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Critiques de Caroline Rolland-Diamond (8)
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Black America

Mouvements, revendications et luttes radicales, la face afro-américaine des USA



Dans son introduction « La lutte des Africains-Américains au delà du mythe », Caroline Rolland-Diamond parle de Rosa Parks, Martin Luther King et de Malcom X, trois noms pour mémoire du long combat des populations noires étasuniennes pour l’égalité, le « cœur d’un récit héroïque de l’histoire africaine-américaine ».



Arrivée des premiers esclaves africains, guerre de Sécession, émancipation des esclaves noirs, période de Reconstruction, « A la fin de la Reconstruction un redoutable système d’oppression raciale fut progressivement mis en place dans le sud du pays. Fondé sur la violence, la ségrégation raciale et la privation du droit de vote des résidents noirs, ce système surnommé « Jim Crow » dura jusqu’en 1965 ».



1954 et l’arrêt de la Cour suprême déclarant la ségrégation inconstitutionnelle et moralement indéfendable, le mouvement des droits civiques, les boycotts d’autobus, les sit-ins, Freedom Rides, les manifestations pour traduire dans la pratique la décision de justice, Martin Luther King, Civil Rights Act, Voting Rights Act, les révoltes de la jeunesse noire des ghettos du Nord à l’été 1965, le Black Power…



Il ne faudrait pas que cette période (1954-1965) occulte l’histoire longue des luttes des Africain-e-s-américain-e-s, que la mémoire collective réduise cette période du mouvement des droits civiques à « l’opposition construite entre Martin Luther King le pacifiste et Malcom X le violent »



Comme l’indique l’auteure, la première vague d’études sur le mouvement noir dans les années 70 met l’accent sur cette opposition, sur l’histoire institutionnelle du mouvement noir et sur le rôle des grandes organisations de défense des droits civiques. Dans les années 80 et 90, d’autres analyses sont produites. Elles prennent en compte le produit de l’action d’institutions dans les communautés noires sur le long terme, le rôle joué par les innombrables militant-e-s de la classe ouvrière, mais restent centrées sur la décennie allant de l’arrêt Brown à l’adoption du Voting Rights Act et sur les droits civiques comme lutte contre la ségrégation légale, le système « Jim Crow » dans le sud.



Caroline Rolland-Diamond indique que ces deux types d’études laissent de coté les mobilisations des populations noires en dehors du Sud et idéalisent la période 1954-1965 au détriment de la période suivante 1965-1975. « Contre une telle vision délégitimant à la fois l’activisme africain-américain dans le Nord et la tradition politique radicale, une nouvelle lecture a vu le jour : celle du « long mouvement pour les droits civiques » … et de la « lutte des Noirs pour la liberté et la justice » ». Et cette nouvelle lecture, plus englobante permet de « réintroduire les luttes sociales et économiques des Noirs occultées par la conception étroite « des droits civiques » ».



Il faut de plus ajouter que le découpage luttes sociales-luttes économiques-luttes politiques réduit/simplifie les enchevêtrements des actions et des structurations autonomes, valorise ou dévalorise – en scindant parfois artificiellement des niveaux d’actions ou de revendications aux temporalités différentes – des formes de luttes et des groupes actifs en fonction de prisme « idéologique ».



L’auteure parle de la transformation de la chronologie et de la géographie du mouvement noir, des luttes des Africains-Américains – non limitées au Sud – précédant la mobilisation massive pour les droits civiques, des ambitions plus radicales que la seule suppression des barrières légales à l’égalité de traitement.



« C’est dans cette perspective historiographique du « long mouvement pour les droits civiques » que s’inscrit ce livre. Mais il pousse plus loin en amont l’analyse en retraçant le combat des Africains-Américains à partir de l’émancipation des esclaves en 1865 plutôt que de la faire commencer aux années 1930 ou à la Seconde Guerre mondiale ». J’ajoute que le rôle des populations noires dans la lutte contre l’esclavage reste sous-estimée.



