AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Carson Ellis (54)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Une nuit de demi-lune

« Une demi-chaise pour un demi-dos

La moitié d'un joli chapeau

Les moitiés de deux mocassins

Une demi-table et un demi-félin »



Comment ne pas être intrigué.e en constatant que non seulement c’est une nuit de demi-lune, mais que nous avons aussi affaire à une demi-fenêtre, un demi-chat, une demi-table et un demi-vase de fleurs ? Ces pages élégantes ont des allures de demi-imagier, leurs rimes sonnent comme une petite comptine. L’ensemble déborde de poésie – et d’énigmes.



Mes enfants ont pris cette proposition au sérieux, scrutant attentivement cette demi-salle baignée d’un demi-rayon de lumière, notant que la porte est réduite à sa moitié, mais pas la poignée (ni les étoiles). Cette division est drôle, mais quand même un peu déconcertante : quelle satisfaction quand les moitiés finissent par s’assembler… lorsqu’elles y parviennent !



Un album qui nous plonge dans un demi-rêve, dont l’absurdité, l’esthétique décalée et la poésie ont quelque chose de réjouissant.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          391
Les chroniques de Wildwood, tome 1

(...) Voilà une série de bouquins que j’ai achetée pratiquement sans savoir de quoi il allait être question, uniquement au vu de ses couvertures et des illustrations repérées en les feuilletant en librairie.



Et de ce point de vue, je n’ai pas été déçue, parce que les dessins, qu’ils soient en noir et blanc ou, occasionnellement, en couleurs, m’ont réellement comblée. Le trait de Carson Ellis m’a beaucoup plu, avec son style qui rappelle un peu les images dans les livres de contes russes (du moins c’est à ça que j’ai pensé immédiatement).



Pour ce qui est de l’histoire, j’ai eu plus de mal. Dès le départ, je n’arrivais pas à entrer dans l’univers, parce que je coinçais sur le début de l’intrigue: on a une gamine de 12 ans, à laquelle ses parents laissent la responsabilité de son petit frère de 2 ans pendant des journées entières, sans se préoccuper de leur subsistance; Prue balade le bébé dans une remorque derrière son vélo à travers la ville sans qu’aucun adulte ne veille sur eux. ça passe peut-être pour un jeune lecteur, mais pour un adulte, c’est difficile à gober. Comme ce sont les enfants qui sont la cible du bouquin, admettons.



L’intrigue finit quand même par se mettre en place, nous voici arrivés dans Wildwood. C’est le gros point fort du roman: les personnages qu’on rencontre, leur façon de vivre, tout ça est très sympa et plutôt bien fichu. L’auteur ironise au passage sur notre monde, en le caricaturant. Je ne suis pas sûre que ce soit très accessible au public visé, mais soit. Sur le lecteur adulte, ça fonctionne, cette fois.



Mais on arrive rapidement à ce qui m’a le plus gênée dans ce livre, à savoir la guerre qui est menée entre différentes factions et à laquelle les enfants, âgés de 12 je le rappelle, vont prendre part. Des gens et des animaux sont tués, sans que l’auteur propose réellement une critique ou une réflexion sur le sujet. Un pré-ado trucide pratiquement à tour de bras et c’est présenté comme normal.



De ce point de vue, ça rappelle fortement Narnia, saga jeunesse classique à laquelle cette série a été semble-t-il souvent comparée et dont elle semble fortement inspirée.



L’éditeur conseille cette série à partir de 9 ans, ce qui me semble un peu optimiste. Ma nièce a 9 ans, elle lit beaucoup, mais ne s’engagerait pas dans un livre de plus de 500 pages, même illustré. La caricature de notre monde lui passerait en plus complètement au-dessus de la tête (quel enfant de 9 ans a conscience de la lourdeur des administrations?). Quant à la partie guerrière de l’affaire, j’ai du mal à imaginer qu’elle pourrait comprendre comment un enfant à peine plus âgé qu’elle prend plaisir à tuer des gens.



Ce qui me pose problème, avec ce roman, c’est qu’il ressemble plus à un livre pour adultes qui aiment les livres pour enfants qu’à une lecture jeunesse. La plupart des messages véhiculés ne sont pas ceux que j’ai envie de partager avec les enfants de mon entourage… C’est dommage, parce que l’univers dans lequel se déroule le récit est très riche et très intéressant, mais l’aspect guerrier m’a trop dérangée pour que j’apprécie vraiment ma lecture. Je lirai la suite, parce qu’elle est déjà dans ma PAL, mais je suis déçue par ce 1er tome.



A lire pour l’univers proposé, mais si vous destinez ce livre à vos enfants, soyez prévenu-e-s que le contenu peut prêter à polémique.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          100
Les chroniques de Wildwood, tome 1

Ce roman que m’a prêté Nahe est un merveilleux objet : papier épais et irrégulier, illustrations noir et blanc ou couleur, couverture joliment décorée… donnent envie de prendre en main et de feuilleter ce qui ressemble à un grimoire. Carson Ellis qui illustre ce roman est l’épouse de Colin Meloy, l’auteur. Un beau travail d’artistes.

