Caroline Pignat

Il s'agit ici du dernier voyage de l'Empress of Ireland" qui relie Liverpool à Québec. Ellie, suite à des problèmes de famille, est embauchée pour travailler à bord de ce navire, elle y rencontre Jim un marin mystérieux dont elle tombe amoureuse et vivra avec lui et des centaines de personnes le naufrage de ce bâtiment moins connu que le Titanic mais qui n'en n'a pas été moins meurtrier.

Nous revivons sous la plume de Caroline Pignat une belle histoire d'amour, mais aussi, et surtout avec réalisme et émotions la terrible tragédie de ce paquebot.

Construit sous forme de come-back, ce roman nous tient en haleine avec ces chapitres courts qui nous font, sans jeu de mots, naviguer entre le passé, le présent et l'avenir.

Les héros sont fictifs, mais après tout pourquoi n'y aurait- il pas eu des relations amoureuses réelles?

Enfin bref l'auteure nous fournit en fin de livre des informations, qu'elle a recherchées afin de donner à ce récit la véracité qu'il mérite et qui complète très bien son roman.

Il est intéressant de lire "La dernière traversée" même s'il existe d'autres livres sur ces événements qui sont nommés dans les annexes pour les passionnés des catastrophes maritimes.

J'ai été surpris, une nouvelle fois, qu'en première page, soient indiquées que des réactions de blogueuses, mais ce livre peut être lu par des hommes, la preuve.

Non messieurs, Charleston n'est pas que pour les femmes, si un sujet vous intéresse vous pouvez le lire. L'amour n'intéresserait-il que la gente féminime?

On ne parle que du Titanic, mais 3 paquebots ont sombré avec de nombreuses victimes entre les années 1912 et 1915.

Belle histoire.

J'ai aimé le début du roman, alors que quatre personnages se retrouvent confinés dans les toilettes des gars d'une école secondaire en pensant qu'il s'agit d'un exercice. Un cinquième personnage (le frère TSA de l'un des personnages déjà confiné) se joindra malgré lui à eux. Puisqu'il n'y a rien d'autre à faire et qu'ils sont dans l'incertitude (et bientôt le danger), cela les pousse à discuter et à faire plus ample connaissance en décrivant tour à tour ce qu'est leur vie, bien différente des perceptions d'autrui. Le rythme est alors lent comme une conversation hésitante entre des étrangers méfiants. Toutefois, les personnages ne sont pas du tout également intéressants (si on a rapidement de l'empathie pour Alice et Hogan, c'est moins vrai pour Isabelle, Alex et Noah). Il y a ensuite un changement de rythme et de registre dans le dernier tiers du roman, où l'action se déroule alors rapidement, les descriptions un peu brouillon nous permettent alors difficilement de suivre le fil de ce qui se passe réellement et finalement, le récit paraît peu réaliste et décevant.

Nuit du 29 mai 1914, l’Empress of Irland, reliant la ville de Québec à Liverpool, sombre au large de Sainte Luce, suite à une collision avec un charbonnier norvégien. En 14 minutes, le terrible naufrage du paquebot entraîne dans la mort 1012 personnes. Ellen Hardy, miraculeusement réchappée de la catastrophe se remémore la vie sur le bateau, ses amitiés et surtout les émois que lui a inspiré Jim, employé dans la salle des machines. Interrogée par un journaliste, Ellen révèlera peu à peu les raisons de sa présence sur le navire et les sentiments qui l’habitent.

Sous couvert de cet épisode historique, Caroline Pignat dresse le portrait d’une jeune femme forte et courageuse, qui saura s’affirmer, malgré les malheurs qui ponctuent son existence.

Ce roman se dévore. Le naufrage est décrit avec beaucoup de réalisme. Les personnages sont attachants et on ne peut que tourner les pages avec impatience pour connaître l’issue des aventures de Ellie, Jim et Wyatt.




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Encore une fois je remercie les éditions Charleston pour ce service presse. Je l’ai lu directement après « Fille de Bohème » et je me suis régalée ! Non mieux que ça, j’ai eu un énorme coup de cœur pour cette histoire ! J’ai lu ce livre en 2 jours à peine tellement l’intrigue est prenante ! Chronique d’un coup de foudre.



Pour commencer, j’aimerai souligner que j’ai adoré la construction de ce roman que j’ai trouvé particulièrement aboutie. D’emblée le ton est donné puisque nous rencontrons Ellen quelques heures seulement après le naufrage de l’Empress of Ireland. Et tout de suite de nombreuses questions se posent. Comment et pourquoi cette jeune anglaise de bonne famille s’est elle retrouvée femme de chambre ? Qui sont Meg et Jim et s’en sont ils sortis ? C’est ce que nous allons découvrir au fil du roman. Et pour cela nous allons voyager dans le temps à de nombreuses reprises. Mais à aucun moment je me suis sentie perdue. Car chaque souvenir est amené intelligemment rendant le récit très fluide. Ajoutez à cela la plume envoutante de l’auteur et vous obtenez un petit bijou. Caroline PIgnat a réussi à me faire passer par tout un panel d’émotions, à tel point que je n’ai pas pu décrocher de ce bouquin. Une fois commencé, il est impossible à lâcher, ce qui explique pourquoi je l’ai fini si tard dans la nuit.



