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Critiques de Carole Nelson Douglas (6)
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Holmes contre l'irrésistible Irène

Holmes contre l’irrésistible Irène : tout un programme ! Voilà un titre (et une quatrième de couverture) qui sent le grand n’importe quoi holmésien à tendance Adler l'indispensable-alors-qu-elle-n-apparaît-qu-une-fois-dans-le-Canon à plein nez. Et effectivement, il s’agit bien de cela…



Carole Nelson Douglas tente une approche apocryphe, féministe et partisane du Canon. Ici le grand détective devient l’homme et Irène Adler fait office d’héroïne. Ce roman fait partie intégrante d’une série. Les rares bonnes idées qui auraient pu en émerger sont réduites à néant, tuées dans l’œuf, par une approche désastreuse.



Le roman est beaucoup trop long pour ce qu’il propose. Près de 500 pages pour une histoire aussi simple suppose de perdre beaucoup de temps en chemin, de s’intéresser à des points de détails dans lequel le récit fini par s’enliser. Ainsi l’on nous propose de suivre une introduction qui se déroule en Afghanistan… pour mieux l’oublier ensuite. Le style se veut féminin, mais il ne fait que s’ériger au rang de cliché.



Le style littéraire est tour à tour descriptif et privilégie l’action. Enfin, ici par action il faut comprendre les échanges entre les personnages et les cogitations fortement insipides et inintéressantes du protagoniste. Certaines réflexions peuvent faire sourire mais elles finissent par lasser avant de friser l’énervement. Attention à la tentation de privilégier la lecture en diagonale se fera de plus en plus pressante.



Le protagoniste, Pénélope Huxleigh, est consternante. L’on en vient très rapidement à ne plus pouvoir la souffrir tant son rôle est déplorable. Il s’agit d’une gouvernante anglaise qui n’a de cesse de ressasser ses idées préconçues et de vivre en conséquence. Son seul intérêt étant le mystérieux journal qu’elle tient. Hélas, la narration est omnisciente et l’occulte complètement... tout en le mentionnant fréquemment. Utilité zéro, sinon pour justifier l’édition du roman... et des suivants, tant qu'à faire.



Le personnage d’Irène Adler est une sorte de Sherlock Holmes au féminin duquel on ne retient que le côté brillant, l’anticonformiste et qui n’aurait de cesse de jouer de vilains tours à son docteur Watson de pacotille, sans oublier quelques allusions sexuelles ici et là. Les commentaires sont superflus. Les quelques participations de Sherlock et de John seront appréciées, même si elles ne sont pas franchement à l’avantage des intéressés.



L’intrigue est d’une platitude affligeante. Même si elle se déroule entre Paris et Londres, elle peine à susciter l’attention. D’ailleurs, elle est si prévisible qu’elle ne sert que de vague fil rouge pour relier les réflexions du protagoniste. Les références au Canon (Le signe des quatre, Un scandale en Bohème et Le traité naval) sont limitées et rappelées en boucle. Les inexactitudes, parfois volontaires et avec une tentative de justification, finissent par ruiner l’une des rares potentielles bonnes idées que l’on peut trouver ici (avec beaucoup d’indulgence) : tirer de nouvelles conclusions de la nouvelle intitulé Le traité naval.



Pouvait-on franchement ne pas deviner l’identité du grand méchant et pire encore anticiper le dénouement ? La réponse est évidente : non ! Autant se l’avouer, ce roman n’a strictement aucun intérêt. Sans doute aurait-il été préférable de le limiter à une centaine de pages, grand maximum, voir d’assumer un pastiche, ou mieux encore : s’abstenir plutôt que de commettre ce machin.
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Sherlock Holmes et sa muse

Carole Nelson Douglas a repris le personnage de Irene Adler de l'oeuvre de Conan Doyle et nous a écrit des apocryphes mettant en scène celle que Holmes appelait La Femme (THE Woman).



Elle avait déjoué la ruse de Holmes et c'était montrée plus intelligente que lui, lui qui avait sous-estimé cette femme.



C'était donc avec une joie mêlée d'adrénaline que j'avais acheté le premier tome de cette saga en 4 volumes et je peux vous dire que tous m'ont désenchantée (comme le chantait si bien Mylène Farmer) !



Les personnages étaient insipides (mais ceci n'est que mon avis personnel), les histoires sans saveur, lentes, monocordes, chian*** et j'ai dû me contrôler pour ne pas envoyer valser ces romans par la fenêtre.



Une fois de plus, les personnages étaient plat, l'intrigue peu intrigante et on tournait autour du pot comme un chien autour d'un arbre se demandant s'il va l'arroser dans un sens ou dans l'autre.



L'envie de lire en diagonale m'a saisi et j'y ai succombé avant de l'envoyer direct dans ma biblio, pour ma collection. Si je n'étais pas collectionneuse des apocryphes holmésiens, ils auraient tous terminés dans une bouquinerie !