J’ai pris plaisir à entrer dans cet univers particulier. Prue, une jeune fille ordinaire voit sa vie basculer le jour où son petit frère est enlevé sous ses yeux alors qu’elle en a la garde. Elle décide de le cacher à ses parents et se lance à sa recherche, aidée bien malgré elle par Curtis, un copain de classe. Déterminée, elle mettra tout en œuvre pour retrouver son frère et comprendre pourquoi il a été enlevé. Elle arrive ainsi dans les Territoires infranchissables, un monde fantastique où les animaux sont au pouvoir se débattant avec des soucis semblables aux nôtres. On retrouve un peu de l’univers de Narnia dans cette étrange forêt, un peu de l’univers de Tolkien aussi. Des clans s’affrontent pour la domination des autres espèces, mentent, complotent, volent et se battent.

Ce conte initiatique foisonnant d’actions, de rebondissements et d’intrigues met en scène l’éternel combat entre le Bien et le Mal. Prônant le respect de la nature, le courage, la vaillance, l’intelligence et les qualités de cœur, ce récit épique a tout pour plaire aux plus jeunes que 500 pages à lire ne rebutent pas.

Personnellement, je lui ai trouvé certaines longueurs et redondances, sans doute parce que l’univers de la fantasy me plait davantage à l’écran qu’en littérature, sûrement parce que les histoires sont finalement toujours un peu les mêmes.



Une lecture cependant agréable qui me laissera un bon souvenir.





Commenter  J’apprécie          50
Les chroniques de Wildwood, tome 1

Colin Meloy signe un très beau roman pour la jeunesse. Dans la droite ligne des Chroniques de Narnia de C.S. Lewis et de Terabithia (Le Royaume de la Rivière, en français) de Katherine Paterson, il raconte l'immersion de deux ados en plein milieu d'un univers magique dans lequel humains et animaux se côtoient et s'affrontent. D'ailleurs, comme dans l’œuvre de Lewis, les animaux sont anthropomorphes, avec des traits de caractère purement humains, tandis que les humains, eux, agissent (comme bien souvent dans notre réalité) comme de vrais animaux. Il n'a pas été nécessaire de grossir beaucoup le trait pour mettre en scène cette dualité dans les espèces, même au niveau des deux protagonistes.



Carson Ellis, femme de l'auteur, prête au texte ses talents d'illustratrice. L'ouvrage est copieusement rempli d'images en noir et blanc dans le texte, et parsemé de quelques illustrations pleine-page en couleurs de toute beauté. Ces dessins animent le texte, lui donnent du relief et égaient la lecture. C'est très agréable d'avoir des représentations spécifiques à l'univers des auteurs, plutôt que de se baser sur les images de films tirées de Narnia ou d'autres films du même style. On sent une volonté de se démarquer de manière douce mais ferme de ce qui a été fait avant, tout en restant dans une tradition (l'innocence de l'enfance, la méchante reine-sorcière, la faute originelle, la prise de conscience et la perte des illusions...) propre à la littérature jeunesse anglo-saxonne, fondée sur les écrits de Lewis.



Si le trait semble grossier parfois (je déplore notamment le peu de surprise quant aux allégeances des animaux : les coyotes sont foncièrement méchants, voire stupides. Les oiseaux sont mis à l'écart. Les corneilles, pies et corbeaux sont mauvais tandis que les aigles sont altiers.... etc.), on ne boude pas son plaisir. Un lecteur attentif relèvera quand même quelques coquilles et une ou deux phrases légèrement bancales. Cela ne gâchant en rien la lecture, mais bon, parfois, c'est agaçant... L'histoire est construite comme une quête, en trois parties bien distinctes, et a pour but de nous faire découvrir l'univers au maximum. Ainsi on apprend tout de l'administration de Southwood, de l'étrange contrée de Northwood et bien sûr de Wildwood, l'enjeu de cette guerre. On suit en parallèle les mésaventures de Prue et de Curtis et leur difficile intégration dans cet univers si différent du leur.



Enfin, même si la mention "Livre 1" le laisse supposer, on referme l'ouvrage avec la certitude qu'il y aura au moins une suite. Plusieurs, sans doute... Car bien des pistes ouvertes n'ont pas encore été explorées, certaines révélations n'ont pas encore été dévoilées et tout concourt à ce que Prue et Curtis fassent encore de nombreuses découvertes dans le Territoire Infranchissable.



Un roman imposant par sa taille, mais qui se lit très facilement une fois ouvert. Les personnages, le ton employé, les dessins, l'histoire elle-même, tout incite le lecteur à aller de l'avant et à se faire plaisir avant tout. Et c'est effectivement un plaisir que de suivre ces aventures. Et de les partager.



A découvrir et à faire découvrir !
Lien : http://www.biblioblog.fr/pos..
Commenter  J’apprécie          40
Une nuit de demi-lune

Par une nuit de demi-lune, objets, humains et animaux se retrouvent divisés en deux moitiés. C’est un peu le bordel, et puis ce n’est pas pratique. Vous trouvez ça bizarre ? Vous n’avez pas vu la demi-fille toquer à la porte de sa moitié, ni ce qui se passe ensuite !



