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Critiques de Caroline Vié (33)
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Dépendance day

L'on a coutume de dire au sujet de la Litterature francaise qu'elle ne mérite pas que l'on s'y attarde , eh bien l'on a grandement tort .

De prime abord ce livre , deuxième roman apres Brioche de Caroline Vie , critique de Cinéma de qualité , n'attire pas trop le lecteur lambda .

En effet la thématique est sombre , peu engageante , eh bien on a encore tort .

Sur la maladie d'Alzheimer l'on a pu voir tout et n'importe quoi , Caroline Vie arrive donc avec çet opus sur un terrain largement connu.

Et pourtant ...

Çet opus c'est un cri d'amour déchirant , un amour qui se meurt , détruit par cette maladie , qui emporte l'être aimé , vers des rivages inconnus ...

Le style de Caroline Vie c'est très frontal , a l'image de Brioche elle ne prend pas de gants avec le lecteur , préférant la percussion directe au ton "supermarché ".

Il est certain qu'ici l'on est en présence d'un texte qui demande une implication de la part du lecteur , il faut aller le chercher ce livre , il ne se prête pas à une lecture de plage ou à une approche de romans de supermarchés .

Oui il faut s'investir , parce que Caroline Vie est exigeante avec le lecteur , elle le malmene, le pousse dans ces retranchements , et c'est d'ailleurs ce qui fait en grande partie l'intérêt de ce livre .

On a dans les mains un objet littéraire de qualité , une œuvre tragique , forte , qui vous prend dans ces lianes , et vous laisse avec le sourire du lecteur qui est heureux de ne pas avoir était pris pour un idiot .

C'est une œuvre qui peut interroger le leçteur sur sa propre situation par rapport à la maladie , par rapport à sa vision de celle ci , ce n'est clairement pas une œuvre anecdotique .

Il faut saluer l'effort de Caroline Vie , qui porte à bout de bras une fiction sur un sujet très complexe , qui le fait avec une maîtrise confondante quand l'on repense au fait que c'est seulement son second roman .

La suite de sa bibliographie est attendue avec la plus grande impatience !
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Brioche

Un bonheur de lecture .

L'auteur connait parfaitement le monde du journalisme de cinéma et entraine le lecteur dans une histoire passionnante , bien plus angoissante que nombre de pseudos thrillers .

Pourtant ce livre n'est pas un thriller , on est ici en présence d'une plongée dans un esprit un peu dérangé , mais aucune des ficelles lourdes du thriller n'est présente .

Le texte est fort , puissant, écrit avec une certaine urgence .

Le style est brillant .

Ce premier roman est une vraie réussite qui laisse augurer du meilleur pour la suite de la publication de cet auteur à suivre !
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Dépendance day

L'arrière-grand-père de la narratrice, un homme instruit, impétueux, athée et anarchiste avait affublé son unique fille d'un prénom tout à fait extravagant pour l'époque, puisqu'il l'appela Lachésis. Dans la mythologie grecque, Lachésis est l'une des trois Parques, divinités maîtresses de la destinée des hommes. Ces trois soeurs sont fileuses, elles mesurent l'existence de chaque être humain : l'une fabrique et tient le fil, une autre le déroule et le place sur le fuseau, quant à la dernière elle le coupe. Naturellement, Lachésis prénomma sa fille Clotho, continuant ainsi « la lignée » instituée par son père. À son tour, Clotho donna à son enfant, la narratrice, le doux prénom de Morta, qui ne pourra s'empêcher d'appeler sa propre fille Nona (équivalent romain de Lachésis). D'emblée, nous rentrons dans une tragédie. Sauf qu'ici, les femmes n'auront aucun choix sur leur destin implacable. Elles le subiront. Car l'une après l'autre, un fléau dérobe l'essence de leur propre existence, la mémoire...

