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Citations de Caroline de Bodinat (23)


- Votre jupe, Rocheron, elle est tellement courte que s'il fallait emballer un sushi avec, meme le riz dépasserait.
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« – Mais t'assumes pas quoi ? Demanda-t-il en tentant de garder son calme.
– Tout, rien, les enfants... je n'assume pas le côté trois pour le prix d'un, cette sensation de toujours devoir quémander un signe, un sourire de leur part, une approbation de la tienne, Françoise que ne lâche rien, mon incapacité à m'imposer, tes chemisettes, les rouleaux de PQ qu'on se trimballe par lots de quinze, les samedis à l'Hippopotamus, tout ça. »
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« – Je peux vous dire que depuis le soir où je vous ai croisé, je pense à vous comme si vous me manquiez. Si je joue, oui, c'est uniquement des cils. Je peux vous dire que je n'ai jamais demandé qui que ce soit en mariage, je ne cherche pas un géniteur pour des enfants, ni à m'embourgeoiser. Moi aussi, j'ai réussi à foirer des histoires d'amour. Plein. J'ai dit oui, une fois, à une demande faîte par fax jusqu'à la fin d'un rouleau de papier, parce que je trouvais ça romanesque, j'avais vingt-trois ans. On m'a trompé et j'ai trompé. (…) Quand je vous parle, mon assurance se déballonne. J'aime votre voix qui prononce mon prénom, il vous va bien. Quand vous me regardez comme vous le faites maintenant, j'ai envie de vous. J'ai envie de marcher avec vous, j'ai envie de légèreté, de vous connaître, de vous aimer. Je vous prends avec vos défauts et je crève de soif, je commanderais bien une menthe à l'eau. »
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«  Une paire de patins sur chaque épaule, la mienne en travers des bras, je regagnai la voiture en râlant.
Jamais, par amour, je n’avais fait autant d’efforts, rien ne m’était épargné , il n’y avait pas de justice » ..p 111.
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- Depuis ton divorce, tu te sens coupable, [tes enfants] le savent et ils en jouent.
(p. 106)
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Ce sont surtout les fruits qui m'ont fait penser au paradis.[...]
J'ai repris un abricot. Puis une prune. Puis plein d'autres. J'ai eu mal au ventre. Tout s'est terminé au fond du jardin, dans le cabinet en bois.
J'ai compris que le paradis, ça ne durait pas une éternité.
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(...) j'ouvris mon ordinateur sur le monde merveilleux de Disneyland. Rubrique hôtels, quatre clefs d'or en forme de Mickey. Je fis dérouler le texte, m'arrêtai sur le panégyrique de la suite Cendrillon. Les tournures de phrases me filèrent le bourdon. "... vos pantoufles de vair se sentiront comme à la maison." Papiers peints surmontés de frises rose malabar, canapés en satin, bouillonnés de rideaux.
(p. 38)
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Quand, dans un dîner on dit qu'on travaille dans le funéraire, les visages se ferment.. La moitié des convives ne nous serrent pas la main en repartant .
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Je peux vous dire que depuis le soir où je vous ai croisé, je pense à vous comme si vous me manquiez. Si je joue, oui, c'est uniquement des cils. Je peux vous dire que je n'ai jamais demandé qui que ce soit en mariage, je ne cherche pas un géniteur pour des enfants, ni à m'embourgeoiser. Moi aussi, j'ai réussi à foirer des histoires d'amour. Plein. J'ai dit oui, une fois, à une demande faite par fax jusqu'à la fin d'un rouleau de papier, parce que je trouvais ça romanesque, j'avais vingt-trois ans. On m'a trompée et j'ai trompé. Alors, j'ai annulé le mariage avant d'envoyer le bon à tirer des faire-part. Je suis une butineuse, c'est vrai. Depuis que je vous ai croisé, les autres ne m'intéressent plus ou pas. Quand je vous parle, mon assurance se déballonne. J'aime votre voix qui prononce mon prénom, il vous va bien. Quand vous me regardez comme vous le faites maintenant, j'ai envie de vous. J'ai envie de marcher avec vous, j'ai envie de légèreté, de vous connaître, de vous aimer.