Les personnages m’ont touchés. Leurs forces de caractère, leurs passés, leurs dévouements pour certains est sans faille et sans limite. Ellen a été reniée par son père à cause d’une erreur de parcours et recueillie par sa tante, une femme dure de prime abord. C’est elle qui décidera de l’envoyer sur le navire pour y travailler en temps que domestique. Mais malgré les difficultés, elle reste optimiste, gentille et humble. Son amitié avec Meg et sa rencontre avec le mystérieux Jim vont lui redonner le sourire. La romance sur fond tragique m’a beaucoup ému d’autant plus que Jim a de nombreux secrets (que nous découvrirons au compte-goutte). Nous sommes les témoins privilégiés de cet amour naissant mais nous savons aussi que l’inévitable va bientôt arriver…



Le naufrage en lui même m’a fait tremblé. Tout s’est passé en l’espace de quelques minutes. 14 pour être exacte… c’est glaçant ! J’ai entendu les cris d’horreur, les pleurs et j’ai vu les nombreuses victimes prisonnières de ce monstre d’acier. Je trouve que l’auteur a trouvé les mots justes pour décrire la panique sans tomber dans le larmoyant. Le rythme s’accélère dans cette partie de l’intrigue et j’ai retenu mon souffle tout le long.



Ellen va sans sortir mais pas sans séquelles psychologiques. Elle ne doit la vie qu’à son amie Meg et ne cessera de se demander « pourquoi moi et pas elle ? ». Ce qui est beau dans ce roman c’est que comme on nous l’explique à la fin du livre, l’auteur s’est inspirée de personnes réelles pour ses personnages. Cela m’a d’autant plus bouleversée et en fermant ce livre, j’avais les larmes aux yeux… C’est un très bel hommage à ce naufrage dont on entend peu parler et qui a pourtant fait plus de victimes que le Titanic…



Cependant, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’abord d’une merveilleuse histoire d’amour entre deux personnes blessées par la vie. C’est l’histoire d’Ellen, une jeune anglaise, qui a du se battre dès son plus jeune age malgré sa bonne naissance et qui va avoir un destin hors norme. Mais c’est aussi une très belle histoire de sacrifice.



J’ai été touchée en plein cœur par ce roman et ses personnages au destin tragique. Ce livre est d’une rare justesse tant du point de vue des descriptions que des émotions. J’ai été chamboulée par cette catastrophe dont je n’avais pourtant jamais entendu parler. Il faut dire que quelques semaines plus tard, la Première Guerre Mondiale était déclarée. Un très bel hommage aux victimes !
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Déjà je ne penserais jamais que j'aimerais un roman tel que celui -ci, j'ai lue ce livre en une après midi tellement j'ai été captivée par l'histoire de ce naufrage.

Un roman bien construit que j'ai trouvée totalement aboutie.



Les personnages sont attachants et m'ont touchés par leur force de caractère, leur passé, leur dévouement pour certains sans faille et sans limite.



La plume de Caroline à réussit à me faire passée un tas d'émotions, une fois commencé impossible de le lâcher.

J'avoue avoir été chamboulée par cette catastrophe que je me suis renseignée sur le sujet et c'est accablant.



Un super livre à lire et à faire connaitre.

Mon avis:



J'ai toujours été fascinée par l'histoire du Titanic, et intéressée par les catastrophes maritimes en générale. Alors lorsque j'ai su que ce roman allait retracer l'histoire de L'Empress of Ireland une tragédie dont je n'avais jamais entendu parler, j'ai tout de suite eu envie de le lire. Je remercie donc les Editions Charleston pour l'envoi de ce titre.





C'est assez ahurissant de constater que de nombreux naufrages gigantesques ayant eu lieu au cours du XXème siècle sont restés ignorés du grand public. Certaines catastrophes maritimes comme celle de l'Empress of Ireland ont été complètement oubliées, noyées entre deux autres faits d'actualité de l'époque alors que pourtant cette dernière a fait plus de morts que celle du Titanic par exemple. Je suis donc toujours ravie que certains auteurs choisissent de s'intéresser à ces faits trop longtemps ignorés afin d'en informer le plus grand nombre, parce que ces tragédies font aussi partie de l'Histoire et qu'il est important à mon sens de ne pas les occulter.



Je pensais donc que ce roman serait une lecture difficile certes, mais une lecture qui me marquerait sans doute longtemps parce que je suis très sensible aux romans dramatiques d'autant plus lorsque ceux-ci sont inspirés de faits réels. Pourtant je n'ai pas été autant touchée que ce que j'aurais pensé. Les choix de Caroline Pignat pour raconter l'histoire d'Ellen et de l'Empress of Ireland m'ont au début assez décontenancé. Il y a énormément de retours en arrière avant l'embarquement et avant l'impact du navire ce qui m'a un peu perdu, il me fallait du temps après avoir commencé un chapitre pour comprendre à quel moment de l'histoire on se situait. Ainsi le fait de réfléchir m'empêchait vraiment de m'imprégner de l'histoire qui nous était racontée.



