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Critiques de Catherine Bessonart (49)
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La palette de l’ange

Mais pourquoi les polars de Catherine Bessonart ne bénéficient-ils pas de plus de reconnaissance ? Ils sont d'une très grande qualité, tant au niveau de l'écriture, que de l'intrigue et des personnages. Le commissaire Bompart est aussi attachant que le Adamsberg de Vargas, le Verhoeven de Lemaître ou encore le Servaz de Minier.



Les deux lieutenants qui travaillent avec le commissaire sont eux aussi très sympathiques, liés à leur commissaire par une compréhension de sa façon de penser. Et des fois, rien de moins évident !... Et la belle Mathilde, ex-femme du flic original qui occupe encore toutes ses pensées, lui permet souvent de déclencher un "déclic" dans l'enquête.



Je vous invite fortement (voir même je vous oblige) à lire les deux premières aventures de ce commissaire.



Le premier opus, "Et si Notre-Dame la nuit..." m'avait déjà conquise.



J'ai lu ce polar grâce à une Masse Critique Babelio. Et merci à Canel ;-)
Lien : http://caromleslivres.canalb..
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La palette de l’ange

C’est toujours un vrai plaisir, quand on découvre un auteur , de le voir confirmer sur son second roman, tout le bien que l’on a pu penser de lui au premier. Cette marche invisible est souvent celle sur laquelle bon nombre de jeunes auteurs malheureusement, viennent à trébucher.



Oui Catherine Bessonart confirme, et elle le fait de fort belle manière ! Après la lecture de deux romans successifs où je n’ai pas eu la satisfaction attendue, j’ai tout particulièrement apprécié « La palette de l’ange » que j’ai pour le coup, savouré page après page.



La plume, les mots de Catherine Bessonart, la fluidité de son histoire, son attention toute particulière à dessiner ses personnages, l’exploration qu’elle fait de leurs réflexions intimes et personnelles, donne un ton, une musicalité originale à son dernier roman.paris



Au cœur de celui-ci, un homme. Chrétien Bompart , personnage principal, flic de son état, qui traine sa mélancolie et sa nostalgie en bandoulière. Un personnage des plus attachants, qui déploie une sensibilité qu’il n’est pas fréquent de croiser chez les flics de nos auteurs de polar.



Nous avions fait sa connaissance dans le premier roman de Catherine Bessonart « Et si Notre Dame la nuit » (Prix Polar du meilleur Roman francophone de Cognac) . Celui qui se définissait alors comme un « mécréant , tendance bouddhiste » , venait de divorcer avec Mathilde et tentait, pour compliquer les choses, d’arrêter de fumer.



Déjà, s’esquissait à l’époque ce personnage sensible, désenchanté, nostalgique d’une part de son enfance dont il a tant de mal à assumer ce deuil nécessaire, cet abandon obligé et indispensable de cette partie de la vie que nous laissons derrière nous pour pénétrer et avancer dans le monde adulte.



Nostalgique aussi de sa vie avec Mathilde qui lui a filé entre les doigts comme le sable et dont il n’arrive pas à combler le vide qu’elle a laissé derrière elle. Alors il reste sur le quai de son existence , et fixe au loin l’horizon de ses souvenirs.



Car Chrétien Bompart n’est pas un homme de rupture. C’est l’homme des paradis perdus.



Pour autant, c’est un homme qui reste efficace , tenace et perspicace dans son travail, dans lequel il s’investit corps et âme.



Dans « la palette de l’ange » , nous le retrouvons au moment où se baladant dans la foret d’Orléans, il tombe sur un jeune lycéen qui vient de se pendre. En vain il essayera de sauver le gamin du destin funeste qu’il s’est choisi, avant d’être mystérieusement assommé d’un coup violent à la tête. Un drame qui fera écho à l’affaire qui va accaparer toute l’énergie de Bompart.



Car dans le même temps, une série de meurtres est perpétrée à Paris, avant de rebondir à Genève, en Suisse. Un cadavre est retrouvé dans un sex-shop, un autre dans une église, celui d’un prêtre, quand le corps d’un sans domicile fixe trucidé sera lui aussi découvert un peu plus tard . Ce ne seront pas moins de cinq homicides qui seront rapidement mis à l’actif de l’assassin.



Une bien mystérieuse affaire car les victimes n’ont absolument rien en commun si ce n’est le mode opératoire de leur mise à mort. Chacune d’elle est poignardée par deux couteaux d’une beauté exceptionnelle. Un coup porté au cœur, un autre planté dans la gorge .



