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Citations de Caroline Michel (91)


Je touche mon ventre en rentrant chez moi . J'espère que mon col est accueillant . Que tous les panneaux routiers sont en service . j'aimerais que mes ovules vivent longtemps , très longtemps , deux jours c'est peu . Il faudrait que mes ovules débarquent de chaque côté et s'installent pour la semaine , qu'ils prennent un bon bouquin , un bon verre , qu'ils patientent tranquillement et respirent à fond pour assurer leur survie . Je voudrais qu'ils ne meurent jamais ,ne s'éteignent pas et que ma muqueuse utérine soit toujours très épaisse , une grosse muqueuse utérine disposée à accueillir un embryon , une muqueuse utérine chaleureuse, polie et douillette , qui ouvre grand sa porte , offre à boire et à bouffer et met une petite musique d'ambiance pour que son invité se sente parfaitement bien .
Une muqueuse utérine un peu feng-shui .
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Eléonore soupire . Elle me pique le test et vérifie , elle aimerait que j'ai mal lu.
- Je ne comprends pas , j'avais pourtant bien levé les jambes après le rapport . Mais Arnaud a gardé ses chaussettes pendant le coït , tu crois que ça freine les spermatozoïdes ?
- Tant qu'il était tout nu .
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[...], j'ai rencontré des garçons après Julian qui n'avaient pas envie d'être deux . Des hommes qui envoyaient des messages pleins de poésie pour ensuite envoyer des messages pleins de doutes . Des hommes qui décrétaient vouloir une belle histoire , mais qui en réalité en vivaient déjà une . Des hommes qui ne me laissaient pas le temps de retenir leur digicode .
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J'ai toujours voulu des enfants , comme la plupart des filles. [..] . Gamine je jouais à la poupée .[...] A dix ans , je mettais Ken sur Barbie sur la moquette de ma chambre . Deux minutes plus tard , elle accouchait .
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Chloé est de ces gens qui traversent l'existence avec une facilité déconcertante et ne s'encombrent d'aucune futilité. De fait, elle est plus heureuse que la moyenne, ravie pour tout, ravie pour rien. À la fréquenter, j'en ai toujours conclu que le tout et le rien, ça revenait au même ; quand on apprend à se contenter de peu, la vie est aussi simple que le bonjour qu'elle me lance.
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[...] , je crois qu'un jour on grandit , on se rend compte d'un tas de choses , on réalise que la vie ce n'est pas drôle , la mort , les maladies, les ruptures, les départs, rien n'est vraiment rose ou bien le rose est menteur .
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[...] autant les chagrins d'amour sont plus faciles à vivre quand on sait qu'il y en aura d'autres, autant le premier paraît éternel.
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J'entendais parfois des filles célibataires se demander comment elles feraient si elles ne rencontraient jamais l'homme de leur vie. Elles n'avaient pas la réponse.
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...l'amour nous donne parfois l'impression de ne jamais grandir mais il y a de grandes chances pour que ce soit l'inverse. On a toujours seize ans, on a toujours nos journaux intimes criants de vérité au fond du coeur, on a toujours nos premières amours en ligne de mire et la peur de vieillir. C'est aussi la peur de vieillir, et sans doute celle de l'avenir, qui nous ramènent à hier avec autant d'énergie.
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On est comme on est, des êtres humains avec des défauts, et ces défauts aussi font l’amour, parce que le plus important dans l’échange du plaisir sexuel, c’est d’être soi, d’être quelqu’un, d’offrir sa personnalité, ses particularités, d’être différent de la voisine ou du mannequin en couverture, tout comme on aime découvrir l’autre, ses petits truc à lui ou à elle. C’est ce que l’on dégage qui nous constitue.
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[...] parce que la vie, quand on y pense, c'est plus pétillant que le champagne.

(Julio Iglesias)
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J'aimerais que mon corps fonde, que tous les corps fondent, que porter la vie ne soit qu'un gros malentendu, que la grossesse n'existe pas, que les ventres n'aient aucun défi, rien à porter, j'aimerais que les enfants s'achètent ou se commandent, se dessinent ou se cultivent. Dans les choux, les roses, au fond d'un immense jardin. J'aimerais que les cigognes existent et que les naissances ne dépendent plus jamais d'aucun utérus ; et si possible, qu'elles ne dépendent plus jamais d'aucun papa.
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De nombreux silences s’infiltrent dans notre conversation, comme si nous avions besoin de reprendre notre souffle, comme si l’instant était beaucoup trop lourd de sens pour le salir de propos décousus. 
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-On dirait que c'est la fin de quelque chose, dit-elle.
-Parce que c'est le début d'autre chose, si je peux me permettre un peu de banalité.
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J'aime bien avoir un doute. Des fois que le doute serait un bébé.
C'est vrai, je vais faire un bébé dans le dos de quelqu'un. Un coup bas qui pèsera lourd, un coup bas que j'irai déclarer à la mairie, qui aura un numéro de sécurité sociale et un carnet de santé, que j'inscrirai à la crèche et qui fera de grandes études...
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Oui, avoir un orgasme, c’est bien. On aime ça. Mais ne pas décrocher les rideaux, ce n’est pas grave : sur la route qui mène à la troisième tringle se trouvent des milliers de sensations plus agréables les unes que les autres, auxquelles se connecter tout au long de la promenade.
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"Et ceux qui ont un père de merde, ils l'ont demandé, tu crois ? Et oui, c'est peut-être de l'égoïsme. Mais en couple aussi, il y a de l'égoïsme. Le désir d'enfant se confond parfois avec l'envie de prouver que le couple fonctionne. On fait ça parce que c'est la suite logique d'une histoire d'amour bien bâtie et on brandit le môme comme preuve qu'on tient la route."
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Nous rions tous les trois, nerveusement pour ma part, le mariage le plus éprouvant de ma vie, désolée d’avoir eu seize ans ce soir, et tous les deux ajoutent que l'amour nous donne parfois l'impression de ne jamais grandir mais il y a de grandes chances pour que ce soit l'inverse. On a toujours seize ans, on a toujours nos journaux intimes criants de vérité au fond du cœur, on a toujours nos premières amours en ligne de mire et la peur de vieillir. C'est aussi la peur de vieillir, et sans doute celle de l'avenir, qui nous ramènent à hier avec autant d'énergie.
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Vincent poursuit la conversation, dévie sur les sentiments que Nicolas a toujours éprouvés pour Avril, sur cette fidélité dont il a fait preuve, à cinq ans il était amoureux, à dix ans aussi, à dix-huit ans aussi, jamais il n’a cessé d’y croire, sans relâche il a pensé qu’Avril serait la femme de sa vie, et aujourd’hui, c’est d’autant plus beau de constater qu’il avait raison. Me revient cette scène, scène que je n’ai pas vécue et à laquelle je n’ai pas participé – ou seulement dans l’esprit de Nicolas.
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J’ai découvert, lors du premier cours, que je pouvais me mettre à pleurer pour un rien, ou disons pour autre chose que Vincent. Ce rien, c’était le schéma du cœur qu’un prof dessinait sur le tableau avec des craies de couleur. C’était magnifique, du grand art, et moi j’essayais de recopier son chef-d’œuvre à toute vitesse sur mes feuilles blanches, mais c’était impossible, je n’y arrivais pas, je ne voyais rien, je griffonnais n’importe quoi, je me disais que j’étais foutue, que c’était le pire choix de ma vie. Si c’était ça, devenir adulte, j’étais prête à passer mon tour. Le soir venu, je n’avais qu’une envie, appeler mes parents, leur demander de venir me récupérer.
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