Retrouver une vie "normale" est un long parcours, semé d'embûches et de rechutes. Mais avec le recul, je m'aperçois que le temps, les soutiens et mes propres forces m'ont aidée et continuent de m'aider à vivre mieux, étape après étape.
Trop souvent les gens se disent : elle va au boulot, elle va bien. Alors que j'essaye juste de maintenir des liens sociaux pour avoir un semblant de vie normale...
Je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas bien vu que je m'en étais sortie vivante. J'aurais dû être heureuse de vivre, d'autres n'avaient pas eu cette chance...
Je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas bien, vu que je m'en étais sortie vivante. J'aurais dû être heureuse de vivre, d'autres n'avaient pas eu cette chance...
On s'acharne à trouver quelqu'un, mais à force d'essuyer les refus de partout, le sentiment d'abandon nous rattrape.
Parfois, ça m’arrange, comme ça je fais croire à tout le monde que je suis une personne normale. Mais parfois, j’ai envie que les gens sachent juste pour qu’ils arrêtent de se plaindre pour un rien.
On a constitué une association de victimes et plus le temps passe, plus on est nombreux et plus on réalise qu'ensemble, on est plus forts contre ce boulet qui nous pèse au quotidien.
Quand on passe à côté de la mort comme ça, on a envie de changer certains de nos comportements au quotidien, car on relativise beaucoup plus qu'avant.
Ma chérie, c'est pas en 3 mois que tu vas te passer de moi. Je suis là pour te rappeler que tu es en vie et même si tu me rejettes, je saurai te faire flipper jusqu'à la fin de tes jours. Stress post-traumatiquement, ton gros boulet d'amour.
Et un jour ,j'arriverai à envoyer BOULER le boulet et à me libérer.