J'ai été de plus déçue du peu de passages concernant la vie à bord de L'empress qui à mon sens sont vraiment trop peu nombreux pour que nous puissions vraiment nous imprégner de l'ambiance à bord. J'ai fait beaucoup de parallèle durant ma lecture avec le naufrage du Titanic qui est assez similaire finalement, j'avais surtout en tête des images du film dans lequel le drame survient quelques jours après le départ. Nous avons donc le temps de nous imprégner de la vie à bord, de l'histoire des passagers également alors que dans le roman de Caroline Pignat j'ai trouvé que l'on survolait rapidement ces moments là.



Ainsi lorsque l'impact survient et que le bateau commence à sombrer je n'ai pas ressenti les émotions auxquelles je m'attendais. Je suis restée assez extérieure à tout ce qui se déroulait sous mes yeux alors même que l'auteure décrit admirablement bien les faits. On a vraiment en effet l'impression de vivre en même temps que les passagers l'horreur de la situation, l'eau qui s’immisce partout, on ressent leur peur, on entend leurs cris parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils doivent faire, parce qu'ils ont peur de mourir noyés, on voit les corps flotter peu à peu à la surface de l'eau glacée, mais là encore tout se passe très vite. Finalement la traversée puis le naufrage ne concerne réellement qu'un tiers du roman et j'ai trouvé cela dommage.



En réalité c'est beaucoup plus l’histoire d'Ellen puis celle de Jim qui va être au cœur de l'intrigue, le naufrage servant en réalité de tremplin à mon sens. J'ai été surprise de la complexité du passé d'Ellen qui à la suite de la tragédie dont elle a réussi à survivre commence à raconter sa propre histoire à Steele, un homme avide de faire de ce drame les gros titres. J'ai eu énormément de mal à m'attacher à ce personnage au début car il m'apparaissait comme un être méprisable, insensible, avide de sensation à raconter pour propulser sa carrière, mais surtout comme un maître chanteur sans scrupules poussant Ellen à parler en contrepartie d'informations sur Jim l'amour de sa vie qui semble-t-il a perdu la vie sur le navire.



Puis peu à peu au fil des pages on apprend à connaitre le véritable Steele, un homme plus soucieux des autres qu'il ne le laisse voir, un homme sensible malgré tout. Je l'ai beaucoup aimé finalement parce qu'il pousse Ellen à s'ouvrir aux autres et à ne pas s'enfermer dans son chagrin, à exorciser les images qui la hantent et la culpabilité qui l'assaille depuis cette nuit tragique, mais aussi ce qu'elle cache depuis tant d'années. Steele va devenir petit à petit un confident, et j'ai été agréablement surprise de toutes les révélations que l'on apprend sur la jeune femme.



Je ne pensais pas en effet qu'elle avait eu un passé aussi difficile qui nous la montre comme une femme plus forte que ce qu'elle croit en réalité. D'ailleurs la catastrophe lui a permis de prendre d'avantage confiance en elle, elle ne se fait plus dicter sa conduite et ne laisse plus les autres prendre les décisions sur sa propre vie à sa place. Je pense effectivement que l'on ressort changé à jamais d'une catastrophe, mais surtout grandit comme c'est le cas pour Ellen. J'ai énormément été touchée par le message délivré par l'auteure qui est celui du courage et de l'espoir pour l'après, qu'il faut malgré tout continuer à avancer, car après tout si on a eu la chance de survivre n'est-ce pas pour une bonne raison ? N'est-ce pas là la chance d'oublier le passé, nos erreurs et commencer une nouvelle vie ? Repartir sur des bases solides, honorer la mémoire des morts qui eux auraient tout donné pour pouvoir continuer à vivre?



Pour conclure:

Un roman intéressant pour la lumière qu'il lève sur une tragédie méconnue, mais qui est trop rapidement abordée à mon sens par l'auteure. Cependant j'ai été touchée par l'histoire du personnage d'Ellen et par le message véhiculé après une telle tragédie, celui de ressortir encore plus fort, et de vivre intensément chaque jours qui nous ont été donnés de vivre.



Ma note: 15/20.
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Je ne vous fais pas languir trop longtemps, ce livre a été un quasi coup de cœur, oui, oui mes chers amis livrauvores, un quasi sans faute pour l'auteur !







Ellie vient d'une grand famille anglaise sauf que voilà, elle a été bannie. Pour subvenir à ses besoins, elle doit travailler. Elle a trouvé une place à bord de l'Empress of Ireland, un magnifique paquebot où elle tombera sous le charme de Jim, également employé à bord de ce bateau.







Ce voyage ne sera pas un long fleuve tranquille, on est loin de l'ambiance de la croisière s'amuse mais plus celle du Titanic... On va retrouver Ellie qui a survécu à ce naufrage. Un journaliste du New York Times veut un écrire un article dans son journal pour y relater les faits. Au départ, elle n'était pas très enclin à répondre à ses questions mais elle finira par céder parce qu'elle a envie d'en savoir plus sur l'homme qui a su conquérir son cœur bien malgré elle... Le deal est simple : elle lui raconte son histoire et en échange, il lui donnera une page par page du journal intime de Jim.







C'est ainsi que l'on va suivre Ellie sur le bateau, savoir ce qui s'est passé jusqu'au jour où tout aura basculé. Le naufrage aura eu raison de la vie de plus de 1000 personnes, passagers et membres d'équipages confondus, c'est incroyablement déstabilisant de s'apercevoir qu'autant de personnes ont péri sans qu'on le sache, du moins, sans que l'on s'en souvienne comme pour le Titanic.







