Toujours les mêmes nullards qui se croient des personnages importants dans un drame plus grand que la vie. Cette singulière vanité les entraîne à prendre des poses, à broder et à exagérer. Ils s'efforcent de dire ce que, d'après eux, la police a envie d'entendre, quelques-uns finissent par concocter une histoire digne d'Hollywood, à son age d'or. Tout pourvu qu'on soit dans le film. Puis il y a les informateurs anonymes qui sont souvent les pires des menteurs, agissant par pure méchanceté ou pour accuser faussement quelque ennemi réel ou imaginaire. On ne peut prendre le risque d'en négliger un seul.