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" Votre jupe Rocheron (Mathilde, elle est tellement courte que s'il fallait emballer un sushi, même le riz dépasserait"
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"- Fini de jouer ?
- Je ne joue pas. Ou si, oui, t'as raison. Je joue un rôle qui ne me convient pas et ça me fait peur. Peur, tu comprends ? Je joue à faire la bouffe, à desservir, à faire le plein de bouffe, à ramasser les pots de yaourts qui trainent sur le canapé, à négocier en permanence pour qu'on daigne m'aider, je joue à me priver de sortie quand ils sont là, à me compliquer la vie avec des gosses qui ne m'aiment pas [...]
Ça ne me ressemble pas, je n'ai pas envie de cette vie-là."
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Moi qui m'ennuie souvent, moi qui me lasse de tout, il y a dans ma journée deux moments dont je me réjouis toujours, le déjeuner et le dîner. Quand j'étais petit, il y en avait trois, avec le goûter.
Dans les maisons de retraite, le goûter revient. Il y a des plaisirs qui durent...
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J'aime votre voix qui prononce mon prénom, il vous va bien.
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-D'accord, c'est noté. Après, je vous invite à dîner.
-M'inviter à dîner ? C'est très aimable, mais dans quel objectif ?
-Comment ça ?
-Oui, c'est quoi, l'idée ? Parce que me sortir le grand jeu en m'invitant chez un étoilé et me couvrir de fleurs jusqu'à ce que je devienne votre maîtresse, si c'est ça votre idée, je vous en remercie, je suis très flattée mais ça ne m'intéresse pas.
-Et qu'est ce qui vous plairait au juste ?
-Au minimum, que vous m'épousiez. Après, on verra.
Philippe ôta subitement les pieds de son bureau, me cria tout bas « T'es malaaade ? ». De l'autre côté du fil, il y eut un blanc et des points de suspension.
-Je peux vous rappeler ce soit ? Je ne suis plus seul dans mon bureau.
-Vous trouverez mon numéro dans les pages blanches.
-Mathilde ?
-Oui.
-Vous ne demandez quand même pas à tous vos clients de vous épouser ?
-Seulement à ceux qui me trouvent lamentable. Vous êtes le seul. Bonne fin de journée.
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– Dans la famille, on ne divorce pas. On ne construit pas son propre bonheur sur le malheur de ceux qu’on laisse. C’est le principe, c’est comme ça, quoiqu’il arrive, on reste.
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Ma mère m’a appris le nom de Dieu pour prier, mon père, pour jurer.
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Pour eux, mon vendeur de bagnoles n'était qu'une erreur de casting. Un antidote pour m'économiser les visites chez le psy, un coup de mou passager. Je reviendrai de cet écart, de ce banlieusard qui trimballait son divorce en 4x4 et j'en ricanerais plus tard, en enjolivant mes déboires de marâtre pour faire marrer la galerie. Ils attendaient que je retrouve ma nature dans les bras d'un de mes semblables. Un créatif dans la pub, un faiseur d'émissions à la télé. J'allais ramer pour imposer Eugène. Et je me m'entêtais à consolider les bases de notre histoire. Je donnais le change comme les filles se contorsionnent pour rentrer dans un jean neuf en se disant qu'après plusieurs lavages la toile finira par se détendre.
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Il y eut Londres, Barcelone, Lisbonne. Des nuits chez moi, des nuits trop courtes, des jours trop longs. Des centaines de mots échangés par textos, son parfum dont je m'aspergeais les poignets. J'y respirais mon embarquement, son regard dans le mien, sa voix au creux de ma nuque, ses mains plaquées sur mes reins.
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Il flotte entre une maison et un appartement, entre deux femmes. A moitié parti pour l’une, à moitié présent pour l’autre. (p.64)
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Lui se plait à dire qu’il est directeur d’une maison close. Consternation. Ma mère corrige. Son mari dirige une jardinerie sous l’enseigne Clause. (p. 19)
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