Ellie est un personnage fort attachant, on ne peut que l'admirer pour ce qu'elle est devenue au fil du temps. Elle est passée du statut de jeune fille aisée et de bonne famille à une femme forte et déterminée. Bien sûr, ce sont les épreuves de la vie qu'elle devra surmonter qui font qu'elle est devenue cette femme courageuse, forte et admirable. Elle prend sa vie en main, et décide de défier la vie, la société de l'époque ; ce qu'elle a vécu est terrible, cela ne la rendra que plus forte et plus déstabilisante aux yeux de tous.







Les personnages secondaires ne sont pas en reste, ils sont intéressants, et apportent un vrai plus émotionnel à cette histoire d'autant plus que l'auteur a pris le soin de s'inspirer de personnes réelles, de personnes qui étaient réellement sur ce bateau pour leur rendre hommage à sa façon. On ressent tout le travail qui a été effectué en amont par Caroline Pignat pour nous offrir un récit de qualité.







L'histoire est sympa, les personnages attachants, l'intrigue est bonne et rondement bien menée. On se laisse vite happer par l'histoire que nous raconte Ellie, on la suit avec beaucoup d'attention et d'appréhension. Jim et Ellie ne sont pas des personnages ordinaires, on sent que plus on avance dans le récit, plus ils ont des choses à nous dévoiler. On a envie de connaître tous les secrets qu'ils nous cachent et de connaître le fin mot de toute cette histoire.







La plume de l'auteur est fluide, belle, poignante et criante de vérité ! Le rythme est soutenu ce qui rend la lecture fluide et assidue du récit. Le dénouement est au rendez-vous, les émotions incroyables ! Mon cœur est passé par tout un panel d'émotions en peu de temps tant l'auteur est doué pour les décrire.







Tout ça pour vous dire que j'ai énormément apprécié ma lecture ! D'une part, parce que j'ai appris que cette catastrophe a réellement eu lieu, d'autre part parce que l'histoire d'amour qui se cache sous ce drame est beau à vous couper le souffle.







J'ai été charmé du tout du long de ma lecture, je ne suis vraiment pas passée loin du coup de cœur ! Une chose est sûre, je vous recommande la lecture de ce petit bijou à 1000%.
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Je suis quelque peu mitigée par cette lecture.





La dernière traversée raconte l'histoire de Ellie, une jeune femme qui se fait chasser de la résidence familiale et se retrouve à embarquer à bord de l'Empress of Ireland en tant que femme de chambre. Au fil de traversées, elle va faire la connaissance de Jim, un jeune homme travaillant aussi sur le bateau. Mais, comme le nom du roman l'indique, un jour ils vivront leur dernière traversée : le bateau va faire naufrage. Et c'est cette histoire que Ellie nous raconte.



J'ai mis du temps avant de me lancer dans la lecture de ce livre. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais le résumé me tentait tellement ! Alors un jour, je me suis lancée. J'ai trouvé l'histoire vraiment intéressante, cette façon dont le personnage principal nous livre ces souvenirs de sa vie et du naufrage. Toutefois, à de trop nombreux moments j'ai trouvé l'histoire longue et j'ai vraiment dû me forcer pour poursuivre la lecture. Puis au fil des pages, entre ces moments de longueur qui m'ennuyait un peu, il y avait des moments où j'étais vraiment prise dans l'histoire et où j'adorais. Je n'avais qu'une hâte, connaître le dénouement. D'ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à une telle fin, j'ai été agréablement surprise.



Pour le coup, ce n'est pas vraiment l'histoire à laquelle je m'étais attendu en lisant le résumé, du coup, j'ai été un peu déçu. J'espérais vraiment que le fameux journal de Jim prendrait une plus grande place dans l'histoire, alors qu'au final il n'est qu'une infime partie.



Je pense que je devrais relire ce livre dans quelques temps, histoire d'avoir un oeil nouveau sur cette lecture.

Il y a 5 ans, j'ai eu la chance de pouvoir visiter le Canada et notamment le musée de la civilisation à Ottawa. Au cours de ma visite, je suis allée voir une exposition temporaire qui m'a énormément marquée. Cette exposition parlait de L'Empress of Ireland et de la tragédie qui fit plus de 1000 morts sur les 1400 personnes à bord. Le bateau a sombré en 14 minutes...

C'est une tragédie qui s'est perdue dans l'histoire, et à cause de l'histoire, puisque 10 semaines après le drame, la Première Guerre mondiale a été déclarée, faisant ainsi disparaître ce naufrage des mémoires collectives.

Mais, heureusement, des expositions et des romans comme celui-ci permettent de rappeler ce qu'il s'est passé au début du siècle, seulement 2 ans après la tragédie du Titanic.



L'auteur raconte l'histoire d'Ellie, jeune fille de bonne famille qui, suite à différentes circonstances, se retrouve femme de chambre sur l'Empress of Ireland. Elle est accompagnée de la femme de chambre de sa grande-tante, Meg. Bien vite une amitié va naître entre les deux jeunes filles.

Sur ce bateau, Ellie va découvrir le travail, mais aussi l'amitié et l'amour. Elle va grandir et apprendre à être indépendante et forte.