Caroline Rolland-Diamond met en perspective historique longue les deux grandes « traditions » de mobilisation individuelle et collective des Noirs : « la tradition d’orientation libérale ou réformiste qui s’appuie sur les institutions du pays pour revendiquer l’égalité de traitement et l’inclusion sociale, et la tradition radicale qui critique sévèrement ces mêmes institutions et réclame une transformation profonde de l’économie et de la société américaines ». Ces deux orientations ont coexisté sur la longue durée.



Racines du nationalisme noir, diversité des expressions, « nation dans la nation », autonomie socioculturelle, autodétermination, autodéfense armée, entremêlement des deux grandes orientations et spécificité des événements et des périodes historiques. Activité « réformiste » et radicale, nationalisme et amélioration des conditions de vie et volonté d’ascension sociale.



Contre une longue invisibilité, l’auteure souligne la place des femmes, l’activisme des femmes noires, les Africaines-Américaines de la classe ouvrière, la « solidarité raciale » et la conscience de leur oppression spécifique en tant que femmes, les luttes quotidiennes et celles pour la conquête du pouvoir.



Elle parle aussi de culture, « culture politique oppositionnelle », d’historicisation des mobilisations, des divergences de classe et de leurs impacts dans cette « société construite sur l’opposition raciale », de refus d’une vision romantique de la résistance, de la place du racisme et des autres relations sociales et économiques, des ouvriers et des ouvrières agricoles et industriels, des domestiques, des membres des « élites », de créativité, de diversité géographique…



Il m’a semblé nécessaire de m’attarder sur l’introduction, le cadre du livre, l’imbrication des luttes et des orientations des différents groupes sociaux. Chacun-e pourra se rendre compte que ce choix est tenu tout au long de l’ouvrage et qu’il donne de l’épaisseur, rend compte de la complexité et des multiples facettes des combats, des formes d’auto-organisation et des contradictions internes au(x) mouvement(s) d’émancipation des populations noires.



Sommaire :

Sauver son humanité à l’ère Jim Crow (1865-1975)

« New Negro » (1915-1929)

Mobilisation sur tous les fronts (1930-1945)

« Nous voulons juste être libres » (1945-1960)

Liberté et justice maintenant (1960-1965)

A la conquête du pouvoir noir (1965-1975)

Un combat inachevé (depuis 1975)



En épilogue « Mieux reste insuffisant », Caroline Rolland-Diamond revient sur les mobilisations de 2014-2015, le racisme dans les institutions (dont la police), le mouvement « Black Lives Matter », les centaines de milliers d’Africains-Américains privé-e-s du droit de vote, les statistiques des personnes vivantes sous le seuil de pauvreté… « Better is still not enough »



Je souligne la qualité des analyses de Caroline Rolland-Diamond, le choix de n’oublier ni les luttes des femmes ni celles des ouvrier-e-s, le refus de ne pas prendre en compte les divisions sociales et les intérêts divergents dans le cadre d’une société vertébrée par l’opposition raciale, le souci d’historiciser les différents moments de lutte et d’en souligner les spécificités et les continuités.
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Chicago : le moment 68 : Territoires de la ..

En introduction Caroline Rolland-Diamond présente le projet de son étude, la double ambition de son livre « il permet d’appréhender le fonctionnement de cette répression bicéphale contre un mouvement jugé d’autant plus dangereux par les autorités nationales et municipales qu’il mobilisait une grande partie de la jeunesse étudiante (donc l’avenir du pays) autour d’un rejet total du système sociopolitique américain, au nom de la construction d’une société plus juste, fondée sur le principe de la démocratie participative. Il entend en outre redonner à la répression sa place dans le déclin de la contestation étudiante au début des années 70 ». Elle ajoute aussi « L’originalité du projet entrepris tient à la prise en compte, dans une même monographie, des formes d’activisme manifestées sur les différents campus de la ville et des liens tissés entre les milieux étudiants, toutes origines ethniques confondues, seule approche permettant de comprendre la force du défi qu’à posé le mouvement étudiant aux pouvoirs publics locaux et nationaux. »



Le livre est divisé en quatre partie « Les bombes du Vietnam explosent ici », « Le mouvement étudiant contre le racisme », « Du campus à la rue : 1968 » et « La contre-offensive des pouvoirs publics » complétés par une riche iconographie.



