Carson Ellis

Un mélange de Narnia et de la Boussole d'or.



L'histoire n'est pas très originale et un peu longuet par moment, notamment dans les moments de description.

Le livre est lourd ce qui n'est pas agréable pour lire, les pages sont épaisses et irrégulières.



Le illustrations et les cartes permettent de mieux visualiser l'histoire et de l'apprécier.

Un très beau livre qui nous plonge dans un univers fabuleux rempli d'animaux mais aussi de machinations.

J'ai vraiment apprécié ma lecture malgré quelques longueurs. J'ai toutefois hâte de pouvoir découvrir la suite des aventures de Prue et Curtis !

Ce très bel album nous plonge dans le monde merveilleux des insectes ! Qu'ont-elles en commun toutes les petites bestioles de ce livre ? Eh bien, un langage assez exotique !



C'est assez marrant de lire leurs dialogues au sujet de cette plante qui pousse. Les illustrations sont fraîches et soignées, l'image est encore plus importante que le texte dans cet album. Il y a pas mal de petits détails à observer (comme l'araignée qui s'invite page après page).



C'est un super album pour comprendre le cycle de la vie ou s'initier aux langues étrangères... Attention quand même si vous êtes phobique, il y a unk voobeck, mais c'est compensé par unk mazet turlitiboot !

Effectivement, il est nécessaire de lire cet album plusieurs fois pour bien s'approprier le "dialecte" et finir par comprendre ce que tous ces insectes veulent dire. En tous cas, il est agréable à feuilleter.

Koi ke bzzz ? C'est mon gros coup de coup du dernier salon jeunesse de Montreuil. ? Koi ke blabla ? De façon très simple, drôle et poétique, Carson Ellis nous propose un jeu sur les sons et le rapport texte-image (très belles illustrations). Nous sommes invités dans un décor de théâtre, que vient rythmer un cycle saisonnier. Ces insectes vont vivre la naissance et la mort d'une fleur. La grande trouvaille de l'ouvrage réside dans le langage employé par ces petites bêtes. Plus que des onomatopées, c'est une langue :

unk voobeck ! (Une araignée)

voobeck va tonk ! (va t'en araignée)... Une langue qui va beaucoup amuser les petits comme les grands. Carson Ellis est une auteure très prometteuse.

Koi ke bzzz pourrait se poursuivre mais elle a certainement d'autres univers à explorer.

Après avoir été victime d'une attaque près de sa maison à St Johns, Prue est de retour à Wildwood. La jeune fille n'est plus en sécurité dans le monde extérieur. Mais le sera-t-elle pour autant dans le royaume de Wildwood? Rien n'est moins sûr… Pourtant, Prue choisit de rejoindre Curtis et ses autres amis. Le temps des retrouvailles est bref car une nouvelle menace plane sur la contrée sauvage…

Pendant ce temps, les parents de Curtis décident de partir à l'étranger à la recherche de leur fils disparu. Pour se faire, ils confient leurs filles au pensionnat de la ville. Un pensionnat qui cache bien des secrets...



Pour le premier volume de Wildwood, j'avais mis des semaines avant d'écrire ma critique. La tâche n'avait pas été facile car mon avis était très partagé. Cette fois-ci, je n'hésite malheureusement pas: je n'ai pas aimé ce second volume.

Comme pour le premier tome, je n'ai réussi à me plonger dans l'histoire qu'à de trop rares occasions. L'ensemble manque toujours de rythme, tant dans le déroulement de l'histoire que l'écriture, trop fade à mon goût. Alors que les personnages évoluent dans un monde fantastique, les descriptions manquent cruellement de magie. De plus, l'auteur met en scène quantité de nouveaux personnages mais approfondit peu ou pas leurs caractères, si bien que l'on ne s'attache pas vraiment à eux.



Encore une fois, je dois paraître un peu sévère mais je tiens à être honnête sur ce que j'ai pensé du Retour à Wildwood. Difficile de parvenir à bout des quelques 500 pages de ce roman jeunesse/ados/adultes (je serais bien en peine de dire à quel public il s'adresse…)

Voilà plusieurs semaines que j'ai terminé de lire le premier volume de Wildwood et que je n'ai toujours pas écrit la moindre ligne dessus... La tâche n'est pas aisée car mon avis est plutôt partagé.



