Catherine Archer

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce livre, si ce n’est que… pourquoi ce titre ? Il n’y a aucune mésalliance, à proprement parler, ni rien qui y ressemble. Raynor, le baron de Warwicke, est loin d’être un mauvais parti. Un peu traumatisé, peut-être, mais l’un n’empêche pas l’autre.



Nous suivons une jeune femme du nom de Elisabeth Clayburn qui n’en fait qu’à sa tête. Cela ira jusqu’à se retrouver seule, un soir, sans chaperon, avec son coup de foudre : Raynor de Warwicke. Comment cela se finit-il, vous demanderez-vous ? En mariage, voilà comment ça se finit ! Et un mariage loin d’être heureux. Du moins, au début.



Raynor a été traumatisé par sa mère, manipulatrice de renom, qui avait saigné à blanc son père. Il imagine donc que toutes les femmes sont du même acabit ; Elisabeth ne coupera pas à la comparaison. En même temps, cependant, il est attiré par cette jeune femme intrépide et généreuse. Cette dualité nous accompagne tout le long de ce roman et ne sera résolue que dans les vingt dernières pages… Merci Catherine Archer.



Si on met de côté les incohérences, les passages inachevés (comme le fait que passées les premières pages, on n’entend presque plus parler de la famille Clayburn…) et les répétitions, c’est une lecture finalement assez agréable qui vous attend. De quoi se changer les idées pendant les pauses midi au boulot, ou en rentrant à la maison après une longue douche chaude.

Si je ne chronique pas tous les livres que j'abandonne, la plupart si, j'ai tenu à parler un peu de celui-là. Mon avis ne sera peut-être pas totalement complet du fait de l'abandon du livre, mais parfois expliquer la raison de cet arrêt me paraît intéressant.

Le prologue nous présente brièvement les trois personnages masculins principaux, ceux qu'on suivra au fil des trois tomes que composent la série (série que je ne continuerais pas étant donnée ma lecture de ce premier tome). Ils sont jeunes, ils ont vécu un drame commun et ils font un pacte. On retrouve dès le premier chapitre l'un d'entre eux, des années plus tard. Simon revient de croisades et à son retour il lui est donné un ultimatum, épouser la fille d'un d'ennemi ou mourir. Étant donné ses obligations personnelles, il se voit obligé d'accepter le mariage. Les points de vue se mêlent, Simon fait autant entendre sa voix qu'Isabelle, la fille de cet ennemi qu'il veut envoyer au fond d'une tombe.



La situation épineuse qui engageait les personnages principaux était attirante. Ma lecture au final n'a pas été des plus aisées. Mes deux problèmes principaux ont été la platitude des personnages et l'inintérêt des situations racontées. Je me suis pourtant accrochée puisque j'ai arrêté ma lecture au bout de 200 pages, j'avais donc lu les 2/3 avant de la lâcher. Je pense que j'ai trop tiré sur la corde, parce que ça faisait déjà 100 pages que je n'en pouvais plus. Mais je ne voulais pas me résoudre à abandonner, je n'aime pas ça. Vu que je souhaite encore moins me prendre la tête que l'année dernière, j'ai préféré arrêter les frais. Trop d'envies et de livres à lire.





Je blablate beaucoup et même si vous avez certainement compris les raisons de mon abandon, j'aimerais apporter quelques précisions. Les personnages sont très cordiaux entre eux, surtout Simon qui tente d'être patient avec Isabelle. Il la rassure, ne la brusque pas et ouvre souvent le dialogue. Certaines discussions sont très sensées et agréables. Isabelle est plus sur la réserve, souvent froide à cause de son éducation et de son père notamment. Si j'ai trouvé Simon trop lisse et au final charmant mais pas foncièrement intéressant, Isabelle a beau avoir des circonstances atténuantes, son inconstance n'était guère séduisante et l'auteure insiste trop sur son envie d'enfant. Une envie très ancrée en elle, la porte qui la conduirait vers la liberté et qui lui fait parfois oublier qu'elle n'est pas la seule concernée dans l'histoire. De manière générale j'ai trouvé qu'il y avait eu un travail minimaliste du côté des personnages, on sent de la bonne volonté, des bonnes idées, mais aucun n'arrive à capter l'intérêt du lecteur.