Nous débutons l'histoire après le naufrage, c'est la trame principale, et avec Ellie nous nous replongeons dans le passé pour découvrir ce qu'il s'est passé. Nous alternons entre les chapitres où Ellie raconte son histoire et essaie d'accepter sa condition de survivante et les chapitres sur le bateau et les événements qui ont mené à l'accident.

Le naufrage en soi ne prend pas beaucoup de pages (en même temps, en 14 minutes, il ne peut pas se passer beaucoup de choses...). Mais l'auteur a eu à cœur de nous glisser de nombreuses informations sur l'Empress, sur son fonctionnement, sur la sécurité à bord, sur les passagers, sur les survivants. Bien que ce soit romancé, on en apprend beaucoup sur l'histoire de ce bateau.



L'intrigue autour des personnages permet d'avoir un roman divertissant et de presque 400 pages. Toutefois, les trames sont un peu grossières. On voit venir de loin le passé de chacun des protagonistes et ce dont il en retourne. C'est un peu dommage que l'auteur donne autant d'indices, on perd de la surprise. Cependant, cela reste quand même agréable à lire et on passe un bon moment.

L'auteur travaille bien sur l'impact du drame sur les survivants et sur leur culpabilité d'être toujours en vie. Un point qui n'est pas toujours bien abordé. On parle souvent du drame mais pas de comment les gens peuvent se reconstruire ensuite.



À la fin de l'ouvrage, l'auteur a mis des notes sur l'Empress, sur la part de vérité et sur le romancé. Elle rend hommage aux personnes ayant vraiment existé et qui sont citées dans le roman. Elle donne plusieurs anecdotes. On voit qu'elle s'est très bien documentée sur le sujet et ce roman lui a permis de rendre hommage à toutes ces personnes et à ce qu'on se souvienne d'elles.

Bien que fort convenu, c'est un roman très intéressant pour en apprendre plus sur ce grand drame maritime canadien, un drame bouleversant qui n'a laissé aucune chance aux passagers du bateau.
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..

Si tout le monde à entendu parler du Titanic, l’histoire de l’Empress of Irland est plus confidentielle. C’est dans cette tragédie maritime que Caroline Pignat puise son inspiration.



On retrouve à bord Ellen. Malgré ses origines aisées elle se retrouve, contre sa volonté, femme de chambre à bord du bateau. Pour veiller sur elle, sa tante Géraldine a demandé à la femme à son service, Meg, d’accompagner Ellen. Les deux femmes vont apprendre à mieux se connaître et devenir de chères amies.



Ellen finit par avoir ses repères sur le bateau. Elle rencontre Jim un jeune homme qui ne la laissera pas indifférente. Mais ils ont à peine le temps de commencer une histoire que la catastrophe se produit. Le bateau sombre et tout le monde va essayer de se battre pour survivre mais ils n’y arriveront pas tous.



J’ai bien aimé cette lecture même si je m’attendais vraiment à plus d’émotion. C’est vraiment ce qui m’a manqué. Le style de l’auteur est agréable.



J’ai bien aimé la construction du récit qui mêle les périodes avant, pendant et après le naufrage. En résumé une lecture sympathique mais qui manquait d’un peu de profondeur.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..

Il y a eu plusieurs phases dans ma lecture. D’abord, j’avais beaucoup d’attentes étant donné le résumé accrocheur. Et l’entrée en scène des différents élèves (Alice qui croit être tombée dans le trou menant au pays des merveilles quand elle se réveille avec une immense peluche de lapin au-dessus d’elle) est réussie. Toutefois, les deux cents premières pages sont plus lentes. Les différentes personnalités se dévoilent dans un huis clos, mais l’angoisse ne se ressent pas, malgré les quelques coups de feu, sauf lors de la sortie d’Alice pour aller chercher son frère. Et si on s’aperçoit que chacun des personnages est complexe, on a aussi l’impression que l’autrice a trop voulu parler de tout – autisme, automutilation, différence, agressivité. Par moment, on tombe même dans la didactique.

Mais quand on arrive à 25 minutes dans le décompte, tout change. Il y a un retournement de situation particulièrement bien trouvé et les éléments dévoilés précédemment (et qui semblaient un peu éparpillés) prennent un autre sens. On comprend aussi que le tueur n’est pas là par hasard, sur un coup de tête, qu’il a un plan plus dangereux que prévu. La tension augmente alors d’un coup et le suspens dure jusqu’à la fin. Ce roman mérite donc qu’on persiste malgré le début plus difficile (on aurait pu couper un peu, le personnage d’Isabelle entre autres, n’est pas hyper cohérent et apporte peu à l’ensemble du récit).

Mon questionnement : la traduction de Rachel Martinez est efficace, mais est-ce qu’on dit vraiment « omd » plutôt que « omg »? Ça m’a perturbée…
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Dans la nuit du 29 mai 1914, l’Empress of Ireland, pris dans la brume dans les eaux glaciales du Saint-Laurent, a percuté un autre navire, le Storstad, et a fait naufrage en… 14 minutes. Seulement 465 personnes sur 1477 ont survécu. La proximité avec le naufrage retentissant du Titanic (deux ans après) et le fait que les passagers étaient un peu moins huppés expliquent probablement qu’on connaisse moins cette tragédie.