Il y a quelque chose de très onirique dans cet album. J’aime beaucoup le texte, à la fois farfelu et poétique. Et associé aux images, c’est un vrai cocktail de bizarrerie. Mais quelle originalité ! Une nuit de demi-lune est très différent (mais tout aussi original) de "Koi ke bzzz ?" Je n’aurais jamais deviné qu’il s’agissait de la même autrice-illustratrice.



Encore une belle découverte, signée Carson Ellis !
Commenter  J’apprécie          30
Chez nous

Un pigeon quitte son nid pour voler de maison en appartement, de wigwam en isba ... Nous nous faufilons avec lui dans ces logements réels ou imaginaires, en d'autres lieux, d'autres époques ou d'autres mondes. Les illustrations sont toutes douces et feutrées, en courbes et couleurs sourdes. Elles nous invitent à pénétrer dans l'intimité de tous ces "chez nous", offrent un instantané de la vie de leurs habitants, révèlent des similitudes - plantes, cheminées, animaux de compagnies plus ou moins "classiques" ... Et la boucle est bouclée lorsque le pigeon nous emmène chez une artiste qui affiche dans son atelier des détails issus des pages précédentes.

Bref, un très joli album qui emmènera les plus jeunes à la découverte d'autres arts de vivre. Merci donc à Masse critique et Babelio pour ce joli cadeau.



P.S. : suis-je la seule à trouver un peu étrange la double page présentant le navire et le wigwam, qui évoque inévitablement l'arrivée des conquérants européens ?
Commenter  J’apprécie          30
Chez nous

Chez nous est un album jeunesse qui se propose de nous faire voyager de maison en maison à travers le monde. Des habitats et des environnements différents, de la maison occidentale en pleine campagne au château de Slovaquie, du navire de pirates à l'appartement ultra-moderne d'un homme d'affaires japonais, de la casbah d'une babouchka à la forge d'un kényan, d'une cité engloutie à la demeure d'un Sélénite. Et c'est bien évidemment un pigeon voyageur sorti de son nid qui fera la liaison de planche en planche jusqu'à se glisser et nous inviter dans l'atelier de l'illustratrice. Une pièce bien encombrée qui foisonne de mille petits détails qui l'ont inspirée pour créer ses décors précédents.



Au travers de ces illustrations aux teintes mélancoliques et poétiques, Carson Ellis crée une ode à la diversité et à l'imagination. On se plaît à imaginer les vies des habitants dans leur foyer, les lieux où ils vivent, sur quelle partie du globe ils se trouvent, et pourquoi pas leur personnalité, un foyer disant beaucoup de la personne qui l'occupe, d'ailleurs, ne remarque-t-on pas qu'il y a de grandes maisons ordonnées, des petites désordonnées, des intérieurs bien rangés et d'autres débordés d'objets ? C'est bien la richesse du monde qui est célébrée, que celui-ci soit réel ou imaginaire.



Chez nous est un bel album jeunesse, qui nous cueille et nous accueille facilement dans ce monde cocon que l'illustratrice crée. Quoi de plus doux qu'un foyer ? Quoi de plus réconfortant qu'être en son sein ? Il sera toutefois, je pense, à réserver aux plus jeunes, entre 3 et 6 ans.



Je remercie Babelio et les éditions Hélium pour l'envoi de cet album dans le cadre de l'opération masse critique jeunesse.
Commenter  J’apprécie          30
Koi ke bzzz ?

Une chose étrange émerge du sol et les insectes de cette histoire vont s'interroger.



" Koi ke bzzz?", s'exclame une bestiole, bigrement élégante en tenue de danseuse de charleston.



Chaque insecte de ce titre est aussi bien vêtu.



Notre tige hostile interrompait-elle une fête très Bzzz?







Du tout.



Les insectes minuscules sont naturellement soignées, nous le savons.



Repensez à la cape diaphane de la libellule, au froufrou duveteux en tour de cou de l'abeille, à la robe colorée des papillons...







Carson Ellis nous fera entrer dans une tranche de vie du petit peuple sans sous-titrage.



Ça va bzzz et Krrrr tout du long mais nous n'aurons étrangement aucune difficulté pour les comprendre.



Une pousse s'extirpant du sol n'a rien comme cela de très insolite et pourtant l'auteur va épicer l'affaire en imaginant une plante qui va plus que pousser de travers.



Des plantes comme cela, personne, même vous, chers jeunes lecteurs, n'en a jamais vu.



L'auteur va créer la surprise.







Alors que nous aurions pu miser sur un album pour un jeune public qui lit enfin, l'album presque sans textes ( dialogues insectoïdes mis à part),très tendre, le prédestinera en définitive pour des petits.



Toutes ses pleines pages rien que pour eux, quelle chance!







Les personnages offriront progressivement une fantaisie insoupçonnée avec cette plante qui pousse.