C'est ainsi que Lachésis, la grand-mère et Clotho, la mère de Morta sont fauchées par Alzheimer. Morta raconte les effets de la maladie, la déchéance, les instants grotesques, la folie, les médecins, les maisons de retraite, le regard des uns et des autres, la « malédiction » qui pèse tant sur ses épaules. Elle fait le portrait de sa famille, des bourgeois quelque peu excentriques, une mère qui rêvait de devenir danseuse étoile au Bolchoï et qui finalement sera professeure d'espagnol, un père charmeur auprès de la gente féminine, communiste convaincu, décrit crûment parfois la réalité d'une maladie insidieuse et envahissante... Mais Morta parle d'elle surtout, de la vie qu'elle s'est faite avec cette épée de Damoclès suspendue au-dessus d'elle. Une vie très « raisonnable », un mari qu'elle aime, une fille qu'elle adore, un métier qui la passionnne (elle est auteure de polar). Persuadée de sombrer un jour ou l'autre dans l'oubli et la folie, elle tente de tracer sa route malgré la fatalité. Le regard qu'elle pose sur sa grand-mère puis sa mère est tour à tour tendre, triste, désoeuvré, indigné. Seulement, le destin auquel elle se sera préparée sa vie durant ne se passera pas tout à fait comme elle l'avait envisagée...

Un roman dont je suis sortie très émue. L'auteure utilise l'ironie, l'humour noir pour ôter tout pathos. Etonnamment donc, ce livre n'est pas sombre. La lumière est d'ailleurs présente d'un bout à l'autre de l'histoire. Rires, larmes et fantaisies se cotoient. Et beaucoup d'amour aussi.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Brioche

Autant je pense connaitre un certain nombre de plumes de journalistes de cinéma plus ou moins célèbres, autant le nom de Caroline Vié, journaliste cinéma dans le quotidien 20 minutes ( que je lis pourtant tous les matins) m'était totalement inconnu. Cela est d'autant plus inexplicable que la dame a chroniqué dans Le cercle cinema, la seule émission dont je ne manque aucun numéro. D'ailleurs, dans Brioche, il y a un passage autour des coulisses de cette émission, passage pas vraiment reluisant sur ses chroniqueurs ni pour son animateur, Fédéric Beigbeder.



Mais outre Le Cercle, c'est tout le milieu du cinéma qui est mis à mal dans ce Brioche, roman bien plus acide que la viennoiserie du même nom.



Caroline Vié porte en effet un regard acéré et sans concession sur son métier mais aussi les acteurs qui gravitent autour de son univers : ainsi attachées de presse, stars (Bruce Willis et Robert de Niro sont les moins épargnés par ce jeu de massacre) et les autres journalistes, perdent, si besoin était, totalement de leur superbe.



Caroline Vié ne va pas bien chercher loin pour le personnage de son premier roman, puisqu'elle se met dans la peau d'une critique de cinéma , mais espérons le pour elle, un peu plus misanthrope qu'en réalité, tant la narratrice du roman déteste tout le monde, et surtout...les acteurs de cinéma!!!



L'héroine de son premier roman est en fait une vraie sociopathe qui ne ressent rien pour ses proches sauf un ennui profond et un vague mépris et surtout, encore plus étonnant pour moi qui aurait rêvé d'en faire son métier, n'épourve aucune motivation pour cette profession qu’elle pratique dépourvu de la moindre motivation, celle de critique ciné.



Mariée et mère parce que ça se fait, critique de cinéma par la force des choses, elle n'est pas du genre à s'affoler parce qu'elle doit interviewer une star Hollywoodienne. Et pourtant, alors qu'elle nous raconte ce début d'existence plutôt maussade, le récit est entrecoupé de passages où elle s'adresse à l'objet de tous ses désirs qui vient de débarquer dans sa vie. '

Et cet objet de fantasme prend la forme d'un acteur américain de seconde zone, et que la narratrice dépeint elle meme comme étant objectivement pas beau, avec plein de gras autour de la taille... on essaie pendant tout le film d'imaginer quel acteur peut être représenté sous cette image là (Caroline Vié a elle même visiblement eu un coup de foudre du même genre, même si on espère qu'elle n'a pas fait le même passage à l'acte), mais cette recherche fût bien vaine (j'ai pensé à Jack Black, mais l'acteur est cité par ailleurs).



Ce qui est sur, c'est que cet acteur va se retrouvé ligoté et soumis à tous les gestes les plus fous de sa tortionnaire, madame la critique de cinéma, qui a un peu pété un plomb devant la force de son désir et l'indifférence de cet acteur à son égard!!!



Bref, le livre, qui m'a laissé perplexe dans les 20 premieres pages car l'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, a très vite emporté mon adhésion devant cette intrigue à la "Misery à la french sauce".



Caroline Vié sait nous embarquer avec elle dans ce court chemin vers la folie destructrice. Grace à son écriture fluide, dynamique, plein de drolerie et de fantaisie, et une histoire tragi comique qui fonctionne parfaitement, voici une "brioche" vraiment savoureuse à conseiller à tous ceux et toutes celles qui ont parfois tourné la tête devant une star de cinéma...


