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Critiques de Caryl Chessmann (16)
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Cellule 2455 couloir de la mort

Caryl Chessman (ou Carol de son prénom de naissance) était un petit bandit accusé d'être "l'homme à la lumière rouge", sensé avoir commis deux viols, le malfaiteur en question arrêtant les voitures de couples en se faisant passer pour policier.



Chessman a été arrêté en 1948, suite à un cambriolage de magasin avec un complice au volant d'un coupé Ford de 1946, décrite par des victimes comme étant le modèle utilisé par l'agresseur.

D'autre part, une des victimes, le reconnait formellement à son nez "cassé".



2 - Jugé très rapidement, Caryl participe activement à sa défense, jugeant l'avocat commis d'office incompétent. Mais il commet une erreur et sélectionne onze femmes parmi les douze jurés, alors qu'il est accusé de viol.

Il est invoqué que Chessman tombe sous le coup de la loi Lindbergh en Californie (suite à l'affaire du kidnapping de l'enfant de l'aviateur qui punit de mort toute personne s'étant livré à un kidnapping , même s'il n'est pas suivi de meurtre. Dans le cas du bandit à la lanterne rouge, la notion de kidnapping est retenue car il y a eu transfert d'une victime d'une voiture à une autre... même à 20 pas !)

Chessman est condamné à mort.



3- Pendant DOUZE ans, dans sa cellule de 8 mètres carrés, du "couloir", Caryl va devenir expert en droit, grand lecteur, assumer une défense pointilleuse d'une rare opiniâtreté, relevant toutes les erreurs du procès, et entamer une carrière d'écrivain.

C'est déjà une grande rédemption.



Le premier de ses livres va le rendre célèbre dans le monde, c'est "'2455 couloir de la mort".



4 - S'ensuit "à travers les barreaux", face à la justice" (the face of justice - en fait la meilleure traduction serait : "le visage de la justice" !) - où il relate son quotidien, ses luttes pour démontrer son innocence, ses opinions abolitionnistes, et un roman " fils de la haine" paru après sa mort.



5 - De sursis en sursis, certains à quelques minutes de l'exécution, par son charisme et le caractère exceptionnel de cet homme brillant dont les manuscrits passent "en fraude" grâce à ses avocats, son amie Rosalie Archer au tout premier plan, Chessman devient une vedette médiatique : l'homme exceptionnellement intelligent (QI 130 env) a compris qu'il tenait là une chance de salut...



6 - ... C'était sans compter sur l'absurdité de cette "justice-là" qui au contraire le juge arrogant et manipulateur et certains juges californiens ajoutent publiquement : "Chessman est très fort pour étudier les moindres failles de l'appareil, c'est aussi un écrivain, dès lors pourquoi le gracier et en exécuter d'autres qui n'ont pas ses capacités ?" (in "Chessman m'a dit de Dominique Lapierre", "Chessman, l'écriture contre la mort" un film de J.C Rosé)...



7 - Ce qui soulève pourtant l'interrogation suprême, (voire Capitale, la bien nommée !) c'est justement le parcours intellectuel exceptionnel de cet homme qui ne saurait être dans le profil de ce dont on l'accuse... D'ailleurs, rien dans son "casier" ne le démontre : braqueur oui, violeur ou assassin non.



8- "Cellule 2455..." raconte avec talent son enfance, ses délits, analyse cette "justice" qui lui est faite, à lui comme à d'autres, le récit intrigue, bouleverse, révolte.



Conclusion : Caryl Chessman rentre le 2 mai 1960 dans la chambre à gaz de Saint Quentin (Californie).

Ultime coup du sort : une erreur de transcription, qui devait lui accorder un sursis encore, fait tarder d'arriver l'ordre d'arrêter l'exécution... la mise à mort a commencé.

L'agonie de Caryl Chessman dure neuf minutes. Derrière les vitres, à disposition des témoins, se trouve Rosalie Archer, l'amie et l'avocate, qui, sa vie durant, tentera d'obtenir, en vain, la révision de son procès.