L'aventure va prendre de l'ampleur et les tout-jeunes vont en rire de ces insectes volubiles, le temps d'une saison.
Commenter  J’apprécie          30
Les chroniques de Wildwood, tome 1

Il y a plusieurs mois déjà je suis tombée sur ce magnifique bouquin dans une boutique qui vendait beaucoup de romans, de BD et de mangas d’occasion. Et c’est seulement courant septembre que j’ai décidé de sortir celui-ci de ma pile à lire. Avant, je n’étais pas dans le bon mood. Maintenant que l’automne est là, avec sa pluie, ses plaids et ses pulls en pilou, c’est parfait. L’histoire commence donc plutôt doucement et nous faisons la connaissance de Prue McKeel, une pré-adolescente âgée de douze ans tout juste dont la mission de la journée consiste à s’occuper de son petit frère, Mac, encore bébé. Mais, alors qu’ils se sont installés à une aire de jeux, la jeune fille va remarquer une chose pour le moins troublante : plusieurs dizaines de corneilles volent juste au-dessus de leurs têtes. L’impensable va alors se produire et cette bande de volatiles va attraper l’enfant et l’enlever. Prue va les suivre et traverser le quartier St Johns à vélo.. jusqu’à ce qu’elle arrive à la limite de la ville et que devant elle s’étende un précipice. Résignée, abattue, elle rentrera chez elle pour la nuit et fera croire à ses parents que son petit frère est simplement endormi et qu’il faut le laisser tranquille. Le lendemain, elle partira de bonne heure en direction du Territoire Infranchissable — un lieu qu’elle n’est censée approcher sous aucun prétexte car jugé dangereux — puisque c’est là-bas que Mac a été emmené. Mais elle ne fera pas ce périple toute seule et Curtis Mehlberg, un camarade de classe qui l’a suivie, va décider de l’accompagner. Sauf que, nouveau problème, ils vont être séparés. Et, chacun de leur côté, ils vont en apprendre plus sur le mystérieux endroit où ils se sont perdus.



Si, de base, le personnage principal féminin m’a paru inintéressant voire énervant (toujours en train de râler contre son ami), j’ai fini par l’apprécier. Elle est courageuse, déterminée, et fonce au-devant du danger pour retrouver et récupérer son frère qu’elle aime tant. Ce n’est encore qu’une petite fille alors, parfois, quand elle agi de façon bête, on peut le comprendre et c’est crédible. Mais elle est très gentille et a un bon fond. Curtis, quant à lui, m’a laissée perplexe. Au début il était assez en retrait, on ne savait pas trop vers où l’auteur voulait l’emmener ni quel rôle il comptait lui attribuer. Et au fil des pages, ce garçon trouillard et renfermé est devenu plus sûr de lui. Il s’est affirmé, doucement mais sûrement (parfois peut-être un peu trop, rappelons qu’il n’a que onze ans). Nous avons également une ribambelle de personnages secondaires, parmi lesquels se trouvent Richard, receveur principal des postes ; Alexandra, une femme étrange surnommée la gouvernante douairière ; le Prince Hibou ; Brendan, le roi des bandits ; Enver ; Sterling ; Septimus ; Iphigenia ; les Mystiques ; et tant d’autres encore.



J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, même si elle était très intéressante et que mon avis global est positif. On a beau avoir de l’action un peu partout, j’ai trouvé que ça manquait de rythme. Les détails ainsi que les longues descriptions ont leur importance seulement, parfois, c’était trop et le récit traînait en longueur. Une autre chose m’a dérangée, et c’est la réaction des parents face à la disparition de leur fils. Ceux qui ont vu la scène me comprennent certainement, mais c’était carrément incompréhensible, voire absurde. Sur une touche plus joyeuse, j’ai adoré découvrir cette étrange contrée qui englobe Wildwood, North Wood et South Wood. C’est un autre monde avec ses propres espèces, ses propres lois, ses propres territoires, ses propres zones, etc. Les animaux peuvent même parler, je ne m’y attendais pas ! Les divers individus possèdent une personnalité bien à eux, et on a même droit à des enjeux politiques. Révolte, complots, guerre, vengeance, lutte pour le pouvoir, ces points sombres font également partie de l’intrigue.



Parlons maintenant de l’objet livre qui, pour moi, est à tomber. Je crois que c’est même le plus beau de ma bibliothèque. Il possède un papier épais de qualité qui lui donne du cachet, un découpage original qui fait que les pages ne sont pas au même niveau (certaines dépassent, c’est inégal), un toucher agréable et un air ancien. Les titres de chapitres ont soigneusement été choisis et les en-têtes sont bien réalisées. La couverture est splendide et des illustrations (noir et blanc + couleurs) sont disséminées par-ci par-là dans l’ouvrage. C’était incroyable. Ah, et il faut savoir que l’auteur et l’illustratrice sont mari et femme ! Enfin bref, vous l’avez compris, j’ai eu un immense coup de cœur pour le bouquin et j’ai apprécié l’intrigue. À voir avec la suite si ça me plaît toujours, même si je ne l’ai pas encore en ma possession.
Lien : http://madameratou.com/les-c..
Commenter  J’apprécie          30
Les chroniques de Wildwood, tome 1

Prue, 13 ans, est au parc avec son frère Mac, 1 an Celui-ci joue gentiment lorsque tout à coup, des milliers de corneilles envahissent le ciel et le kidnappent. Prue tente de le rattraper, en vain ; les corneilles emmènent son frère des frontières de Portland, dans le Territoire Infranchissable. En proie à une grande tristesse et se sentant profondément responsable, Prue organise une opération de sauvetage. Elle est accompagnée malgré elle d'un copain du collège, Curtis. Des rencontres incroyables et de grandes aventures les attendent...