A la tête de son équipe, Chrétien Bompart tâtonne, cherche, retourne dans tous les sens les éléments qu’il a pu glaner sur les lieux des crimes.. S’agit-il d’un serial-killer qui tue au hasard, ou bien d’une vaste entreprise de vengeance dont les racines remonteraient loin dans le passé de l’assassin?



Même si le lecteur se passionne pour l’enquête on pourra peut être regretter que celle-ci prenne la forme d’un vaste brainstorming auquel se livre Bompart et ses hommes pour aboutir à sa résolution.



Mais peu importe. Car même si elle est bien sûr importante pour l’histoire, l’enquête de Bompart en deviendrait presque secondaire au regard du tableau d’ensemble que peint Catherine Bessonart avec ses mots. Et en la matière la palette de l’auteur est riche de couleurs, nous offrant un roman quasi onirique.



Je suis tombé sous le charme de ce flic torturé et désabusé. Encore un me direz vous. Sans doute, mais le personnage de Catherine Bessonart désarçonne par sa sensibilité, cette tendresse qu’il porte à ce qu’il ne peut retenir. Son enfance, sa femme.



Dans ce second roman où il apprendra que son ex-femme est atteinte d’un cancer, il se met un peu plus à nu, dévoilant là plus que dans le précédent roman, une émotion bouleversante. Les pages qu’écrit l’auteur sur la relation de Chrétien à Mathilde sont sans doute parmi les plus belles qu’elle ait écrites.



« La palette de l’ange » n’est pas seulement un roman policier , c’est aussi un roman emprunt d’amour et de tendresse, d’un auteur pour ses personnages, d’un policier pour le monde des hommes qui l’ entoure et dans lequel pourtant il a du mal à trouver sa place et son équilibre.



Une belle écriture, une atmosphère singulière, font de ce second roman de Catherine Bessonart , une réussite.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Parfois, un livre atterrit entre mes mains tout à fait fortuitement. Et parfois, cela se révèle une bien agréable surprise. Dans ce cas-ci, merci au hasard !

Le vandalisme a frappé Notre-Dame de Paris en pleine façade. Neuf statues ont perdu la tête. Mais qui a intérêt à écimer ainsi la statuaire sacrée ? Un fanatique de Viollet-le-Duc ? Un partisan de la peine de mort ? Un alpiniste antiroyaliste ? Un historien d'art belge ? Chrétien Bompard en est là dans ses prospections quand est découvert le premier cadavre : une jeune femme, entièrement nue, tatouée et ... sans tête. Mais le serial killer n'en reste pas là ; il se révèle tellement retors que très vite Bompard a le sentiment d'être au centre de l'enquête. Parano ? Bipolaire ? Dépressif ? En tout cas, ce commissaire sera vite fixé sur sa première impression.

Bompard est un enquêteur assez commun dans la sphère policière. Il est divorcé et en nourrit une dépression assez profonde, avec des creux de la vague dignes des abysses. Il est seul, très seul, devenu solitaire par la force des circonstances de son métier. Il présente une étrange intelligence, surtout nourrie d'intuitions (la lampe de Monsieur Ming). Avec ses collègues, il a des relations assez hiérarchisées, si ce ne sont des rapports autoritaires. Pourtant, à plusieurs reprises, les inspecteurs Machenel et Grenelle se révèlent des assistants très utiles...

L'intrigue est absolument invraisemblable, tant elle est rocambolesque et les ressorts narratifs sont bien gros. Mais étant un amateur des aventures de Fantomas et d'Arsène Lupin, j'ai retrouvé ce plaisir de l'aventure pour l'aventure, avec dans chaque chapitre un petit élément important ou non. A propos, ici aussi, il y a un « Monsieur Ming », mais il est très loin de l'Ombre Jaune, l'ennemi de Bob Morane. Le tout enrobé d'un humour très littéraire, très surréaliste, en fait. Catherine Bessonart utilise dans les dialogues plusieurs jeux de langage : calembours, contrepèteries, allitérations. Ce qui fait que ce polar n'est pas si classique qu'il pourrait le sembler au départ. Si bien que l'amateur de ce genre de roman ne peut en décoller le nez.

Un plaisir à en perdre la tête.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

«Bompard rentra chez lui noyer son chagrin dans un whisky hors d’âge.»