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dépendance day

Regarde la mère si tu veux savoir à quoi va ressembler la fille plus tard !



La narratrice se penche sur son histoire familiale et plus précisément sur quatre générations de femme et leur rapport face à la déchéance due à la maladie d’Alzheimer.



Voici le second roman de cet auteur, qui semble aux antipodes du premier : fini les éclats de rire, place aux frissons au long de la colonne vertébrale à la lecture d’une nouvelle descente aux enfers.

Reste l’humour du titre, référence d’une auteure- journaliste-critique de cinéma à un film-catastrophe culte.

Mais le ton n’est pas non plus larmoyant face à cet angoissant thème : le propos reste sans tabou et réaliste (il me semble assez autobiographique), avec beaucoup d’émotion. Et c’est ce que j’aime chez Caroline VIÉ ! Elle a su mettre des mots sur des situations qui laissent souvent sans voix ceux qui les vivent. Comme s’il y avait une inversion des rôles et que l’auteur se retrouve le confident de son lecteur.



Cet ouvrage aborde également pudiquement le thème de la transmission mère-fille et celui des secrets de famille.

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Brioche

Qui n’a pas rêvé d’être à la place de la narratrice ? Un mari modèle. Un fils parfait. Un travail de critique de cinéma qui la conduit à voyager à l’autre bout de la terre et à rencontrer les plus grandes stars. Oui, mais voilà : elle, elle n’est pas heureuse ! Elle porte un regard très acide (mais aussi plein de vérités) sur elle-même et sa vie. Aussi, quand elle va tomber unilatéralement amoureuse, elle va se laisser peu à peu submerger jusqu’à la folie.



Depuis « Stupeur et tremblements » je n’avais pas autant ri dans une lecture. Je pense notamment au passage dans lequel pour se consoler, l’héroïne interview les acteurs les plus attirants selon le classement de ses amies : le décolleté velu de Jude Law y est comparé à un salsifis oublié au réfrigérateur !!!!!!



J’ai véritablement passé un très bon moment en compagnie de Brioche parce que je n’ai pas fait que rire….

Je retiens aussi quelques pages très douces passées avec Yolande MOREAU.

Jusqu’à la première moitié de l’ouvrage l’auteur a réussi à me tenir en haleine : mais qui peut être l’objet d’amour de la narratrice ? Le livre est d’ailleurs construit comme une boucle : les premières pages ne se comprennent qu’en étant parvenu à la fin du récit.

Le style est recherché : chaque mot est choisi. Qui a dit que la pâtisserie était une affaire de précision ?...

Et puis, derrière un récit qui pourrait être superficiel et un prétexte à écrire (et/ou régler des comptes ?) sur un milieu que l’auteur connait bien, se cache une réelle problématique sur la confiance en soi, l’amour de soi.

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Brioche

Brioche la gourmandise littéraire que l'on peut dévorer à tout instant. J'ai pris énormément de plaisir de plonger dans cette histoire rocambolesque.

L'amour si dévastateur à certains moments, cet amour qui nous rend fou, cet amour qui nous dévore, oui notre héroïne devient "frappa-dingue" de cet acteur. Pourtant elle aurait pu tomber amoureuse de n'importe quel acteur. On peut dire qu'elle les connait tous (sauf Jhonny Deep): son métier critique de cinéma! Un métier de rêve que la narratrice cassera avec humour à gogo.



Donc elle tombe amoureuse d'un acteur connu mais pas trop et là on peut dire que c'est la fin des haricots: plus rien ne compte mis à part cette obsession pour cet acteur. Ce roman en devient une déclaration d'amour que l'on mange goulument.



Drôle, amusant, tendre, fou...Ceux qui auront adoré "La liste de mes envies" apprécieront sûrement cette douce Brioche.
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Dépendance day

Dans Dépendance Day, le second roman de Caroline Vié, nous suivons trois générations de femmes aux prénoms impossibles. Ce sont les prénoms des trois Parques, bon, là bien sûr il faut réviser un peu ses cours. Le récit de Morta, la petite-fille, nous fait plonger dans les affres de la maladie, qu’elle soit sénilité ou Alzheimer, vécue par les personnes âgées qui s’enfuient dans un univers sans mémoire, sans souvenir, sans repère et évoque surtout les bouleversements que cela entraine dans la vie des accompagnants, ceux qui perdent leurs relations avec leur famille, leurs parents.