L'histoire est originale, dense et bien menée. J'ai vraiment adoré découvrir le monde si surprenant, complexe et particulier de Wildwood, ses différentes espèces, ses différents peuples/races, ses différentes "zones" avec chacune ses règles et modes de vie bien spécifiques.



La magie est présente juste ce qu'il faut, pas trop, pas "too much" pour en rajouter une couche, mais plutôt comme une force présente dans la nature, une symbiose entre animaux, humains et végétaux. J'ai trouvé que cette touche de magie apportait une note de fraîcheur et de "légèreté" au récit, pas si gentillet qu'on pourrait le croire au 1er abord. Certaines scènes sont même assez "violentes" et explicites, malgré l'âge auquel ce livre semble s'adresser (je dirai environ une dizaine d'années).



Je n'ai pas décelé de longueurs dans le récit, les situations s’enchaînent le suspense est haletant et les mystères nombreux. Je n'ai pas trouvé les révélations ou les dénouements faciles ou prévisibles, au contraire, j'ai même été surprise pas certaines révélations ! Les descriptions sont nombreuses et bien présentes, peut être un peu brouillonnes ou trop présentes par moment. Il m'est arrivé de m'embrouiller quelques fois et d'avoir du mal à me représenter le décor. Mais le style d'écriture est agréable, simple et fluide à la fois.



L'ambiance que dégage ce livre est assez particulière. Bien que l'histoire semble se dérouler à notre époque, j'ai eu une impression de plus rétro, plus années 50-60, malgré les allusions à certaines technologies modernes. J'ai trouvé ça très agréable !



L'énorme point fort de ce livre est à mon sens ses illustrations Si le style du dessin n'est honnêtement pas celui que je préfère, il colle néanmoins complètement au livre et à l'ambiance qui en ressort. Le récit est émaillé soit de dessins en noir et blanc, parsemés çà et là dans le texte, soit de planches sur une feuille entière, en couleur et papier glacé (ce qui rend un très beau rendu au dessin). Le livre est partagé en 3 parties, et chacune commence avec une carte, très pratique pour se repérer et se représenter le monde créé par l'auteur.







J'ai lu sur quelques chroniques (je ne sais plus lesquelles, dsl :s ) que certains lecteurs trouvaient et déploraient une ressemblance avec la trame de Narnia, ainsi qu'une similitude dans les caractères de Prue/Curtis et Ewilan/Salim. Personnellement, pour l'un comme pour l'autre, je ne trouve pas ! Alors bon, si, oui effectivement, on peut trouver une légère similitude avec Narnia, éventuellement : Edmund et la sorcière blanche contre Curtis et la Douairière. Bon soit, je veux bien, mais bon, ça doit pas être le seul livre avec cette ressemblance.



Concernant la similitude avec les caractères de Prue/Ewilan et Curtis/Salim, alors là, absolument rien à voir ! Je ne reviendrais pas sur ce que je pense d'Ewilan, mais j'ai beaucoup plus apprécié le personnage de Prue, même si certains côtés sont aussi légèrement agaçants. Rien de comparable avec Ewilan cependant. Curtis quant à lui, n'a rien à voir avec Salim. C'est un personnage qui m'a beaucoup touchée (Curtis, pas Salim hein ! ) : rabroué constamment à l'école, solitaire, pas sûr de lui du tout, c'est un garçon qui semble énormément complexé et mal dans sa peau. J'ai beaucoup aimé son évolution, même si je regrette la fin.



Prue est une jeune fille au caractère bien trempé. Elle aussi pas mal solitaire, mais plutôt du genre dans son monde que rejetée, elle est assez garçon manqué. J'avoue qu'elle a été assez exaspérante par moment, avec ses "je veux, je décide, je je je". Mais elle aussi change et évolue au fil du texte, c'est très intéressant.







En résumé, ce roman a été une très belle et surprenante découverte. L'histoire est intéressante, originale et bien menée, portée par un style d'écriture fluide et agréable, et relevée grâce aux nombreuses et très belles illustrations. Un livre qui fait resurgir des souvenirs d'enfance, une impression de conte. Un livre doudou !
Lien : http://asuna.eklablog.com/le..
Commenter  J’apprécie          30
Les chroniques de Wildwood, tome 1

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Michel Lafon grâce à Livraddict. Je les remercie pour cette découverte !