Le commissaire Chrétien Bombard, la quarantaine bien tassée par le passé, est grognon.

Trois bonnes raisons : il pense à sa Mathilde, il vient d’arrêter de fumer, il lui tombe dessus une affaire sordide de femmes décapitées et...tatouées !



Grognon mais vraiment sympa, attachant ce Bompard. Surtout quand il nous la joue «nostalgie camarade» et nous balade dans ses souvenirs d’enfance (délicieux) et son Paris revisité (splendide).



Les seconds rôles de ce premier polar de Catherine Bessonart sont dessinés de première main. Mathilde («Mathilde est revenue. Mes amis, ne me laissez pas. Ce soir je repars au combat. Maudite Mathilde puisque te voilà...» chantait le magnifique Jacques Brel).

Grenelle et Machnel ses collègues. Jonas le clochard. Thomas le jeune peintre maudit. Les affolantes danseuses du Club La Dame de Pique.



Ce premier roman de Catherine Bessonart est une réussite réjouissante. On en redemande et on se voit déjà dévorer la prochaine enquête du commissaire Bombard.



L’écriture, sensible, émouvante reste tout du long convaincante.

Chaudement recommandé !
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La palette de l’ange

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération « Masse critique » organisée par Babélio. Les éditions de l’Aube me l’on bienveillamment fait parvenir, je les remercie.

Ce second roman de Catherine Bessonart m’a beaucoup plu. Avant de le lire, j’ai donc également recherché le premier roman qui mettait en situation le commissaire Bompart et ses deux lieutenants, Machnel et Grenelle « Et si Notre Dame la nuit. »

Bien évidemment, la palette de l’ange en est une suite logique.

Dans Paris et en province, on suit pas à pas ce commissaire, un peu comme on suivrait Adamsberg le héros des romans de Fred Vargas.

L’histoire d’une vengeance après de longues années d’attente et la découverte de cadavres dont on ne voit pas au premier abord ce qui pourrait les relier, mais avec la perspicacité de Chrétien Bompard, de ses lieutenants et de ses pensées pour Mathilde, son ex-femme encore très présente dans son esprit, la vérité se fera jour. Cette vengeance, on la cautionnerait presque, tant les faits reprochés par le tueur sont désagréables, enfin, chacun juge selon son humeur et ses sensations.

Je sens que je vais devenir fan de cette auteure venant du sud et qui sait nous faire tenir en haleine par son écriture.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Un polar plein de charme et de suspense. De beaux personnages, non seulement le commissaire Chrétien Bompard, quadra décalé, mais aussi et peut être surtout tous les "petits" personnages.

L'intrigue est serrée et prenante, le style alerte, précipitez - vous sur ce livre plein d'humour, dégustez - le et vous attendrez déjà le prochain...

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Une valse pour rien

Paris est en effervescence. En ce jour deux cortèges parcourent les rues de la capitale. L'un joyeux bigarré, tonitruant avec ses chars et sa musique, celui de la Gay Pride, l'autre silencieux, grave, qui défend le droit à mourir dans la dignité. C'est dans cette ambiance que le commissaire Bompard sort du cinéma avec Mathilde son ex. Bompard est oppressé, d'abord par ce moment passé avec celle qu'il n'arrive pas à oublier mais aussi parce qu'il a un mauvais pressentiment en ce qui concerne ces manifestations. Il n'est donc pas surpris quand il reçoit l'appel de Grenelle et Machnel, ses fidèles subalternes. Un homme vient de s'écrouler dans le cortège de la Gay Pride, poignardé. La victime se bat, entre la vie et la mort. Une patte de chat ensanglantée est retrouvée accrochée à la marinière de la victime.





L'équipe de Bompard est chargée de l'enquête qui s'oriente d'emblée vers un crime homophobe. Surtout que deux autres victimes sont rapidement à déplorer. Mais elles n'ont pas eu la même chance que la première. Une enquête délicate attend Bompard et ses acolytes tant notre société n'est pas très au clair avec ses sentiments envers l'homosexualité. L'homophobie a plusieurs visages : celle de la haine assumée, celle des ses bandes de skinheads qui cassent du pédé ouvertement, mais il y a aussi l'homophobie passive encore plus pernicieuse car plus difficile à débusquer, celle de Louvel par exemple, le commissaire divisionnaire qui parle de "ces gens là".