Dès sa sortie, ce livre m'a pourtant intriguée. J'ai tout de suite aimé la couverture illustrée ainsi que le papier utilisé, épais et aux bords irréguliers. On a l'impression de tenir un livre jeunesse ancien entre les mains. J'ai également apprécié les quelques pages illustrées parsemées dans le livre. Les illustrations, pleine de finesse, renforcent l'aspect ancien du livre. L'histoire de ces trois enfants basculant dans un monde sauvage, essentiellement peuplé par des animaux, me plaisait également. Avec un univers rappelant celui du Peuple des minuscules (Steve Augarde), Narnia (C.S. Lewis) ou encore Fablehaven (Brandon Mull), ce roman avait tout me plaire.



Mais le coup de cœur n'a pas été au rendez-vous. Je n'ai réussi à me plonger dans l'histoire qu'à de trop rares occasions. J'ai trouvé que l'ensemble manquait de rythme, tant dans le déroulement de l'histoire que l'écriture, trop fade à mon goût. Alors que les personnages évoluent dans un monde fantastique, j'ai trouvé que les descriptions manquaient cruellement de magie et d'imagination. Quand je lis un roman fantastique, il faut que je me sente immergée dans l'univers du livre, coupée du monde réel. Ici, cela n'a pas été le cas. De plus, l'auteur met en scène de nombreux personnages mais n'approfondit quasiment jamais leurs caractères, si bien que l'on s'attache peu à eux. Preuve en est que je ne me souviens même pas des prénoms de principaux protagonistes, ce qui m'arrive rarement...



En me relisant, je me rends compte que je suis assez sévère... Ce doit être parce que l'intrigue de départ me plaisait mais m'a finalement beaucoup déçue. En fait, ce qui me gêne le plus, c'est que le livre n'est ni tout fait pour enfants, pour ados ou même pour adultes. Le public visé reste flou. L'intrigue en elle-même s'inscrit plutôt dans une thématique jeunesse mais son traitement est bien trop dense pour de jeunes lecteurs. Ce premier tome fait tout de même plus de 500 pages... De plus, l'auteur s'attarde à décrire la société animale dans laquelle les héros sont transportés. Une société pas si différente de la nôtre, avec son lot de trahisons, d'injustices, de mensonges. L'auteur passe finalement plus de temps à parler de la vie politique mouvementée de Wildwood que des aventures des enfants. En résumé, une grosse déception.

J'ai à la base acheté les Chroniques de Wildwood car je le trouvais très beau, avec le cachet un peu vieillot de la couverture et un synopsis qui promettait une aventure extraordinaire.

Dès le début, l'histoire pose les bases : une forêt interdite, des enfants aventureux, des animaux qui parlent. Mais j'ai eu énormément de mal à entrer et donc à apprécier cette histoire. D'abord, malgré le fait que ce soit du fantastique, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'incohérences tout au long du roman. D'abord, le bébé qui survit sans soucis des jours durant sans nourriture appropriée ou de quoi être changé; le fait qu'un de nos héro âgé d'un peu plus d'une dizaine d'années tue sans vergogne, sans remords comme s'il mettait une paire de chaussettes.

Bref j'ai été pas mal déçue de ce premier tome et je ne pense pas acheter le suivant.

Grande soeur attentive et aimante, Prue prend bien soin de son petit frère Mac. Pourtant, lors d'une visite au parc, elle ne peut empêcher une bande de corneilles d'enlever le bébé et voit les oiseaux l'emmener vers les Territoires infranchissables, une zone où personne n'ose s'aventurer.



Soucieuse de retrouver Mac, la petite fille n'hésite pas à passer outre la sinistre réputation des lieux et à s'engager dans les bois. Dans cette quête, elle reçoit l'aide inattendue de Curtis, un camarade de classe trop curieux. Ensemble, ils traversent la forêt et découvrent une armée de coyotes à l'allure étrangement humaine. Forcés à se cacher pour échapper aux coyotes, les deux amis sont séparés : Curtis capturé et Prue secourue par Richard, un agent des postes.



Chacun de leur côté, tout en tentant de retrouver Mac, les deux enfants vont découvrir l'histoire et les habitants de cette mystérieuse contrée.



Attirée par la couverture de ce roman, je n'ai pas résisté longtemps à le lire. L'ouvrage est superbe, abondamment et joliment illustré. Le papier est épais, découpé de manière irrégulière. L'ensemble est dû au travail commun de Colin Meloy, pour le texte et de Carson Ellis, son épouse, pour les dessins. Une belle résussite !