J’ai été assez surprise en le recevant car le livre est assez gros et les pages assez épaisses sont de largeurs inégales, ce qui lui donne un certain charme. L’un des gros points positifs de ce roman, ce sont les illustrations qu’on retrouve tout du long et qui apportent beaucoup dans un livre aussi dense. Même si je ne suis pas vraiment fan du style, il faut reconnaître que j’ai vraiment apprécié ces illustrations, surtout qu’elles sont souvent intégrées au texte et changent la mise en page de façon agréable et originale.







J’ai vraiment eu du mal à entrer dans l’histoire, la première partie m’a paru vraiment longue et assez ennuyeuse. Je me suis vite attachée à Prue et à sa quête mais j’ai eu du mal avec Curtis, il me donnait trop l’impression de ne pas savoir quoi faire et de ne pas être à sa place dans l’histoire. Il ne révèle son potentiel que plus tard mais je crois que ça n’a pas suffi pour me faire apprécier le personnage. Même si l’enchaînement des péripéties de nos héros était assez logique, j’ai trouvé que chaque moment trainait en longueur. Pour la première et la deuxième partie en tout cas. Ce n’est que lors de la troisième partie que je me suis plongée dans l’histoire et que j’ai véritablement apprécié la lecture et voulu savoir la suite.







Comme je l’ai dit, j’ai apprécié Prue mais peu Curtis. Pour ce qui est des autres personnages, je les ai trouvés amusants et intéressants, peut-être même plus attachants que les personnages principaux (notamment le roi des bandits, Septimus, Iphigenia et Enver). En revanche, les méchants de l’histoire ne m’ont pas vraiment convaincue, peut-être à cause des raisons qui les poussent à agir et qui ne m’ont pas semblé très crédibles.







J’ai beaucoup aimé ce mélange entre humains et animaux qui paraît tout à fait naturel après quelques pages passées dans la forêt. Même si je trouve que le monde de la forêt créé est très bien fait, je n’ai pas été atteinte par la féérie de l’endroit. Peut-être que j’ai passé l’âge mais la magie n’a pas fonctionné avec moi.







Certains ont mentionné la ressemblance avec Narnia mais pour cela, je vous laisse lire d’autres chroniques car je n’ai jamais lu/vu Narnia et ne pourrais vous dire si on peut les comparer. Ce que je peux dire, c’est que malgré un univers bien construit, des illustrations agréables et une dernière partie qui m’a tenue en haleine, je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire et aux personnages. Mais ce fut tout de même un moment de lecture sympathique.
Commenter  J’apprécie          30
L'Amour, c'est quoi ?

Un album qui fera son petit tour du monde philosophique pour trouver la définition de ce qu'est l'amour.

C'est un petit garçon qui un jour posera la question à sa grand-mère qui était en train de jardiner : l'Amour, c'est quoi ?

C'est elle qui lui conseillera alors avec sagesse ou peut-être comme une phrase lancée en l'air "Si tu fais le tour du monde, tu le sauras peut-être" ( comme s'il risquait de s'embarquer dans une vaste question compliquée et l'invitant ainsi à partir à la recherche lui-même d'une vérité mystérieuse dont elle n'avait réussi à obtenir la réponse).

L'amour ne s'expliquera donc par encore ici et maintenant.

Et donc, le voici parti, le petit et pour longtemps.

C'est presque un conte initiatique.



Le garçon fera donc le tour du monde et croisera plusieurs autres personnages à qui il posera la question. 

Et chacun aura une réponse qui lui est propre, qui lui correspondra, mais dont le jeune garçon ne comprendra pas forcément le sens ou ne le réalisera qu'en rentrant chez lui au bout de plusieurs années.



La quête de l'album est assez poétique, l'Amour c'est un poisson pour le pêcheur, la nuit pour le chat, une maison pour la charpentière, qui le bâtira petit à petit et dont elle éprouvera les fondations, où on consolidera les murs...

Les réponses seront des métaphores, drôles, évocatrices, pouvant correspondre à la compréhension de chacun des jeunes lecteurs.

L'Amour, c'est quelque chose ou quelqu'un que l'on aime mais c'est aussi... quelque chose que l'on éprouve.



Nous profiterons donc de ces exemples qui nous parlerons ou pas pour tenter de ressentir au travers du personnage.Il y aura des nuances et finalement, on se fera plaisir avec un catalogue de ce qui fait plaisir aux autres et/ou nous fera plaisir.

On aime...



Mais l'Amour, n'est-ce pas aussi quelqu'un qui vous attend quelque part?



Commenter  J’apprécie          20
Une nuit de demi-lune

Un album très poétique, un peu bizarre aussi, qui met en lumière des demi-objets et des demi-personnages. Les phrases riment, portent un regard différent sur le monde qui nous entoure et propulse l'ensemble dans un univers digne de Dali ou Magritte.

Une jolie proposition à lire dès le plus jeune âge.
Lien : http://boumabib.fr
Commenter  J’apprécie          20
Une nuit de demi-lune

C'est un album drôle, très agréable à lire à voix haute, il y a une vraie poésie dans la sonorité du texte fort bien traduit.

Ces moitiés d'objets ont un charme suranné et l'enfant toute entière à sa joie de gambader donne envie d'aller courir sous la lune.