Nous suivons l'enquête au rythme des fulgurances de Bompard, des ses associations d'idées, de ses coqs à l'âne, de ses digressions venues de nulle part et qui finissent par s'articuler entre elles. Quel personnage attachant que ce Bompard, flic atypique, comme nous les aimons. Un personnage tout en nuances, un électron libre qui malgré son respect apparent pour la hiérarchie n'en fait qu'à sa tête. Ses entrevues avec le divisionnaire sont un régal. Un personnage en pleine crise, tiraillé entre son amour toujours présent pour Mathilde et son attirance partagée pour Camille cette infirmière militante pour le droit à mourir dans la dignité.





Une valse pour rien est un roman passionnant, porté par la plume alerte de Catherine Bessonart. Un auteur que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir dans cet opus des enquêtes du commissaire Bompard. Je vais me précipiter sur les romans précédents et j'attends la suite des aventures de ce policier hors normes avec impatience.





" Quelqu'un toussait dans son dos. Bompard se demanda s'il s'était absenté longtemps. Il se concentra , revint vers la victime ; après tout, il ne l'avait pas vraiment abandonnée, il avait juste tourné légèrement autour de la mort pour l'apprivoiser. Le chemin le plus fructueux n'avait jamais été pour lui le plus direct. Il était persuadé que partant du point A, il était parfois enrichissant de se laisser distraire du point B, de s'autoriser à musarder vers le C ou le D. On en revenait toujours plus riche."



"- Bon je crois que tu mens, mais c'est toi qui vois... C'est comme ça qu'on apprend la responsabilité : à coup de remords."



" C'était la fin du tour de chant. On ralluma les lumières. Le chapeau circula de table en table ; c'est ainsi que le talent est rémunéré dans ces lieux ou nulle chaîne de télé ne s'aventure, dans ces lieux pleins de magie qui perdurent à l'abri du formatage. On ne sort jamais indemne d'un moment de pure émotion : les gens, de peur de passer à côté de cet espoir d'être meilleur en sortant qu'en entrant , s'attardèrent. Les tables s'accolèrent , chacun avait envie de se rapprocher de son voisin, de cet étranger dont il se sentait soudain si proche."
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Une valse pour rien

Une valse pour rien, de Catherine Bessonart, est un polar intelligent avec des personnages attachants.

Terriblement d’actualité, il nous parle de la traque d’un tueur en série bien entendu, mais surtout de tolérance.

Sur un fond de gay pride, de manif pour tous, et de droit à mourir dans la dignité, le commissaire Chrétien Bompart mène la danse d’une enquête qui le conduira dans les tréfonds du cœur de ce tueur.

J’ai beaucoup aimé ce commissaire pas comme les autres, dont l’esprit s’échappe de temps en temps, entraîné malgré lui dans les méandres de son passé.

Ce roman bouleversant nous raconte comment un adulte pervers et mauvais peut transformer un gosse pur en une machine à tuer.

Merci aux Editions « L’Aube Noire » et à Babelio de m’avoir fait découvrir cette auteure.

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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Et si on se promenait dans Paris, dans l'île de la cité s'il vous plait, pas n'importe où, dans ces quartiers touristiques et très chics, où l'on n'ose guère aller plus loin que Notre Dame.

Et découvrir ces statues décapitées et sentir, ressentir ce passé oublié, caché, partir à sa recherche en même temps que celle d'un assassin....

Difficultés supplémentaires, sevrage tabagique, et accepter l'idée de toujours et encore être follement amoureux de son ex.... Un véritable calvaire pour ce nouveau commissaire Chrétien.

L'écriture est rythmée, plaisante, directe, recherchée.

L'intrigue fort bien ciselée, ne se laissant découvrir que petit à petit, ménageant fort bien le suspens sans pour autant traîner en longueur et langueur.

Le monde de Catherine Bessonart est savoureux, les différents acteurs, premiers et seconds rôles nous séduisent tour à tour. Ce sera un vrai plaisir de les retrouver dans un prochain titre.

Merci aux éditions de l'aube de m'avoir fait découvrir cette auteur.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

A Paris, les statues de Notre-Dame sont retrouvées décapitées, le commissaire Bompard est chargé de l'enquête. Puis c'est le corps sans tête d'une femme qui est découvert.

Un polar qui commence d'une manière assez banale et au début je n'ai rien trouvé de particulièrement nouveau , et petit à petit l'histoire personnelle du commissaire est dévoilé et je l'ai trouvé très intrigante. La manière dont est racontée sa vie passée, à petites doses est vraiment très prenante. Je n'ai pas pu lâcher ce livre avant d'avoir terminé. Un premier roman très bien écrit et absorbant. Génial!