Et bien, qu’à cela ne tienne, Caroline Pignat a décidé de la raconter à travers l’histoire de son héroïne, Ellie, une jeune femme envoyée contre sa volonté sur un grand paquebot. Au début, on ne sait pas grand chose d’elle, sinon qu’elle faisait plutôt partie de la haute bourgeoisie, mais que pour une raison obscure, papa l’a mise dehors. Son histoire personnelle, comme la nuit tragique qu’elle a vécu sur l’Empress of Ireland vont nous être racontées à travers ses souvenirs et ses entretiens avec le fameux Steele, tireur de vers du nez professionnel.



Les nombreux allers-retours peuvent être perturbants au départ, mais on s’y fait assez vite. La seule chose que je regrette vis-à-vis de ce mode de narration c’est qu’il précipite parfois un peu trop le récit. J’aurais vraiment aimé que l’autrice prenne plus de temps pour évoquer le quotidien difficile d’Ellie, cette fameuse nuit de naufrage ou pour développer la relation entre elle et Jim. J’ai eu du mal à m’attacher à cette histoire d’amour qui manque un peu de réalisme. En revanche, Caroline Pignat dévoile avec talent les secrets de ses personnages au fil des pages : Ellie, dans les souvenirs qu’elle confie, Jim à travers les pages de son journal ou encore cette tante écrivaine si froide qui se révèle dans une lettre… Le roman prend vraiment sens une fois qu’on a toutes les clés.



Cette belle histoire aurait pu être un chouïa plus développée pour me plaire à 100% mais elle m’a quand même fait passer un très bon moment. Et puis je vous invite surtout à lire à la fin les notes passionnantes et truffées d’anecdotes de l’autrice sur ce fameux naufrage.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..

La dernière traversée s’inspire d’un tragique naufrage méconnu, celui de l’Empress of Ireland. L’une des catastrophes maritimes, les plus mortelles du Canada. Sur ce fond historique, nous découvrons l’histoire d’Ellie, une jeune fille de bonne famille qui se retrouve à devoir travailler sur l’Empress of Ireland qui relie le Canada à Liverpool. Le lecteur ne découvre pas tout de suite (mais bien plus tard) les secrets qui l’on poussée à devenir femme de chambre. Entre amitié, amour et drame, Ellie ne cessera pas de voir sa vie chamboulée.



L’histoire de La dernière traversée m’a bouleversée. J’ai adoré chaque chapitre, chaque phrase et chaque révélation dans cette fresque historique riche en secrets et en drame. Caroline Pignat a contruit son récit d’une manière particulière. La narration n’est pas linéaire, on oscille entre passé et présent et cela nous donne l’impression de lire un puzzle que l’on reconstruit petit à petit, jusqu’à ces derniers chapitres qui mettent en scène toute le talent de l’auteure.



Caroline Pignat réussit à nous offrir un récit passionnant et poignant. Je suis tombée sous le charme d’Ellie et j’ai adoré la voir évoluer et grandir. D’enfant elle devient femme, sa force de caractère va lui permettre de traverser les tragédies qui ponctuent sa vie. Le naufrage, cette expérience qui va lui faire frôler la mort la marquera pour toujours. Je suis tombée amoureuse du mystérieux Jim qu’Ellie rencontre sur l’Empress of Ireland, secret et très mystérieux. J’ai aimé faire la connaissance du journaliste Steele et bien d’autres encore.



J’ai apprécié l’intelligence avec laquelle Caroline Pignat construit son récit. Elle ne se focalise pas que sur le naufrage. Même s’il est présent comme élément central du récit, le lecteur suit également la vie d’Ellie et découvre petit à petit son passé et ses secrets. La seconde partie du roman nous présente la vie post-naufrage d’Ellie. Dès lors, le livre se transforme en un véritable pages-turner. J’ai même versé ma petite larme en découvrant la triste histoire de notre très chère Ellie. J’étais loin d’imaginer la véritable nature du lourd secret qu’elle cachait.



Grâce à une plume fluide, véritable pages-tuner, Caroline Pignat nous livre un récit poignant à travers un personnage fort, que l’on voiT grandir sous nos yeux. Émue, bouleversée et conquise, j’ai adoré lire La dernière traversée une magnifique fresque historique, un arc-en-ciel d’émotions.
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Ellen, jeune femme de chambre au lourd secret survit au naufrage de l'Empress of Ireland, bateau sur lequel elle a rencontré un jeune homme mystérieux, Jim, lui aussi employé de la compagnie. Cependant elle ignore si ce dernier a survécu à la tragédie... Suite au naufrage, un journaliste souhaite recueillir le témoignage de la jeune Ellen et lui promet de lui transmettre le journal intime de Jim si celle-ci accepte. Commence alors pour Ellen une quête pour savoir si Jim a survécu, quête qui fera remonter à la surface ses choix passés et son secret....

Avec moi, les histoires publiées par les éditions Charleston ça passe (La Plantation) ou ça casse (les lettres de Rose). Pour ce roman, j'avoue que je suis totalement conquise et cela pour plusieurs raisons :

- Tout d'abord, cette histoire m'a permis de découvrir un événement dont je n'avais pas connaissance (les compléments d'information en fin de livre donnant des explications sur cette méconnaissance collective sont également très intéressants) et j'ai appris beaucoup de choses notamment sur le fonctionnement d'un paquebot de croisière et sur le naufrage en lui-même.

