent pas comme ce misérable jardin de cire rouge où je dois dessiner mes barreaux en prenant garde aux vides. Si mes traits étaient plus espacés, je pourrais me faufiler, m’échapper entre les lettres, rêver en plein milieu d’un mot. Mais l’écriture que mon Maître m’enseigne est si serrée que l’air n’y entre pas. Il reste dans la marge, là où poussent les drôleries, l’herbe étoilée et les rinceaux.