Et pas un sur les 4 pour relever les autres... Ô tristesse, ô désespoir...
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Holmes contre l'irrésistible Irène

Carole Nelson Douglas a repris le personnage de Irene Adler de l'oeuvre de Conan Doyle et nous a écrit des apocryphes mettant en scène celle que Holmes appelait La Femme (THE Woman).



Elle avait déjoué la ruse de Holmes et c'était montrée plus intelligente que lui, lui qui avait sous-estimé cette femme.



C'était donc avec une joie mêlée d'adrénaline que j'avais acheté le premier tome de cette saga en 4 volumes et je peux vous dire que tous m'ont désenchantée (comme le chantait si bien Mylène Farmer) !



Les personnages étaient insipides (mais ceci n'est que mon avis personnel), les histoires sans saveur, lentes, monocordes, chian*** et j'ai dû me contrôler pour ne pas envoyer valser ces romans par la fenêtre.



Ici, nous avons 500 pages pour une enquête qui aurait pu se résoudre en 200 pages maximum. Et encore, je suis généreuse !



Je vous avoue que j'ai diagonalisé le roman afin de ne pas y sombrer corps et âme.



Et pas un sur les 4 pour relever les autres... Ô tristesse, ô désespoir...
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La dernière valse d'Irène

Carole Nelson Douglas a repris le personnage de Irene Adler de l'oeuvre de Conan Doyle et nous a écrit des apocryphes mettant en scène celle que Holmes appelait La Femme (THE Woman).



Elle avait déjoué la ruse de Holmes et c'était montrée plus intelligente que lui, lui qui avait sous-estimé cette femme.



C'était donc avec une joie mêlée d'adrénaline que j'avais acheté le premier tome de cette saga en 4 volumes et je peux vous dire que tous m'ont désenchantée (comme le chantait si bien Mylène Farmer) !



Les personnages étaient insipides (mais ceci n'est que mon avis personnel), les histoires sans saveur, lentes, monocordes, chian*** et j'ai dû me contrôler pour ne pas envoyer valser ces romans par la fenêtre.



Et pas un sur les 4 pour relever les autres... Ô tristesse, ô désespoir...
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La dernière valse d'Irène

Irène Adler apparaît d'abord dans l'oeuvre de Conan Doyle, dans "Un scandale en Bohème"

Sherlock Holmes, qui pourrait bien en être amoureux, dira d'elle qu'elle est "la femme", lui reconnaissant des facultés intellectuelles bien supérieures à la moyenne. C'est elle qui réussira à lui faire subir un de ses rares échecs.

Carole Nelson Douglas a repris ce personnage de l'oeuvre de Conan Doyle pour en écrire les aventures, en quatre gros volume, dont "La dernière valse d’Irène"

On retrouve Irène mariée, dans un milieu qui est bien loin des bas-fonds Londoniens. (N'oublions pas qu'il s'agit d'une ancienne cantatrice de l'opéra impérial de Varsovie.)

Revenue à Paris, elle va très vite se trouver mêlée à une nouvelle intrigue impliquant une mystérieuse princesse et pouvant influencer le destin de l’Europe (Rien que ça).

Elle s'attachera toujours à déjouer les ruses de Sherlock, et à le doubler sur des affaires où elle se transforme vite en aventurière.

Si vous aimez Sherlock Holmes, vous pouvez continuer à découvrir une autre facette de son univers, vu du côté de ses concurrents ou adversaires.

Je ne crois pas qu'il y ait le talent ni l'intensité de l'écriture de Conan Doyle, mais ce livre procure un très bon moment de lecture.





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Bonne nuit, Mr Holmes

Quelle arnaque ce livre ! Et n'allez pas croire que je suis dans ma soirée "je dénonce les arnaques", c'est juste le hasard qui fait que je me décide à critiquer ce livre qui m'a fortement déplu, lors de la lecture, il y a au moins dix ans.



Si je me souviens de lui ? Et comment ! On se rappelle des livres que l'on a aimé, mais aussi de ceux qui vous ont déçus au plus haut point.



Pourquoi ce cri de rage ? Parce que, m'attendant à un pastiche avec une confrontation Holmes et Irène Adler, ayant eu les yeux qui pétillaient en lisant le résumé, ayant eu la bave aux lèvres en pensant à la lecture que je venais de m'offrir et les mains tremblantes (et je n'exagère même pas un peu), je suis tombée de haut !!



Holmes ? Il brille par son absence.



Comme c'est un pastiche, j'aurais aimé une confrontation un peu plus franche entre les deux protagonistes surtout en sachant qu'ils sont "adversaires" en ce qui concerne la recherche des bijoux, mais Sherlock Holmes n'est presque pas présent dans l'histoire, on ne le rencontre qu'à quelques reprises.



Le roman comporte des invraisemblances et il est soporifique.



A déconseiller, sauf pour les curieux ou les intrépides. Même s'il y a quelques points qui le sauve du classement "une étoile" et lui en donne deux.



Mais c'est maigre et c'est dommage, il y avait matière à faire mieux, beaucoup mieux.








Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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