Caroline Rolland-Diamond analyse la naissance du mouvement. La contestation de la guerre se combine rapidement à la dénonciation de la complicité institutionnelle des université. L’auteure montre le rôle du Students for a Democratic Society (SDS), du Students Against the Rank (SAR) ou de la Nouvelle Gauche.



Elle insiste sur le moment où la surveillance (dont l’infiltration d’informateurs au sein du mouvement) « Ce serait donc seulement au moment où le mouvement passa du campus à la rue, dans un double contexte de la radicalisation de l’activisme estudiantin et de l’élargissement du mouvement anti-guerre à un nombre grandissant de militants des droits civiques et représentants du monde ouvrier que la surveillance des activités des protestataires commença véritablement…. »



Il conviendrait de mener une étude sur les pratiques policières en regard du fonctionnement très particulier, pour un-e européen-ne, de la « démocratie étasunienne », du concept de « liberté individuelle » élargi à la négation de la « liberté collective » ; du droit d’organisation institutionnellement différent de ce que l’on retrouve en Europe, en particulier une très forte limitation des droits syndicaux.



L’auteure analyse les liens entre « l’anticommunisme » irriguant la vie publique et le rôle des médias dans la couverture des événements et des actions du mouvement étudiant.



J’ai particulièrement été intéressé par la seconde partie de l’ouvrage « Le mouvement étudiant contre le racisme » et les développements sur le Black Power, les liaisons entre « Pouvoir noir et pouvoir étudiant » les impacts, de ce que l’auteure nomme l’idéologie du Black Power, sur le SDS et plus globalement sur le mouvement et sur l’Université. Ici aussi il conviendrait de faire un retour analytique, qui ne pouvait être l’objet de ce livre, sur la question de l’auto organisation et du Nationalisme Noir. Je pense que les problèmes posés sont plus larges que les ”simples” « aspirations des noirs américains à l’autodétermination et au contrôle de leurs propres destinées. »



Puis l’auteure traite de élargissement du mouvement « Du campus à la rue », du climat de violence, des problèmes de justice sociale et de justice raciale, des relations avec la « contre-culture » et de l’échec de l’élargissement aux usines. Elle termine cette troisième partie par « Le choc de la convention nationale démocrate ».



La dernière partie est consacrée à « La contre-offensive des pouvoirs publics » qui se termine par « Le déclin rapide du mouvement étudiant ». Caroline Rolland-Diamond ne néglige pas de signaler l’apparition des groupes féministes.



En conclusion, l’auteure insiste sur plusieurs points :



■« cet activisme n’était pas que l’expression d’une opposition croissante à une guerre jugée immorale et illégale, à laquelle les étudiants refusaient de participer. »

■« la mobilisation contre la guerre témoignait-elle également de la sensibilité d’un grand nombre d’étudiants aux inégalités socio-économiques, une préoccupation qui s’inscrivait dans le prolongement des manifestations d’activisme contre les discriminations raciales et pour l’égalité. »

■« La popularité croissante de l’idéologie du Black Power chez les jeunes Noirs dans leurs quartiers et à l’université transforma profondément le mouvement étudiant de Chicago. »

■« Souligner les ambitions locales de l’activisme estudiantin de l’époque de la guerre du Vietnam permet seul de comprendre pourquoi ce mouvement suscité une répression aussi forte. »

■« les étudiants activistes contribuèrent à favoriser l’émancipation progressive des électeurs afro-américains de l’emprise de la ”machine”. »