Avec les aventures de Prue et de Curtis, j'ai pris plaisir à pénétrer dans cet univers fantastique où les animaux sont aux prises aux mêmes tracas que les humains. Recherche désespérée du pouvoir, cupidité, mésentente, rebéllion ... Tels sonts les problèmes auxquels Prue et Curtis devront remédier pour libérer Mac et rentrer à la maison. Une mission qui les obligera à fédérer les peuples de Wildwood et à prôner la solidarité.



Si j'ai "tiqué" sur la réaction des parents face à la disparition de leur fils, le reste du récit m'a beaucoup plu et je pense qu'il plaira aux jeunes lecteurs. Quant à moi, j'aspire à découvrir la suite des aventures des enfants à Wildwood et d'en suivre la "reconstruction".


Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..

Il s'agit d'un magnifique livre trônant sur les tables de la librairie. En main il est doux, les feuilles sont épaisses comme du papier d’aquarelle, les illustrations sont belles et il vous semble tenir en main en objet précieux, comme un vieux manuscrit auquel vous auriez dû couper les pages pour la lecture (la différence de largeur des feuilles et le découpage comme artisanal y contribuent). Alors oui, vous le prenez en vous demandant sur quoi vous êtes tombé.



"Les Chroniques de Wildwood, livre 1" de Colin MELOY et illustré par Carson ELLIS est un roman jeunesse, pour jeunes lecteurs ou un peu plus. Et vous entrez là dans une magnifique saga.

Prue est une enfant bien comme il faut, elle prend soin de son petit frère encore bébé, Mac, et l'emmène avec elle en promenade sur un chariot derrière sa bicyclette. Pendant qu'elle dessine des oiseaux, l'enfant s'amuse... jusqu'à cet après-midi où une bande de corneilles assombrit le ciel et en piqué vient enlever le petit frère pour l'emmener dans une contrée interdite, là de l'autre côté de la voie ferrée, dans le Territoire Infranchissable.

Prue se sent responsable et part à sa recherche, suivie de près par un copain de classe, Curtis. Dans cette forêt inconnue, comprenant Wildwood, Northwood et Southwood, les règles ne sont pas les mêmes: les animaux parlent et se battent entre eux. Les coyotes emmenés par la mystérieuse Douairière, femme à la tresse rousse, magnifique et envoutante, capturent Curtis. Et Prue va être amenée à South Wood, pour demander de l'aide mais aussi parce qu'elle est un danger pour ce monde: comment a-t-elle pu franchir la frontière protégée ?

A qui donc peuvent-ils se fier dans ce monde inconnu: à Alexandra, reine des coyotes, chaleureuse et maternante? Au gouverneur de Southwood? Au roi des Bandits, Brendan? Au Prince Hibou et aux aviaires ? Aux mystiques? En même temps que Prue et Curtis nous découvrons les motivations de chacun et les rôles sont distribués: les méchants et les gentils. L'enlèvement de Mac n'est plus simplement un acte criminel de la part d'une bande mais bien le début d'une prise de contrôle sur le territoire. Le sauvetage de Mac devient une réponse à cette conquête et permet aussi des changements de gouvernements.

Mais Curtis et Prue semblent liés à cette contrée, d'une manière ou d'une autre. Alors après ce renversement des pouvoirs sur une région, prendront-ils part à la révolution complète ramenant la forêt à ses premiers principes?



L'anthropomorphisme est de base et offre ainsi aux plus jeunes une aventure passionnante au sein de la forêt. Les animaux, les humaines et même les végétaux forment une population savoureuse, haute en couleur et envoutante même si certains personnages sont plus "enfantins".

Le récit foisonne de détails poétiques et mystérieux comme dans un conte. Ce roman est dense et pourtant il est facile d'être embarqué tant les étapes sont presque magiques.

L'aventure n'est pas simple, il faut prendre position. Les doutes et les erreurs de jugement ont ici une conséquence et le combat est obligatoire. La vie réclame de grandir et Prue et Curtis vont le faire à leur manière.



Les illustrations de Carson ELLIS apportent au récit ce caractère botanique, nature et folklorique. Au fil du texte quelques dessins en noir et blanc et entre du récit, quelques pleines pages en couleur. Ses dessins de végétaux sont aussi comme des papiers décoratifs, l'aventure est ainsi encore plus imaginaire.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..

Les Chroniques de Wildwood représentent une petite merveille que nous ne saurions que trop vous conseiller, peu importe votre âge.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..

Superbe ouvrage ! Vraiment incroyable, Sublime, recommandé par l'une de nos librairie partenaire nous sommes très loin d'être déçu de cette oeuvre. Moi même et l'équipe de Lire et et faire Lire dans le nord recommandons vivement cet ouvrage à tou.te.s nos bénévoles lisant en structures scolaires et périscolaire.