Du côté de l'histoire c'était la même chose. Les situations s'enchaînent et se ressemblent fortement. Une certaine redondance finit par apparaître et l'ennui s'installe en cours de lecture. Rien n'a vraiment réussi à m'attirer, à me faire me dire que peut-être il serait bien que je continue. Je suis allée voir rapidement les dernières pages et je dois dire que j'ai été surprise. L'auteure sort de sa manche un élément auquel je n'avais pas pensé. Cette révélation m'a fait grogner. Je me suis dit que c'était dommage que l'auteure n'ait pas démontré plus d'imagination, qu'elle se soit contenté de simplicité, dans le reste de son récit. Comme quoi tout concentré à la fin n'est pas toujours une bonne idée, parce que si on n'accroche pas aux personnages et aux situations racontées, hé bien on n'a pas forcément la patience, ou l'envie, de continuer.
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Histoire classique sans plus!

Une fois de plus, je constate une grande différence de qualité d'écriture entre les romans historiques publiés par Harlequin et ceux que l'on trouve chez "J'ai lu" qui sont nettement meilleurs!

Dans "Le Piège de Jade" de Catherine Archer, je me suis retrouvée plongée dans l'Angleterre de 1855, suivant l'héritière Lady Victoria Thorn. Sa rencontre avec l'arrogant Américain Jed McBride ajoute une dimension captivante à l'histoire, mêlant romance et défis sociaux.



J'ai apprécié le dilemme palpable de McBride entre les préjugés sociaux et son désir de suivre son cœur Lady Thorn . L'intrigue, bien que teintée de clichés propres à la romance historique, parvient un peu à captiver grâce à des personnages un peu caricaturaux.



Cependant, le récit pourrait être critiqué pour son alignement sur certains stéréotypes du genre romance historique. En comparaison, il est notable que les romans Harlequin, souvent critiqués pour leur mièvrerie, présentent parfois des similitudes dans le traitement des relations amoureuses.



En conclusion, "Le Piège de Jade" offre une immersion engageante dans la société du XIXe siècle, mais son attachement à certains clichés rappelle par moments le caractère mièvre souvent associé aux romans Harlequin.

L’histoire n’est certes pas originale avec le personnage de Kendran, noble agressé lors de son voyage jusqu’au village de Lundy et qui se fait secourir par une jeune fille. Mais l’histoire reste intéressante. La jeune femme se nomme Annelise, elle vit avec son père et sa tante un peu à l’écart du village. Elle a perdu brutalement sa mère cinq ans auparavant dans des circonstances tragiques.



L’histoire et les personnages m’ont captivée du début à la fin. Annelise est une jeune femme curieuse par nature et j’ai trouvé ses réactions envers Kendran réalistes et réfléchies. Comment faire confiance à une personne qui vous cache des choses et qui clame qu’il n’a rien à se reprocher ? Quant à Kendran, son mensonge est justifié par les aveux que lui ont fait les gens qui l’ont sauvé. Il ne veut pas risquer de se mettre à dos ses bienfaiteurs en leur révélant sa véritable identité surtout s’il veut chercher les coupables de son agression.



Ce roman se lit très vite. La plume de l’auteure est simple et fraîche. Les mots défilaient devant mes yeux. J’étais impatiente de découvrir la vérité au sujet de la mère d’Annelise et de savoir le dénouement final. Mon seul regret dans cette lecture a été de ne pas avoir d’épilogue se passant quelques années plus tard. J’aurais aimé découvrir la vie de tout ce petit monde après tous ces évènements.



Pour conclure, j’ai passé un agréable moment de lecture sans prise de tête. Et je n’hésiterais pas à retenter ma chance avec cette auteure si l’occasion se présente.
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