On croirait presque une biographie tant certaines scènes sonnent vrai. Aborder la maladie d’Alzheimer n’est pas un postulat évident, pourtant je m’y suis laissée prendre, car en plus du malheur et de la souffrance évoqués sans retenue, il y a tout au long de ces pages un humour, une façon de vivre les évènements, de les décrire, qui vous oblige à rire et à pleurer en même temps. Construction étonnante, qui fait sourire et réfléchir, qui déchire et qui afflige, mais qui n’est jamais morbide.

Malgré le sujet évoqué, c’est un roman terriblement attachant que j’ai lu d’une traite, qui ne laisse pas indifférent et qui certainement pose de nombreuses questions sur l’accompagnement des malades et des personnes en fin de vie, mais aussi sur la fin de vie voulue et digne.


Lien : https://domiclire.wordpress...
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Brioche

Je vais le dire vite pour que ce soit fait et après c’est promis je dirai pourquoi : je n’ai pas aimé le Brioche de Caroline Vié. Malgré toute l’indulgence que je voulais mettre dans la chronique d’un premier roman. Malgré le respect que j’ai toujours pour le travail d’un ou une primo-écrivant. Malgré (ou à cause de) certaine reconnaissance des efforts produits pour (me) plaire. A tel point que j’ai voulu en avoir le cœur net, lire quelques avis de chroniqueurs non professionnels, comme moi - ce qu’habituellement je ne fais jamais avant d’avoir remis ma copie. Juste deux, trois, pour voir. Bizarrement on y parlait de roman à croquer, de petite faim, de folie douce, d’eau à la bouche. Ça m’a étonnée comme si on n’avait pas lu le même livre (pourtant si) ; mais ça m’a rassurée aussi : même si je suis un peu méchante ici avec Brioche, les internautes trouveront aussi des critiques laudatives et plus positives que la mienne.



Ce que je reproche à Madame Vié, c’est justement de ne pas avoir fait assez effrayant, cauchemardesque, sadique, tant qu’elle y était. D’avoir hésité entre, d’un côté Stephen King (Misery) et Jauffret (Claustria, Sévère), et de l’autre entre Amélie Nothomb et... Amélie Nothomb. Mon goût personnel me faisant évidemment pencher pour les premiers quand il s’agit de littérature horrifique...



L'effet de surprise quant au sujet du roman est bien tenu, avec des indices malins, jusqu'à peu près la moitié du roman, où l'on comprend de quelle sorte de bébé la narratrice s'est follement entichée au point d'aller jusqu'au rapt. L'attention est alors plus difficile à garder et les dérapages tragico-comiques de la fin sont plutôt attendus.



Il fallait pour ce thème de vampirisme affectif, moyennement original mais très fort, une écriture à mon goût plus brutale et psychotique. C’est peut-être juste ça qui ne va pas : l’histoire et le style qui ne s’accordent pas.



“ C’est sûrement à force d’avoir une existence de carte postale que j’ai fini timbrée. ” écrit (ou dit, ou se dit) l’héroïne. On peut aimer, moi pas. Pourtant je ne déteste pas toujours l’à-peu-près sarcastique, le décalage marrant, la comparaison tirée par les cheveux. Caroline Vié est forte en métaphores. Très forte. Seulement, trop d’images tuent l’image. Je ne dis pas que ce sont des clichés, bien au contraire. Caroline Vié a tout un catalogue de comparaisons et de références très sophistiquées et érudites avec lequel elle joue et se délecte sur plus de deux cents pages. Un peu fatigant.





Une chose que je ne retirerais pas - ou plutôt si, mais que je mettrais de côté pour en faire un autre livre - ce sont les scènes professionnelles, les interviews de vedettes du cinéma, les conférences devant la presse spécialisée, les critiques de films. Certains portraits sont délicieux, comme celui de Yolande Moreau, d’autres très vachards (de Niro, Willis, etc.). Ils m'ont semblé très justes. J’en redemande. Sous une autre forme.



Pour continuer ma série :  “ Je proposerais bien un autre titre pour ce livre...”,  j'ai choisi :

( ... )

Original et intrigant, collant bien au sujet, mais qui ne serait pas un cadeau pour les moteurs de recherche !