- Ensuite l'histoire d'amour proposée par l'auteur n'est pas mièvre (c'est souvent ma plus grande hantise quand je commence un roman historique fondé sur une histoire d'amour), elle prend une place importante dans le récit mais n'est au final qu'un pan d'une histoire beaucoup plus complexe que l'on pourrait croire au prime abord. Les sentiments sont traités avec beaucoup de réalisme ce qui rend l'histoire belle.

- Les personnages sont intéressants et attachants. Ils ont chacun leur secret : on les devine assez aisément mais ce n'est pas grave car le roman arrive à nous accrocher de différentes manières et ne tient pas aux seules révélations pour nous donner envie de connaître la suite. On suit trois êtres humains avec leurs qualités et leurs défauts qui font des choix parfois discutables mais que l'on finit par comprendre.



En conclusion, ce roman nous permet de découvrir un événement peu connu tout en nous proposant une belle histoire pleine de tendresse mais aussi dénonciatrice des travers de la société du début du XXe siècle. Et tout cela, sans aucune mièvrerie ! Bref un roman historique construit autour d'une histoire personnelle comme je les aime !

Une histoire d’amour sur fond de catastrophe maritime…



Dans cette histoire, nous suivons la jeune Ellen qui est issue d’une prestigieuse famille et qui est pourtant amenée à travailler comme bonne sur l’Empress of Ireland. On la retrouve alors qu’elle a survécu au naufrage de ce dernier. Questionnée par un journaliste, elle va être amenée à dévoiler son histoire et ses secrets dans l’unique but de recevoir, en échange de son témoignage, des feuilles arrachées du journal intime de Jim, un ouvrier du bateau dont elle est tombée amoureuse.



J’ai énormément aimé ce livre. On aborde plusieurs aspects différents du début du XXè siècle : la place des femmes, la différence de classes, les mœurs de l’époque,etc… Cela m’a beaucoup plu. On va bien sur suivre Ellen lors de sa vie comme bonne sur le bateau et puis on va être amené à vivre avec elle sa dernière traversée et donc le naufrage qui a coûté la vie à plus de 1000 personnes, passagers et membres d’équipage compris (il y a d’ailleurs eu plus de décès côté passagers sur le Titanic !). Il s’agit d’un naufrage dont on ne se souvient pas vraiment et j’ai apprécié ce livre qui nous le rappelle, comme un devoir de mémoire.

Le début du XXè siècle, c’est aussi la première guerre mondiale et c’est surement à celle-ci que l’on doit l’oubli de cette grande catastrophe maritime car elle a été déclarée moins d’un an après.



J’ai vraiment adoré le personnage d’Ellen qui se transforme lentement d’une jeune fille aisée sous le joug de sa famille en une femme forte et déterminée. Sa transformation se fait bien sur par les épreuves qu’elle est amenée à devoir surmonter. Elle prend sa vie en main, armée de tout son courage, et défie les mœurs de la société dans laquelle elle évolue. La jeune femme se redécouvre et apprend à s’affirmer.

Ellen est vraiment au cœur du récit, mais cela ne nous empêche pas de nous attacher à de nombreux personnages secondaires ! En effet, ces derniers sont vraiment bien décrits et on ressent toute la douleur de la perte de certains du côté d’Ellen.



Le côté psychologique est vraiment très intéressant. On va retrouver le syndrome du survivant qu’il était vraiment nécessaire de citer dans ce récit.

Ce que j’ai aussi énormément apprécié, c’est le fait que beaucoup de personnages étaient en fait inspirés de personnes qui étaient réellement sur l’Empress of Ireland. C’est un énorme point positif et cela montre toute l’étendue du travail de recherche de l’auteure qui a pu retrouver toutes ses références dans les témoignages des survivants.



Côté intrigue, on est tout de suite happé par l’histoire. On a toujours envie d’en savoir davantage sur la relation entre Ellen et Jim, mais aussi de découvrir tous les secrets de la jeune femme. De plus, on sent dès le départ un lourd passé chez l’un et l’autre qui les torture et on a vraiment envie d’avoir le fin mot de l’histoire.



On se trouve ici au cœur d’un voyage maritime poignant, criant de faits réels.

Le récit tient un bon rythme et le dénouement est plein de surprises. J’ai été totalement charmée par cette histoire malgré le fait qu’elle raconte une catastrophe effroyable. L’auteure fait en sorte de nous faire passer par un panel d’émotions différentes de par les nombreux thèmes abordés.



J’ai beaucoup aimé La dernière traversée qui m’a permis de découvrir l’histoire d’une catastrophe maritime méconnue. L’histoire d’amour sous-jacente ainsi que la singularité et la force des personnages m’ont vraiment beaucoup plu. J’ai été plus que charmée par cette histoire aux nombreuses surprises qui n’est pas passée loin du coup de cœur !
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Ce roman est un condensé d’émotion comme je n’en ai pas lu depuis longtemps, je n’ai pas réussi à me décrocher de ce roman. Je pense que le personnage d’Ellie en est pour quelque chose; alors qu’elle est rejetée par sa famille elle arrive à rester douce, humble et par la force des choses elle va passer du stade enfant à femme. Dés le début j’ai su qu’elle avait un secret mais je n’aurai jamais pensé à celui-ci et il est vrai que l’auteur nous cache bien ses révélations.