■Cette étude donne « un nouvel éclairage sur les processus qui ont permis cette révolution conservatrice » et « Ce faisant, elle entend souligner l’importance des analyses de l’activisme estudiantin et redonner sa place, dans le champ des études historiques, à l’université comme lieu du politique. »

L’image rapprochée, le zoom, permet de mieux comprendre les évènements locaux, comme déroulements particuliers, comme mobilisations concrètes des individu-e-s. Il ne faudrait cependant pas oublier que le « moment 68 » ne peut être réellement compris que par des aller-et-retour entre une approche globale ( dimension planétaire ) et des analyses géographiquement/politiquement plus circonstanciées.



Tant par son sujet que par son traitement, l’ouvrage de Caroline Rolland-Diamond comble un vide et nous aide à saisir les déclinaisons locales, forcement irréductibles aux autres moments de cette « secousse » qui a ébranlé le monde dans les années 68.



Pour une vision plus générale, mais néanmoins limitée, je renvois à l’ouvrage La France des années 1968, Une encyclopédie de la contestation (Syllepse, Paris 2008)



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Black America

Quelle déception. La condition des Noirs en Amérique de l’esclavagisme à nos jours. Je m’attendais à de l’humain, des combats, des témoignages……J’ai eu droit pendant 500 pages à une longue litanie de sigles, qui présentent les groupes créés pour la défense et les droits des Noirs. Noirs qui sont appelés « Africains-Americains » durant tout le livre, histoire d’alourdir le style. Alors bien sûr bravo pour la documentation, et l’historique mais, en dehors de quelques exemples l’humain n’est pas là. Les 100 dernières pages ne sont que l’énumération des sigles utilisés, très long, trop long. Déçue. Le travail historique est parfait, bien sûr que l’on voit la lente et difficile avancée des droits, pour les « Africains - Américains » la très lente évolution même, mais manque d’humanité

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Black America

Remarquable ouvrage. L'autrice maitrise de fond en comble son sujet. On a donc un travail historique très solide, constamment passionnant en particulier pour la première partie, le moins connue. On soulignera qu'il s'agit d'une histoire incarnée par des figures nombreuses et méconnues. La place des femmes dans le combat afro-américain est ainsi frappante, reléguées souvent au deuxième plan par exemple par des leaders plus charismatiques qui avaient un rêve (je ne veux dénoncer personne).

Un livre indispensable pour aller notamment à la source de la violence policière qui s'exerce aux Etats-Unis et ailleurs.
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Black America

Caroline Rolland-Diamond propose une impressionnante synthèse qui dégage, derrière les oppositions, les lignes structurantes d’un combat de deux siècles, et toujours en cours.
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Etudiant(e)s du monde en mouvement : Migrat..

« Ce livre a pour ambition de présenter conjointement deux niveaux d’analyse souvent étudiés de manière séparée : celui des migrations et émigrations étudiantes d’une part et celui de l’organisation des étudiants en mouvement(s) de toute nature, aussi bien associative, politique, confessionnelle et syndicale, que culturelle ou informelle de l’autre. »



L’ambition de cet ouvrage est de rappeler à la lectrice et au lecteur « que ces études et réflexions ancrées dans le passé sont avant tout là pour enrichir notre réflexion contemporaine sur un acteur et des enjeux qui restent au cœur de la construction et de l’avenir des sociétés contemporaines : l’étudiant et son rapport à l’international. »



Outre un avant propos de Robi Morder et Caroline Rolland-Diamond, le livre comporte une introduction « Échanges, influences, adaptations » et deux parties « Internationalismes organisés et territoires », complétée de témoignages et d’une iconographie et « Migrations étudiantes et sociabilité : les années 1930 ».



De la première partie, quelques éléments ayant attirés mon attention.