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John Woo

Les pilotes de moto de compétition français Fabio Quartararo et Johann Zarco trouvent peut-être de l’inspiration dans les cascades ahurissantes des films de John Woo ! Le réalisateur rend hommage aux deux roues avec Jean-Claude Van Damme, nommé Chance de la Nouvelle Orléans, dans son film « Chasse à l’homme » où la scène d’action à moto a été nommée au prix de la meilleure scène d’action des MTV Movie Awards en 1994. En 2000, il revient sur le terrain moto avec Tom Cruise, dans « Mission : Impossible 2 ». Les aventures cinématographiques époustouflantes de John Woo, de Hong-Kong à Hollywood, sont racontées de A à Z par Caroline Vié-Toussaint.

A lire et relire pour se décoiffer !

Livrement vôtre
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Ni tout à fait une autre

Par amour, la narratrice s'est dévouée à Iggy, star de la musique hard-rock. Au fil du temps, elle a endossé tous les rôles , mais de moins en moins celui d'amante. Quand Iggy meurt d'une overdose, Iris, se retrouve meurtrie et vide. Un nouvel amour se profilant à l'horizon ,la quinquagénaire saura-t-elle sortir de ses schémas et vivre enfin pour elle ?

Iris n'a rien d'une femme soumise ni idiote, elle comprendra a posteriori les réactions d'Iggy et brossera d'elle-même un portrait sans concessions.

Le style est vif, souvent acéré (l'entrevue avec la future belle-mère est un pur bonheur de vacheries cash) et Iris sait nous entraîner à sa suite dans une vie d'épouse de rock- star sans jamais nous perdre. Attention la dernière partie du roman donne tout à la fois une furieuse envie de manger et d'aller au Japon !
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Ni tout à fait une autre

Un peu déçue par cette lecture, je ne m'attendais pas du tout à ça, nous ne nous sommes pas compris. Je m'attendais à une histoire un peu déjantée, rock & roll mieux : punk ! ... Et pas du tout.

La protagoniste sort d'une relation où elle s'occupe de son mari vedette pour rencontrer un autre homme, un peu plus jeune, elle va commencer à passer de plus en plus de temps avec lui, une "relation" va naître entre eux, mais une relation particulièrement pauvre, je me suis un peu ennuyée dans cette partie du scénario.

La dernière partie remonte un peu le niveau, car on parle bouffe (et moi, j'adore quand on parle bouffe) mais cela reste encore trop creux pour moi.

Je suis passée à côté de cette lecture, quel dommage. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à venir en discuter, peut être me donnerez vous un point de vue sur ce roman que je n'avais pas perçu.
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Ni tout à fait une autre

Une très bonne surprise de l'été ! Ce livre est féroce et doux à la fois, tendre et violent, rock et tango !!!

C'est l'histoire d'une renaissance, celle d'une femme qui a oublié la femme qu'elle était ; une femme qui s 'est effacée derrière la rock-star qu'elle aimait avant qu'il ne devienne rock-star. C'est l'histoire d'une reconstruction après un deuil, d'une recherche de complétude à travers l'autre, un autre homme, mais finalement sans homme. Comment donner du sens à son existence en se reliant aux bonnes choses de la vie.

"Ni tout à fait une autre", c'est une ode à l'audace !
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Ni tout à fait une autre

Troisième roman de Caroline Vié-Toussaint, journaliste pour le « 20 minutes » Caroline Vié s’est fait connaître dans l’émission « Le Cercle » sur Canal +, je fais connaissance avec Iris 50 ans, veuve d’une rock star française morte d’une overdose dans une chambre d’hôtel à New-York. Iggy, un surnom qu’elle lui a donné, a été son seul amour, son amour de jeunesse, l’amour de sa vie. Trente ans de vie commune, essentiellement et uniquement dédiées à sa rock star d’époux. D’amoureuse et muse des débuts, elle est passée au fil du temps au statut de secrétaire et de nurse. Sa priorité, c’était le bien-être d’Iggy et elle s’est appliquée à cette tâche avec ferveur, application et grande dévotion.



Autour d’elle deux amis, Michel l’ami de fac et sa moitié Tiphanie. À la mort d’Iggy, ils ne sont pas de bons conseils et se montrent envahissants ce qui déplaît à Iris. C’est difficile de vivre sans Iggy. Iris est complètement perdue. Sur qui veiller désormais ? Elle n’a jamais eu d’enfant. Un choix. Elle a cinquante ans, elle pense que sa vie de femme est terminée et puis elle manque d’expérience en matière d’hommes. Elle n’a connu qu’Iggy.