Un livre plein de poésie, et si Quoicoubeh était aussi poétique ? J'ai adoré cette tragicomédie du petit peuple insecte. Pas besoin de plus, finalement la magie s'envole quand on lit le résumé ou la quatrième de couverture ! À partir de 4 ans, sans doute moins et sans problème 10 fois plus. Laissez porter par l'histoire, par la vie...

Un album spécial, très spécial, vraiment spécial! Non, les insectes ne parlent pas belge, même si ça en a l'air. Ce livre aux paroles incompréhensibles des insectes "koi ke bzzz? Poot unk plonk? Za zu pat." est malgré tout très ingénieux car on comprend aux images ce que les insectes se racontent à propos de la découverte d'une plante qui pousse et deviendra leur maison avant de faner. Toute la vie des insectes savamment illustrée. Ma fille a adoré répéter "Koi ke bzzz?" Comment maman pouvait raconter une histoire avec des mots pareils? Nous avons bien ri...tous les soirs!

L’amour, c’est quoi ? Vaste question ! Dans cette fable aux magnifiques aquarelles, le personnage de la grand-mère n’apporte pas de réponse, mais pousse l’enfant à aller les chercher par lui-même.
Lien : https://www.lemonde.fr/m-le-..

J’ai eu du mal à lire ce livre… J’ai trouvé que « l’histoire principale » était intéressante. Le début était palpitant grâce à l’enlèvement de Mac le petit frère de Prue, mais dès que Prue est rentré dans Wildwood, on a alors introduit beaucoup d’éléments d’un coup qui peuvent être source de confusions. De plus, j’ai trouvé que certains passages étaient longs en partie parce que les situations étaient très détaillées ce qui les ont rendues ennuyeuses à mes yeux. Mais à ma grande surprise en arrivant à peu près aux trois quarts du livre, l’histoire a gagné en rythme. Il y a eu plus d’actions moins de détails insignifiants. Les événements se sont enchaînés avec plus d’Allan. La fin m’a beaucoup plu et certaines pages sont accompagnés de magnifiques illustrations.
Lien : https://mespetiteslecture.wi..

C’est chez l’auteur métaphorique, mais on peut choisir de le voir très littéralement : l’amour comme flux vital qui anime toute chose et fait vibrionner les entrailles.
Lien : https://www.marianne.net/cul..

Un très bel album aux illustrations pleine de poésie. Chaque page est l'occasion de découvrir un type d'habitation, réel ou imaginaire, de nous interroger sur sa signification.

La notion de chez soi devient multiple et questionne son environnement.

Nous avons beaucoup apprécié les tons doux et les compositions des illustrations où les détails de rouge semblent se démarquer.

Une belle découverte.
Lien : http://boumabib.fr

Koi ke bzzz ? est un album très amusant qui, en terme de texte, se compose uniquement des différents dialogues entre les insectes qui communiquent, donc, en langage insecte. Il n'est alors pas nécessaire de savoir lire pour l'apprécier et surtout, les enfants aiment particulièrement qu'on leur lise en imitant les insectes.



C'est l'histoire d'un petit drame chez nos amis minuscules : une pousse verte apparaît et grandit de plus en plus. Les insectes, d'abord surpris, finissent par profiter de cette nouvelle plante qui doit affronter un escargot qui en fait son repas, une araignée qui en fait sa maison puis finalement, l'arrivée de l'hiver.



Les personnages y sont vraiment drôles, tant par leur vocabulaire que par leur bouille ou leur comportement. Les pages sont minimalistes au départ mais les détails se multiplient progressivement, ce qui permet aussi de découvrir de nouvelles choses à chaque lecture.
Lien : https://sapristea.blogspot.c..

Je remercie les éditions Hélium et Babelio pour ce bel album reçu dans le cadre d'un Masse critique jeunesse. Carson Ellis est une jeune illustratrice qui nous propose ici de voyager d'habitation en habitation. Le thème de "Chez nous" est évidemment propice à notre contexte actuel, où l'éloge du chez soi devient incontournable ;) Dans cet album, le lecteur visite différentes maisons, des plus classiques (un appartement en plein cœur de ville) au plus exotiques (un wigwam chez les indiens), mais aussi aux plus imaginaires (l'eau chez les Atlantes, le palais d'un dieu nordique). Interpellant le lecteur ("Qui peut bien vivre ici ?"), le récit se fait alors ode à l'imaginaire. Un album très plaisant, aux illustrations poétiques dont la qualité est indéniable.