Le chat au final est un vrai chat...Joueur, instinctif et ne sachant pas résister au tapis moelleux.

Une petite bouffée de fantaisie.
Commenter  J’apprécie          20
Koi ke bzzz ?

Un album grand format que mon fils adore et qui est particulièrement original. En effet, rares sont les albums qui osent l'invention d'une langue ! Mais rassurez-vous, on comprend parfaitement le sens des dialogues, et puis les enfants sont beaucoup moins coincés que nous avec les langues étrangères, et ça ne les dérange pas du tout :) Au contraire, mon fils s'est très vite approprié certaines expressions qu'il aime répéter.

C'est donc l'arrivée du printemps dans un petit coin de nature, et avec lui le renouveau de la végétation. Dans ce petit microcosme, un petit groupe de copains insectes s'amusent follement : ils construisent une cabane, font un tas de pitreries, mais attention à la grosse araignée qui pourrait bien venir contrarier leurs plans.

On suit avec curiosité la vie de ces petit personnages sur une année, on voit les effets des saisons, c'est tendre et plein d'humour, avec de jolis dessins, un album vraiment sympa dès 3 ans.
Commenter  J’apprécie          20
Les chroniques de Wildwood, tome 1

J’avais complètement craqué sur Les chroniques de Wildwood à la librairie Pantoute à Québec. La couverture est très belle et la texture est vraiment agréable à toucher. Les illustrations à l’intérieur sont très mignonnes et j’adore, j’adore les pages qui semblent avoir été coupées au coupe-papier. Ce côté artisanal qui donne un air ancien au livre, j’adore (je vous ai dit que j’adorais ?).



Je n’ai pas craqué au Canada – du moins pas sur ce roman, honnêtement, il me semblait un peu lourd à transporter dans ma valise – et je l’ai reçu en cadeau à Noël, il y a peut-être deux ans. Bien que ravie, je ne me décidais pourtant pas à le lire… Tout simplement parce qu’il s’agissait du premier tome d’une trilogie dont je n’avais pas la suite. Et que j’ai bien assez de livres à lire dans ma PAL sans avoir à en ajouter deux de plus.



Mais finalement, l’appel de la forêt a été plus fort et je me suis plongée dans ce roman jeunesse.



L’objet m’a beaucoup plus plu que l’histoire. Pourtant, elle est plutôt sympa… Prue voit son petit frère être enlevé sous ses yeux par une bande de corbeaux et emmené dans le Territoire Infranchissable. Elle prend son courage à deux mains et accompagnée de son camarade de classe Curtis, elle décidé de partir à sa recherche. En arrivant de l’autre côté, le duo découvre un autre monde, Wildwood, avec des humains et des animaux qui parlent.



Il y a un petit côté Monde de Narnia dans Les chroniques de Wildwood. Mais je n’ai pas accroché plus que ça. En tant qu’adulte. Mais il pourrait plaire aux plus jeunes qui rêvent d’aventure et qui ont déjà dévoré L’histoire sans fin. On trouve à Wildwood de courageux personnages, des animaux attachants, des brigands, des méchants. De quoi satisfaire l’imagination de jeunes lecteurs, qui seront, je pense, aussi séduits que moi par les illustrations et les pages parcheminées, qui rendent ce roman très spécial.



Comme il y a une fin à ce premier tome, personnellement, je pense que je vais m’arrêter là dans la découverte de Wildwood. Mais quel beau livre !
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Commenter  J’apprécie          20
Koi ke bzzz ?

Koi ke bzzz? Carson Ellis, Hélium

Za zu pat si vous avez remarqué, mais les enfants adorent les sons bizarres et les onomatopées. Dans cet album ils s'en régalent, ainsi que des illustrations, délicates et poétiques.
Lien : https://www.litterature-enfa..
Commenter  J’apprécie          20
L'Amour, c'est quoi ?

Le livre est par ailleurs magnifiquement illustré par Carson Ellis. Cette artiste américaine à la carrière également déjà bien installée sait créer des atmosphères irréelles. Ici, ses paysages dépouillés, généreusement peints à la gouache, et ses personnages hors du temps inspirent comme une joie douce, très apaisante.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
Commenter  J’apprécie          10
L'Amour, c'est quoi ?

Et pour toi, l'amour qu'est-ce que c'est ?



Le lecteur découvre un enfant invité par sa grand-mère à voyager et à mener une enquête sur l'amour.



Il va interroger des personnes très différentes comme un pêcheur ou un comédien. Mais aussi un chat et un chien.



Chacun apporte sa réponse en fonction de son métier ou de son milieu de vie. Celle du poète est très longue.



Il lui faudra retrouver sa grand-mère pour boucler son périple et comprendre que ce sentiment est avant tout une question de sensibilité et de partage.



Un album grand format qui dresse en même temps des portraits, notamment ceux de soldat et de charpentière.