Le début du récit peut paraître un peu long car on fait connaissance avec les personnages, on découvre l’histoire du bateau et du naufrage. Pour ma part je n’ai ressenti aucune longueur car j’ai aimé apprendre cette histoire, de plus la plume de l’auteur est fluide et j’ai tourné les pages sans m’en rendre compte ( le syndrome du encore une page je l’ai vécu 😉 ). De plus l’histoire n’est pas mise en un bloc, elle est racontée par parcimonie. En effet nous avons une alternance dans le récit ce que nous apprenons sur le naufrage c’est lorsque la jeune fille se confie au journaliste, le reste du temps nous avons la vie d’Ellie au moment présent . Ceci permet de ne pas alourdir l’histoire.



Puis à la deuxième moitié du livre nous suivons la vie post naufrage de Ellie et ses révélations sur sa vie et son passé. A partir de là j’ai dévoré le livre, étant attaché à elle j’ai voulu vite connaitre sa vie et j’ai été plus que chamboulé, j’en ai même pleuré ( je suis une fille sensible moi ). De plus dans cette partie Ellie se montre en tant que femme qui sait ce qu’elle veut et j’ai préféré la voir comme ça qu’en victime.



En conclusion l’auteur grâce à une plume légère et addictif rend un bel hommage à ce naufrage et ses victimes peu médiatisé et oublié, un roman tiré de fait réel qui va vous chambouler, attendez vous à être emporté dans cette vague d’émotions et d’amours.
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ça pourrait faire penser à Titanic mais ça n'est pas ça. Bien sûr l'histoire est très romancée car on imagine difficilement une aristocrate entraînée sur un cargo pour expier sa faute et d'ailleurs on ne comprend pas pourquoi elle devrait l'expier puisque tous ignorent qu'elle a été commise ? L'écriture est agréable et puis on se laisse emporter malgré tout.

Bien au-delà de l’intrigue habilement construite — et malheureusement brûlante d’actualité —, c’est cette découverte progressive qui rend le livre intéressant.
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Caroline Pignat réside dans la région d’Ottawa. Enseignante au primaire, elle a écrit de nombreux livres pour enfants et pour jeunes adultes, et a reçu des distinctions prestigieuses telles que le Prix du Gouverneur Général. La version originale anglaise de ce roman, Unspeakable, a été dans la short-list du prix Red Maple Award.

La dernière traversée est une histoire d’amour à la fois belle et cruelle, de celles qui résonnent longtemps chez le lecteur. On ne peut que s’émouvoir des pertes et des luttes endurées par la jeune Ellen, de son sentiment de culpabilité à s’être sortie vivante de la plus grande catastrophe maritime survenue au Canada, deux ans seulement après celle du Titanic. Plus émouvante encore, c’est sa force de caractère et de sa détermination à aller de l’avant après l’horreur de la tragédie qu’elle a vécue qui emporte le lecteur et fait battre son cœur…

« C’est exactement ça, une tragédie : tragique. Mais si on pense constamment à l’absurdité de ces événements, si on se complaît dans notre peine et nos regrets, si on se laisse faire, on va couler dans les profondeurs et l’obscurité. »

D’abord réticente à raconter son histoire, Ellen finira cependant par confier son expérience traumatisante à Wyatt Steele, journaliste au New York Times qui, en échéance de son témoignage, acceptera de lui livrer une à une les pages du journal de Jim, retrouvé dans les décombres du paquebot…

Au fur et à mesure de sa confession, c’est une Ellen prostrée, exsangue et désemparée qui abandonnera finalement son sentiment de culpabilité, ses regrets et son lourd secret pour devenir une jeune femme fière et forte, déterminée à mener le cours de son existence selon ses propres choix.

« J’ai longtemps vécu une existence qui ne m’appartenait pas. J’avais laissé quelqu’un d’autre écrire ma vie. Je portais les vêtements que je devais porter. J’agissais comme je devais le faire. Je parlais comme on me l’avait enseigné. Je laissais les autres me dicter qui j’étais. »

Alors qu’elle tente de s’affranchir du joug de sa famille et des conventions sociales de son époque, Ellen affrontera les épreuves que la vie lui réserve sans jamais faillir ni perdre courage. Malgré son jeune âge, c’est un modèle de dignité, d’abnégation et de force de caractère qui pourraient en remontrer à beaucoup de jeunes filles d’aujourd’hui !

La dernière traversée est une histoire d’amour poignante, un roman puissant, d’une rare intensité dramatique. Véritable leçon de courage et d’espoir, l’histoire terrifiante d’Ellen et son cheminement intérieur pour renouer avec le bonheur rappellent, si besoin était, que la vie, qu’elle soit tissée de rires ou de larmes, vaut toujours la peine qu’on la réinvente. C’est juste magnifique !

« Nous écrivons notre vie avec les choix que nous faisons. Que cela nous plaise ou non, c’est cela qui deviendra notre histoire. Il y a des passages tristes, d’autres qui nous révulsent, d’autres encore qui sont tout simplement embarrassants. Mais les récits doivent être partagés, transmis et remémorés, même ceux qui nous terrifient ou nous font honte. Particulièrement ceux-là, je crois. Parce que si nous n’apprenons rien d’eux, nous les revivons encore et toujours. Nous restons coincés dans un chapitre de notre vie. »
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