Son agent littéraire lui écrira, vers la fin : "mon cher Caryl, quoiqu'il arrive à présent, votre affaire restera comme celle, exemplaire, d'un homme qui s'est battu seul contre des forces qui lui étaient incommensurablement supérieures".



In memoriam, Greg Wright,

"Bernie"
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Cellule 2455 couloir de la mort

Caryl Chessman n'attendait la pitié de personne.Il a toujours assumé ses actes et sa défense devant le ministère public.

Il a tenté de sensibiliser le public en générale et l'autorité en particulier sur l'inutilité de la peine capitale (à tort ou à raison, chacun en sortira sa propre analyse).Mais il a toujours dénoncé l'inutilité de la violence pour la violence des incarcérations dans les maison de redressements ou les prisons d'état, sans programme de rééducation raisonnée et de réadaptation. Je crois que ça aura été son grand combat et son idéal.Il a choisi la délinquance et il l'a toujours assumée; une certaine délinquance du moins et par la même, subi également la haine irrépressible de l'autorité.



le "Bandit à la lumière rouge"



Je n'y crois guère, connaissant assez bien le personnage à travers ses "livres confessions".

Caryl Chessman était un personnage atypique , soit, bandit rebelle à l'autorité sous toutes ses formes, souvent violent, mais rarement sans raison,considérant le milieu dans lequel il évoluait...

Comment ne pas penser à un traquenard judiciaire, quand on sait que c'était un homme qui respectait beaucoup les femmes, obtenait facilement leur faveurs par le seul pouvoir de sa charismatique aura et prenait facilement faits et cause pour les plus faibles?!

les seules choses dont on soit sures, c'est qu'il abhorrait l'injustice des plus forts et la bêtise des lâches, et qu'il a alterné séjours d'incarcérations et liberté conditionnelle bafouée, provoqué l'autorité par ses coups d'éclats, l'appui juridictionnel aux détenus les plus démunis et par sa verve enfin, gêné ou fait perdre la face à beaucoup de monde, avant de trouver sa rédemption dans l'écriture; mais cela valait il de lui faire endosser un crime si odieux, sous la foi de témoignages contestables?...J'en doute fort, mais ce n'est que mon opinion... cette histoire est un véritable gâchis et laisse derrière elle tant d'incompréhension: une jeune femme qu'il s'apprêtait à épouser et 2 enfants qui voyait en lui le père qui leur manquait tant dans une ère plus calme qu'il n'espérait plus.Mais Je sais qu'il a enfin trouvé la paix là ou il est maintenant, auprès des siens.Et ses écrits resteront le témoignage sans concession et inestimable d'un monde trop violent, ou la justice se perd parfois.

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Cellule 2455 couloir de la mort

L'autobiographie de Caryl Chessman, braqueur/cambrioleur des années 40, adepte des voitures Ford et de la mitraillette Thompson ; condamné deux fois à la peine capitale pour des crimes sordides dont il a toujours nié être l'auteur. Véritable tragédie, son histoire est celle de la haine qui s'empare de l'homme à qui la vie à tout pris, avant de le gazer, dans une chambre verte, tout au fond du pénitencier de San Quentin ... Glaçant, épique et teinté d'humour cynique, son recit est de ceux qu'on garde dans un coin de son coeur ...
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Cellule 2455 couloir de la mort

Livre lu dans les années 60 et qui m'a laissé un souvenir inoubliable parce qu'il m'a fait découvrir la justice, la peine de mort et les exécutions aux Etats Unis.
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Cellule 2455 couloir de la mort

Caryl Chessman, le Bandit à la lumière rouge est condamné à mort et exécuté le 2 mai 1960 à la prison d'État de San Quentin (en Californie).

Il a réussit à attirer l’attention de l’opinion publique sur son cas, et sur la peine de mort aux États-Unis. Durant sa détention dans le couloir de la mort, il a écrit plusieurs livres:

- Cellule 2455 couloir de la mort

- À travers les barreaux

- Face à la justice

Après douze ans de procédures judiciaire durant lesquelles Chessman déposa des recours et autres procédure, il est exécuté.