Livre lu dans le cadre du classé Polar des bibliothèques du Livradois-Forez
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

J'ai découvert Catherine Bessonart grâce à Babelio. Lors de la prochaine Masse critique, je vais recevoir "La palette de l'ange", deuxième opus de la série avec le flic Chrétien Bompard. Comme je n'aime pas lire une série dans le désordre, j'ai acheté "Et si Notre-Dame la nuit..." pour découvrir ce flic apparemment fort sympathique.



Eh bien, je n'ai pas été déçue. De la même trempe que les Adamsberg, Verhoeven , Lanester et autre Servaz, ce nouveau flic peut compter dans le paysage du polar français. L'intrigue est très bien ficelée, les protagonistes sont parfaits et les dialogues savoureux, mêlant efficacité et humour. J'ai maintenant hâte de lire la suite.



Ce livre a reçu entre autres le prix "Polar" du Meilleur Roman francophone du festival Polar de Cognac.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

J'ai acheté ce premier tome des enquêtes de Chrétien Bompard, suite au salon Polar du Sud à Toulouse, et quelques échanges avec son auteure, Catherine Bessonart.



Disons le tout de suite, c'est un roman policier très réussi, avec à la fois un scénario très solide, des personnages fouillés, bien travaillés et un livre avec quelques clins d'oeil par ci par là, qui donnent une tonalité humoristique ma foi fort agréable. Le Cesare italien, concierge de son état, auteur de romans policiers, est un exemple réussi.



L'histoire ? En fait, deux histoires, un serial killer aux abords de Notre Dame et une serial team qui s'attaque aux statues. Chrétien Bombard et ses assistants devra démêler les tréfonds de son âme pour sauver l'ex (?) amour de sa vie.



J'ai hâte de lire la suite des histoires de Chrétien, et comme promis, je passerai un courriel à l'auteure.
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La palette de l’ange

J'ai beaucoup aimé ce roman, il est très subtilement ficelé, les personnages sont bien campés et le rythme haletant. Il relève surtout avec brio le défi qui consistait à proposer une suite à Et si notre dame la nuit, son premier roman, qui était suffisamment brillant pour qu'on attende cette suite de pied ferme, en espérant qu'elle ferait au moins aussi bien. Pari réussi ! Catherine Bessonart est à mon sens un auteur avec laquelle il faut désormais compter dans le petit monde du polar !
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La palette de l’ange

La palette de l’ange appartient à cette catégorie très particulière des romans noirs à l’ambiance urbaine. Ici, pas de campagne anglaise verdoyante dominée par de jolis cottages (c’est pas Barnaby), mais bien une intrigue profondément parisienne, ancrée dans son territoire. Tout y sent le goudron, la pollution, l’anonymat de passage, les errants, les noctambules insaisissables. C’est ce qui m’a d’emblée frappée à la lecture des premières pages. L’atmosphère est posée, immuable, on adhère ou pas, à vous de juger. Ici, notre histoire met en scène un tueur dont on comprend assez vite intentions (la vengeance), des meurtres glauques à la mise en scène macabre et un commissaire torturé (encore) répondant au doux et improbable sobriquet de Chrétien Bompard. Peu diplomate, au tact aussi présent que de l’eau dans le désert, notre héros est entouré d’acolytes originaux dont un inspecteur qui est un véritable queutard fini. Rapidement, nos fins limiers se rendent compte que les victimes sont liées par un secret en la personne du tueur. La question reste de savoir pourquoi ce dernier a décidé de les dégommer.

La palette de l’ange est une histoire de vengeance qui bouscule le genre et évite les écueils manichéens : les méchants ont des motivations certes morbides mais compréhensibles ; les victimes sont loin d’être des enfants de chœur. Catherine Bessonnart nous livre un bon roman noir, aux personnages plutôt fouillés (même si le commissaire torturé reste un grand classique mais que faire !). Pour autant il ne me laissera pas un souvenir impérissable : j’ai trouvé que l’écriture manquait un brin de dynamisme, ce fameux petit plus qui nous fait tourner avidement les pages. La progression de l’intrigue a parfois été empesée par des passages trop plats, sans consistance. Bref et pour conclure, un bon roman qui ne démérite pas loin de là mais qui ne figure pas parmi mon top five. Mais je resterai attentive aux prochaines aventures de notre Chrétien Bompard car je ne doute pas que les intrigues prendront de la consistance au fur et à mesure. Je remercie en tout cas Babelio et les éditions de l’Aube pour ce partenariat.


Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Comme je l'ai sûrement déjà dit lors de précédentes critiques, la période des vacances n'est pas la meilleure pour me consacrer à la lecture. Loin de mon canapé favori, attirée par d'autres activités, je manque cruellement de concentration. Le résultat est là, 15 jours d'absence et un seul livre au compteur... Bref, j'essaie de trouver une excuse pour expliquer mon ressenti très mitigé à la fin de cette lecture alors que les critiques sur Babelio sont globalement bonnes (bien que peu nombreuses) et que ce titre a obtenu divers prix littéraires.



J'ai donc fait connaissance avec le commissaire Chrétien Bompart dont c'est la première aventure. Souffrant d'amnésie partielle concernant son enfance et perturbé par un récent divorce, il n'échappe pas à la règle du flic "classique". Il est amené à enquêter sur une drôle d'affaire de décapitation, les victimes étant d'abord des statues de Notre-Dame, puis plusieurs jeunes filles. Son instinct lui dicte qu'à travers ses crimes, le meurtrier s'adresse à lui, fait avéré rapidement par l'enlèvement de son ex-épouse. Avec l'aide de son psy, il va devoir faire la lumière sur le pan de sa vie que son subconscient a occulté.



J'ignore si, moi aussi, j'ai été victime de trous de mémoire, mais j'ai trouvé l'histoire plutôt décousue et complexe. Ça part vraiment dans tous les sens, avant d'arriver à un dénouement tiré par les cheveux. Fan de Fred Vargas, j'ai trouvé dans le côté décalé des personnages et dans le style, un faux air de son univers qui, malheureusement n'a pas réussi à me convaincre. J'accorde quand même un 10/20 à ce polar car je ne sais pas s'il est totalement responsable du manque d'intérêt suscité. Mea Culpa !
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La palette de l’ange

Nouvelle enquête pour Chrétien Bompart.

Ce livre m'a emporté, d'abord grâce aux personnages dont Catherine Bessonart dessine des portraits intimes et colorés.

Je me suis plongée dans l'âme de ce héros qui luttant contre ses dèmons interieurs n'en mène pas moins une enquête intigrante, psychologique et riche en rebondissements.

Un peu déçue par une fin me laissant sur ma faim, j'aurais aimé en savoir plus sur ce coupable mais néanmoins touchant criminel en fin de compte...

Je le recommanderais sans hesitations!
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Une valse pour rien

ayant déjà lu et apprécié le premier roman de l'auteure " Et si Notre-Dame la nuit", c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le commissaire Chrétien Bompard.



Une enquête difficile pour le commissaire et ses 2 acolytes Grenelle et Machnel à la recherche d'un tueur en série qui s'en prends aux homosexuels .De fausses pistes en conjonctures les fils sont ténus pour boucler cette affaire .mais Bompart est tenace , calme ,réfléchit et d'une efficacité redoutable .Malgré ses états d'âme ,dus à sa séparation avec Mathilde sa compagne , et à sa rencontre avec Camille une infirmière militant pour le droit de mourir dans la dignité , rien ne l'empêchera d'aller au bout de cette affaire .....mais trouvera-t-il à temps l'assassin avant qu'il fasse d'autres victimes encore et encore , et lui -même ne risque -t-il pas de payer cher le prix de son engagement ?



Une bonne histoire menée avec lenteur et précision, pour bien nous imprégner des pensées et cheminement de ce commissaire , et qui fait qu'encore une fois j'ai aimé cette lecture malgré sa fin .....surprenante ..



Merci à la masse critique de Babelio pour cet envoi .
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La palette de l’ange

Devenue fan avec la lecture de 'La palette de l'ange'. Décidée à me procurer les autres.

Même si les raisonnements de Bompart me font de temps en temps perdre la tête!
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Une valse pour rien

Encore une très bonne enquête de Chrétien Bompard.

J'aime bien et je prends un abonnement.

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La palette de l’ange

voici une nouvelle série d'enquêtes, menées par l'étonnant commissaire Chrétien Bompard, servie par une belle plume, celle de Catherine Bessonart, dont le précédent roman a été fort pertinemment primé à Cognac...très bonne intrigue et des personnages pleins d'humanité et d'humour...à lire absolument
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