Et puis un jour, une rencontre, un blogueur branché rock lui est présenté. Adrien est timide, doux, la quarantaine, célibataire et sa vie tourne autour de son blog, des concerts, de son travail et de son chat qu’il adore. Elle va peu à peu tomber amoureuse et reprendre goût à la vie. Mais cet amour est-il réciproque ?



Un beau portrait de femme dans la tourmente. Amoureuse deux fois dans sa vie, d’un égoïste à qui elle a sacrifié sa vie et le second, un indifférent qui n’a rien voulu voir et n’a pas répondu à ses appels de femme amoureuse, avide de donner de l’amour et d’en recevoir.



La cinquantaine, c’est de ça qu’il est aussi question dans le roman de Caroline Vié. Pas facile d’accepter de vieillir. Peut-on encore s’autoriser d’aimer ? Iris est un personnage touchant, fragile, une femme qui s’oublie, cela semble être son trait de caractère premier. Trois années durant, nous la suivons et nous sommes les témoins de ses nombreux coups de mou, de ses espoirs, de ses désillusions, de sa descente aux enfers et enfin de sa résurrection inattendue.



J’ai adoré son Dépendance day, un véritable coup de cœur et une fin qui m’a bouleversée. Là, avec Ni tout à fait une autre, je me suis sérieusement attachée à Iris. Un joli roman, bien écrit, pas larmoyant, de l’émotion, du goût, de l’humour toujours et de vraies questions de femme qui m’ont interpellée…



J’allais oublier : quelle merveilleuse façon, qu’à Iris de parler du jambon ibérique le pata negra. J’en était toute retournée ! Quelle belle déclaration d’amour !
Lien : https://chroniquesaigues.com..
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Dépendance day

Découverte en 1906 par Aloïs Alzheimer, la maladie 'd'Alzheimer, est une affection du cerveau dite « neurodégénérative », c’est-à-dire qu’elle entraîne une disparition progressive des neurones qui servent à programmer un certain nombre d'actions, En disparaissant elles entraînent une allitération de la mémoire, du langage, du raisonnement....... Nous sommes tous concernés par ce véritable fléau qui nous fait extrêmement peur puisque contrairement aux idées reçues, la maladie ne touche pas uniquement les personnes âgées. C'est pourquoi, je vous recommande la lecture de cet ouvrage.



La romancière Caroline Vié présente trois générations d'une même famille.,Morta, la narratrice est très est très heureuse auprès de ses parents et ses grand-parents., Mère et fille deviennent des complices. Elles partagent même des joints Pourtant, s'effondre lorsque sa mémé perd la tête. Les années passent. ,Morta devient écrivain et se marie avec son éditeur. Elle mène une vie calme rythmée par la publication de ses romans et les affres de la vie de famille jusqu'au jour où la malédiction s'abat sur elle. Sa mère, à son tour perd la tête......



Tout au long de cette lecture on se pose forcément la question de savoir quelle serait notre réaction face à un tel drame Inconsciemment, ou consciemment, si on a voulu lire ce livre c'est parce que nous espérions trouver une réponse dans le cas ou nous serions confrontés à des situations et des décisions douloureuses avec les personnes qui nous sont les plus chères. Ce livre a la capacité de nous donner quelques pistes de réponse.



Mention très bien. Ce livre aborde un thème délicat celui de la perte progressive d'un être cher à cause de la maladie 'd'Alzheimer avec beaucoup de pudeur .Nous sommes en face d'un texte émouvant; bouleversant. Ce livre à l'écriture très simple mais parfois cruelle exprime la souffrance de plusieurs êtres diminués ainsi que le dévouement et l’amour de sa famille.Ce roman est un choc et décrit des ravages de la maladie sans détours Plus qu'un roman , cet ouvrage est un petit guide informatif qui permet de déceler les symptômes de la maladie. il nous aide à prendre conscience que la douceur du souvenir domine sur la douleur de l'absence. Il faut se fabriquer des souvenirs pour quand on aura besoin de rire demain Tout contre notre cœur bat notre amour éternel.