Lors de son exécution dans la chambre à gaz, il tourne la tête de gauche à droite, signe convenu avec une journaliste pour montrer que ce type d'exécution fait souffrir.
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A travers les barreaux. du fond de ma cellu..

Caryl Chessman, le Bandit à la lumière rouge est condamné à mort et exécuté le 2 mai 1960 à la prison d'État de San Quentin (en Californie).

Il a réussit à attirer l’attention de l’opinion publique sur son cas, et sur la peine de mort aux États-Unis. Durant sa détention dans le couloir de la mort, il a écrit plusieurs livres:

- Cellule 2455 couloir de la mort

- À travers les barreaux

- Face à la justice

Après douze ans de procédures judiciaire durant lesquelles Chessman déposa des recours et autres procédure, il est exécuté.

Lors de son exécution dans la chambre à gaz, il tourne la tête de gauche à droite, signe convenu avec une journaliste pour montrer que ce type d'exécution fait souffrir.
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Cellule 2455 couloir de la mort

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Cellule 2455 couloir de la mort

Il s'agit ici de l'autobiographie de Caryl Chessman, condamné à mort en 1948 après 17 cas d'enlèvements, de vols et autres crimes.

Il est accusé d'être le "bandit à la lanterne rouge".



Bien qu'il reconnaisse avoir commis nombreux cambriolages et vols dès ses 16 ans, il nie être le criminel recherché et avoir procédé à drs kidnapping et viols.



Depuis sa cellule 2455, dans le quartier des condamnés à mort, il ecrira 4 livres dont celui-ci dans lequel il relate sa vie, son enfance, sa jeunesse, ses premiers delits jusqu'à son arrestation finale, son procès pour lequel il décidera d'assurer sa défense lui-même, les sursis dont il bénéficiera, sa vie en prison...
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A travers les barreaux. du fond de ma cellu..

Après avoir lu ce livre qui est le second de Caryl Chessman, on est obligé de se poser les questions que nous posent l'auteur de ce livre, qui est resté presque 7 ans dans le couloir de la mort .... Je ne vous direz pas la fin. J'ai lu ses deux livres en deux jours. A la fin du second, un gloups, s'est insinué en moi. A lire...
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Cellule 2455 couloir de la mort

Première lecture sur les condamnés à mort ! J’avais l’impression d’être dans la peau du prisonnier !

J’ai ressentis de la tristesse de la joie ! Ce livre a été tourné de manières très humaines et pragmatique relatant avec brio l’es système carcérale américain!

Un homme fragile et pourtant coupable en attente de son exécution !

Jour après jour la fin approche mais chaque journée est vécu par le détenu de manière différente

J’ai été subjuguée
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A travers les barreaux (3)

Ouf j'ai enfin fini cette lecture, que j'ai trouvé lourde et parfois indigeste, à tel point que j'ai du m'arrêter et intercaler une lecture plus sympa pour ne pas l'abandonner tout simplement. Ca ne m'incite pas à essayer de trouver le premier.



Pourtant la 1ère partie m'avait bien accroché, même si j'ai déjà lu des livres sur ce thème, et qui m'ont paru bien meilleurs.

L'auteur plaide contre la peine de mort et suis d'accord avec lui mais ses arguments ne m'ont pas convaincue.



La seconde partie du livre a été la plus indigeste et énervante pour moi, si on écoute l'auteur aucun criminel ne serait responsable de ses actes, que ce soit pour des délits légers type délinquance ou des meurtres sadiques, la seule coupable est LA MECHANTE SOCIETE avec ses lois et ses règlements, l'environnement social, culturel et économique.



Lui bizarrement n'entre dans aucune case, puisque il a eu une vie socialement correcte à l'abri de la pauvreté, il a fait des études, n'a subi aucune violence et pourtant il a mal tourné.