Il ouvre à la variété du monde, à l'altruisme, à la compréhension des autres, mais aussi à l'observation et l'expérience.
Lien : https://www.nouveautes-jeune..
Commenter  J’apprécie          10
Les chroniques de Wildwood, tome 1

Je ne connaissais pas du tout ce roman avant de poser les yeux dessus! Un jour je trainais dans les rayons d’Easy Cash et je suis tombée dessus. Alors déjà vu le prix, je ne me suis clairement pas privé hein on va pas se le cacher, un roman pareil à deux euros je le prends direct! Je n’ai même pas lu le résumé pour tout vous dire. Je l’ai pris parce que sa couverture est vraiment belle et la qualité u livre est vraiment incroyable. La couverture est cartonné et même les pages du roman sont en papier recyclé, c’est vraiment hyper agréable je trouve!



Comme je vous le dis juste au dessus, je n’ai pas lu le résumé sauf au moment de ma lecture. D’ailleurs je l’ai lu à l’occasion de mon challenge 7 jours 7 livres. Il me tardait de le découvrir puisqu’il me faisait de l’oeil dans ma bilbiothèque! Surtout que j’ai trouvé le deuxième tome sur Gilbert Joseph! Je me suis dis que c’était vraiment le moment de le lire. Et bien pour un livre pris complètement au « hasard » sur un rayon sans lire le résumé ce fut une agréable surprise! Comme quoi n’est ce pas!



Alors c’est un roman jeunesse, de base pour les enfants de 9 ans à 12 ans, mais contrairement à d’autres romans destiné aux jeunes enfants, je n’ai pas ressenti plus que ça que ce n’était pas de mon âge, façon de parler. Vous voyez ce que je veux dire? On le sent que c’est jeunesse mais pas forcément dans l’écriture etc! C’est vraiment très agréable à lire et vraiment à n’importe quel âge.



On va se retrouver plongé au coeur d’une aventure extraordinaire aux côtés de Prue et Curtis. Ils vivent dans un monde où au delà du point, il s’agit du terrain infranchissable comme ils le nomment. Personne ne doit y aller, si vous vous y aventurer généralement vous n’y revenait pas.. On se demande vraiment ce qu’il s’y trame là dedans. Et malheureusement pour Prue, pour pouvoir sauver son frère qui s’est fait enlevé par des corneilles, elle va devoir franchir le terrain infranchissable. Accompagnée de Curtis, on va découvrir alors ce que cache ce terrain infranchissable. Il s’agit d’un monde incroyable où les animaux parlent, où il y a des dirigeants, des bandits, des guerres etc. Un monde vraiment fascinant à découvrir! Ca m’a fait légèrement penser au monde de Narnia. Où l’armoire et remplacé par ce pont, où les coyotes sont à la botte de la Gouvernante et en plus des coyotes qui parlent. Et j’en passe…



J’ai vraiment beaucoup aimé l’histoire. Elle a ce côté si passionnante et fascinant! On découvre vraiment un monde incroyable au travers de cette forêt! Prue se retrouve au coeur d’un voyage où elle finira par en apprendre énormément sur elle! Tout comme son ami Curtis! C’est vraiment un voyage complètement initiatique pour eux où ils vont vivre tout un tas d’aventures et d’épreuves qui mettront leur courage à rude épreuve. J’ai beaucoup aimé ces deux personnages, peut être un peu plus Prue, je les ai trouvés vraiment courageux vu leur jeune âge! Bien que par moment Prue m’a particulièrement agacée voir même trop souvent!



L’écriture est vraiment très agréable à lire. C’est très fluide et vraiment très agréable à lire. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire par contre. Même si mon ai est très positif, j’ai trouvé ce roman un poil trop long quoi. Beaucoup de descriptions, certes utiles, mais tellement longues. Il y avait de l’action très régulièrement mais malgré tout je trouve que ce roman comporte trop de longueurs qui ennui le lecteur. On aurait pu supprimer un bon nombre de page sans que ça ne dérange vraiment par rapport à l’histoire.



Par contre, mention spéciale pour toutes les illustrations présentes dans le roman! Elles sont juste sublimes, il y en a des grandes qui prennent une page en papier glacé, d’autres en début de chapitres ou alors en plein milieu d’un chapitres. Des petites illustrations qui rappellent les passages que l’on lit. J’ai trouvé que ça apporte un petit truc en plus et rend la lecture bien plus agréable. C’est vraiment un objet-livre splendide que je ne regrette pas d’avoir acheté!



Malgré un début difficile du a trop de longueurs pour moi, cette lecture fut vraiment très agréable. J’ai déjà très hâte de me lancer dans la lecture du deuxième tome pour découvrir les autres aventures de Prue. D’ailleurs je me demande même qu’est ce qu’il va bien pouvoir se passer. Je suis vraiment dans le flou le plus complet mais il me tarde vraiment de découvrir tout ça! Ce fut une bonne petite lecture jeunesse sans prise de tête qui fait du bien de temps en temps!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Carson Ellis (181)Voir plus

Quiz Voir plus

Métro Quiz

🎬 Film français réalisé par François Truffaut sorti en 1980, avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, c'est ...

Le premier métro
Le dernier métro
L'ultime métro

10 questions
61 lecteurs ont répondu
Thèmes : métro , chanson , romans policiers et polars , cinema , romanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}