Cette maladie est une épreuve difficile, Il va falloir apprendre à vivre différemment, Il faut faire le deuil de la vie d'avant. Il va falloir se battre malgré les coups de blues. Il en va de même pour l 'entourage, Cette maladie est devenu le combat de toute une famille et l'oblige à faire le deuil de la vie rêvée. Il faut investir dans l'espérance pour trouver la force de faire front.



Bonne lecture.


Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Dépendance day

Un super bouquin, vraiment. C'est sûr qu'à 50 ans ce genre de sujet intéresse plus qu'à 20. On parle d’Alzheimer c'est sur, mais aussi et surtout de la dépendance de la fin de vie, un truc qui me fait vraiment flipper. Puis surtout je suis d'accord avec elle, pourquoi ne peut on pas choisir d’arrêter une vie qui ne mène plus à rien si on le veut? on prolonge la vie , plus rien n'à l'air d’arrêter les médecins, mais pour quel résultat dans la plupart des cas? je me suis retrouvé dans ce bouquin, à plusieurs endroits. La culpabilité quand la personne meurt parce que oui pour être honnête c'est un poids très lourd et qu'on sent une partie de nous soulager et qu'on en a honte.

L'envie de "prendre les devants" avant de finir comme ça, de garder des medocs en stock pour se faire un cocktail de départ rapide comme dans le film avec marthe Villalonga "la dernière leçon".

Il faut qu'on arrête de nous faire croire qu'un jour on sera immortel et plutôt mieux nous préparer à la mort qui elle est une chose certaine....

L'écriture est vraiment très agréable, le ton est presque ironique alors qu'il pourrait être larmoyant.

Un auteur à suivre je pense, en tout cas moi je vais le faire.
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Dépendance day

Alzheimer, cette terrible maladie et cette hérédité qui impose aux enfants d’enfermer leurs parents, comme ils ont eux-mêmes enfermé leurs parents avant eux. Vivre et vieillir avec un futur incertain, voilà ce que décrit l’auteur. Ce récit souvent dur évoque sans détour et sans jamais l’embellir l’impact de cette maladie sur le malade lui-même mais surtout sur ceux qui assistent, impuissants, à sa disparition progressive.


Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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Dépendance day

Impressions:

Sous une écriture ciselée, tranchante, Caroline Vié nous propose le constat terrifiant d’une maladie qui s’ignore. L’auteur nous livre sans détour la vérité, terrible, de la dégénérescence et de ses humiliations, interrogeant nos propres angoisses. S’inscrivant dans les grandes surprises littéraires de ce début d’année, Dépendance Day est un roman lucide qui transpire l’humour et bouleverse au cœur. Une lecture grinçante, qui ose questionner le lecteur toujours sur une tonalité acide. Un coup de cœur, une lecture inévitable avant l’oubli.



[https://kaecilia.wordpress.com/2015/06/10/dependance-day-caroline-vie/]
Lien : https://kaecilia.wordpress.c..
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Dépendance day

Beaucoup d'originalité dans ce récit familial qu'il soit autobiographique ou pas. Originalité dans la ballade à travers les générations des femmes de cette famille, une, deux, trois générations. Les allers et retours, les peines et les joies, les relations entre mère et fille qui ne varient pas beaucoup malgré les époques.

Beaucoup d'émotion, d'humour, de crainte et d'espoir, car le filigrane du récit est la maladie, la mort, et surtout le chemin que retrécit entre l'une et l'autre étape quand Alzeihmer fait planer son ombre. Elle l'a eu l'aurais-je ? hérédité ou non, l'angoisse par contre demeure. Malgré l'humour malgré les prénoms au consonnance absurde ou bizarre, l'angoisse persiste pour atteindre son paroxysme....

Parmi les illustres personnages féminins de ce livre, un homme surtout le père de la narratrice, militant communiste, d'un passé jamais révolu (presque ?) intéressant, farfelue, noyé parmi ces femmes, mais qui demeure aux commandes pour s'enfuir en premier tant la douleur parait insupportable...

Récit très intéressant, un style très agréable, une configuration et un déroulement du texte qui permet de "prendre l'air", et au final un livre que j'ai bien apprécié.
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Dépendance day

La maladie d'Alzheimer de génération en génération de filles..

De quoi inquiéter la "dernière" en bonne santé, craignant chaque jour d'en voir (ou pas ! ) les symptômes apparaître.

Avoir peur de la transmettre à sa propre fille.

Devoir préparer sa fille à gérer sa future déchéance...

Un très bon livre. On se sent potentiellement concernée, et la fin est inattendue et poignante.
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