Là où je suis d'accord avec lui et c'est inhumain, c'est le mur qu'on lui a opposé pour la révision de son procès, et les multiples procédures entre les différentes cours de Justice, je pense qu'un condamné a le droit d'être jugé équitablement et s'il apporte les preuves que ça n'a pas été le cas, il doit faire appel, dans son cas les juges ont joué en lui accordant des droits aussitôt retirés par un autre et ça ne devrait pas être permis. Je trouve que c'est de la cruauté mentale.



La fin est décevante aussi, on n'a finalement aucune réponse sur son sort, le livre est sorti puisqu'il est dans mes mains, et après des recherches il en existe un 3ème. Je vais devoir aller sur internet pour obtenir la réponse finale.

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Fils de la haine

Son seul roman intitulé "Fils de la haine" nous conte, à travers le témoignage d'un journaliste sportif quinquagénaire, l'histoire de ce jeune homme dénommé Ted, qui envers et contre tous et surtout contre cette violence destructrice qui l'anime, trouvera la rédemption dans cette humanité en laquelle il ne croyait plus.

...



Ce livre écrit avec talent lui aurait permis de financer après force obstruction de l'appareil judiciaire, ces premières vraies batailles juridiques aux cotés de défenseurs de renom qui rallièrent sa cause; car les droits d'auteurs qu'il obtint de son best seller précédent furent très important, mais gelés et l'exemplaire confisqué par le directeur de la prison, ainsi que son droit d'écrire; ce qui constitua en autres obstructions et coercition à la préparation de sa défense, un énième coup de Jarnac de l'administration californienne dans sa course contre la mort...
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Cellule 2455 couloir de la mort

Enfant unique de Hallie et de Whittier Serl Chessman, il a au cours de son enfance de nombreuses maladies, (encéphalite, diphtérie,...). En 1929, sa mère et Caryl sont victime d'un accident de voiture, ou celle ci finira paralysée et Caryl défiguré. Son père sera ruiné par la Grande Dépression et Caryl tombe dans la délinquance (vol de voiture, cambriolage, hold-up), il passera du temps en camps pour délinquants et maisons de redressement. En 1948, il fut arrêté par la police après un vol, et les policiers s'aperçoivent qu'il ressemble au "bandit à la lanterne rouge". A partir de ce moment là, il signera des aveux sous la menace policière qu'il niera par la suite.

Caryl sera condamné à la peine de mort. Il se battra pendant 12 ans dans le couloir de la mort pour faire réviser son procès en posant des recours en cassation devant les différentes juridictions Californiennes. Il fut exécuté le 2 mai 1960.

Points positifs : c'est une histoire vraie racontée par Caryl lui même. C'est très bien écrit. L'histoire porte le débat sur la peine de mort. Le parcours intellectuel de Caryl est exceptionnel, il est intelligent, cultivé et n'a pas peur d'étudier le droit pour se sortir du couloir de la mort. Son casier judiciaire n'est pas exemplaire, mais jamais il n'a tué ou violé. Coupable ou innocent ?

Je pense que le doute aurait dû inciter les juges à au moins plus de clémence.

Points négatifs : nous constatons que la justice aux États-Unis dans les années 1950, n'est pas dans les meilleures dispositions. Que les états appliquant la peine de mort n'ont pas moins de criminalités que ceux ne l'appliquant pas.
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Cellule 2455 couloir de la mort

c'est un livre qui a marqué mon enfance et je voudrais le relire car je l'ai perdu
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A travers les barreaux. du fond de ma cellu..

Après avoir lu ce livre qui est le second de Caryl Chessman, on est obligé de se poser les questions que nous posent l'auteur de ce livre, qui est resté presque 7 ans dans le couloir de la mort .... Je ne vous direz pas la fin. J'ai lu ses deux livres en deux jours. A la fin du second, un gloups, s'est insinué en moi. A lire...
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A travers les barreaux. du fond de ma cellu..

Après avoir lu ce livre qui est le second de Caryl Chessman, on est obligé de se poser les questions que nous posent l'auteur de ce livre, qui est resté presque 7 ans dans le couloir de la mort .... Je ne vous direz pas la fin. J'ai lu ses deux livres en deux jours. A la fin du second, un gloups, s'est insinué en moi. A lire...
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