Claudie Weill dans « Migrations internationales et mouvements étudiants » souligne les similitudes des migrations étudiantes en regard de l’ensemble des migrations internationales, « dans l’ensemble, elles émanent plutôt de pays où le système d’enseignement supérieur est moins développé pour se diriger vers des pays où il l’est davantage, où les capacités d’absorption semblent plus grandes. L’autre aspect est celui de l’accueil réservé aux étudiants migrants, de leurs relations avec les populations étudiantes autochtones : on y retrouve des phénomènes de rejet semblables à ceux qu’on a pu observer en milieu ouvrier et pour les mêmes raisons ». Elle prend en compte aussi, les cadres de « formation d’intelligentsias nationales » ou les conséquences de la forte scolarisation des Juifs, en regard des autres populations, en termes d’explications, pour certaines migrations.



David Colon présente le versant catholique d’organisations étudiantes « Pax Romana ». Cet article est « complété » par celui de Charles-Edouard Harang « La jeunesse étudiante chrétienne, les jeunes étudiantes chrétiennes de France et d’Afrique noire face à l’émergence du tiers monde ».



Eithan Orkibi et Uri Cohen « Les mouvements étudiants israéliens de la guerre des six jours à la guerre de Kippour (1967-1973) : agir et réagir à la lumière des modèles d’activisme étrangers » font ressortir le caractère très particulier, j’ajouterais à cause de l’idéologie sioniste, des mobilisations étudiantes « juives-israéliennes ».



J’ai particulièrement apprécié l’article de Caroline Rolland-Diamond sur « Le mouvement ouvrier américain face à la contestation internationale du moment 68 », dont l’émergence du mouvement d’opposition à la guerre du Vietnam, le traitement médiatique de la radicalisation du mouvement, les divisions internes et la répression étatique, sans oublier « Le rêve internationaliste, né avec la guerre du Vietnam et le développement concomitant de mouvements étudiants dans de nombreux autres, a été de courte durée ». A lire, en complément son ouvrage sur Chicago (Caroline Rolland-Diamond : Chicago : le moment 68. Territoires de la contestation étudiante et répression politique, Editions Syllepse, Paris 2011)

Je souligne aussi le témoignage de Jiri Pelikan « De la guerre froide au dégel… levers de rideau ».



La seconde partie « Migrations étudiantes et sociabilité : les années 1930 » me semble plus essentielle. Sont traités, entre autres, l’image des étudiants étrangers, les étudiants étrangers et coloniaux à Toulouse, les étudiants polonais à Lyon de 1935 à 1945, le contrôle des étudiants Juifs à Strasbourg, ou l’Institut lillois d’expansion universitaire et de patronage des étudiants étrangers. Je souligne aussi l’article de Victor Karady « L’accueil promu, puis perturbé : les étudiants juifs de l’est européen dan les universités de la 3e République » Ces différentes analyses permettent de se faire une idée des situations des « étrangers » étudiants, des phénomènes d’insertion ou de rejet.



A l’heure de la massification des études dites de troisième cycle, et de sa remise en cause partielle par les politiques néolibérales, des migrations étudiantes plus importantes que dans les années 30, malgré les politiques de fermeture sélective des frontières, ou des échanges permis par les nouvelles techniques de communication, ce livre permet des regards souvent très intéressants sur des situations et histoires du siècle passé.



L’actualité des luttes, à l’université, contre les politiques néolibérales, comme par exemple au Chili ou au Québec, la place des étudiant-e-s dans les révolutions arabes, les remises en cause néolibérales sur l’université, soulignent d’autant plus la « faiblesse » persistante de l’organisation internationale étudiante.
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Etudiant(e)s du monde en mouvement : Migrat..

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Chicago : le moment 68 : Territoires de la ..

Dans un ouvrage consacré au mouvement de contestation dont la métropole américaine fut le théâtre entre 1965 et 1973, Caroline Rolland-Diamond révèle l’étendue de la répression et la constitution d’alliances improbables par-delà les limites des campus. Un regard français sur les événements met en évidence les similarités du moment 68 de part et d’autre de l’Atlantique.
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