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Critiques de Catherine Bouttier-Couqueberg (14)
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Dictionnaire de la mythologie gréco-romaine :..

Un bon pavé lu il n'y a pas très longtemps, bien détaillé de nos héros grecs et leurs dieux! Très complet et avis aux amateurs!
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Lettres sur les Aveugles à l'usage de ceux qu..

« Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient » est un ouvrage puissant, étonnant et habile, rétablissant l’importance des sensations corporelles dans la construction de l’intellect, de la morale et des croyances humaines.



Bien entendu son point culminant consiste en le dialogue forcément scandaleux entre Saunderson mourant et le prêtre venu l’assister, avec la thèse audacieuse refusant toute intervention divine dans la réalité du monde.



Pour son audace, sa prodigieuse subtilité et surtout la sévère condamnation qu’il valut à son auteur, « Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient » peut être considéré comme une œuvre majeure de la philosophie en faveur d’un athéisme fervent.



Il y a fort à parier qu’après l’avoir lu vous ne considériez plus jamais les aveugles comme des handicapés à l'exception tout à fait recevable de Gilbert Montagné.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Lettres sur les Aveugles à l'usage de ceux qu..

Ce livre vaudra à son auteur quelques jours enfermé dans la prison de Vincennes. Il était téméraire à l’époque de remettre en cause des dogmes pluriséculaires d’une religion encore toute puissante.

Diderot rend compte d’une expérience de Réaumur sur un aveugle. Il en profite pour développer une réflexion philosophique sur la relativité des faits issus de l’observation, puisque cette observation est obligatoirement dépendante de notre appareil sensitif lui-même limité et incomplet.

Malgré une progression bien structurée et cohérente du discours du philosophe, certains passages très techniques et mathématiques alourdissent la lecture, et Diderot, bien que fin analyste, se focalise trop sur le sens du toucher, essentiel chez les aveugles, oubliant en cela les autres sens, tout aussi essentiels, l’odorat et l’ouïe. Cela n’enlève évidemment rien à la richesse intellectuelle de l’œuvre, dans laquelle, en bon matérialiste qu’il fut, on retrouve sa célèbre critique des idéalismes.

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Lettres sur les Aveugles à l'usage de ceux qu..

Bien

Beau livre qui d'écrit bien comment un aveugle perçoit les choses.

Mais il est un peu long et ennuyeux surtout vers la fin beaucoup de pages pour expliquer des choses que l'on comprend trés vite surtout lorsqu'on connait le handicap
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Lettres sur les Aveugles à l'usage de ceux qu..

Pour ceux qui ne connaissent pas cet handicap il est pas mal il vous apprendra certaines choses. Mais pour les personnes qui connaissent ce sujet il est superficiel ne reflète pas assez la réalisée dommage
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Lettres sur les Aveugles à l'usage de ceux qu..

Jolie découverte que ce petit texte de Diderot à mi-chemin entre l'essai et la lettre. Diderot s'adresse à une certaine dame qu'on peut supposer fictive, mais cela n'a pas grande importance, pour lui faire part de ses pensées sur les aveugles et la manière dont ils perçoivent le monde. Vraiment, niveau cliché du texte de l'époque des Lumières, on est en plein dedans.



Ce qui marche ici, c'est que Diderot met des mots sur des questions qu'on s'est tous déjà posées : quel rapport au monde les aveugles-nés peuvent-ils entretenir ? Peuvent-ils vraiment penser au moyen d'un langage essentiellement basé sur des représentations visuelles ? (Diderot prend l'exemple du mot "physionomie", allez expliquer à un aveugle ce qu'est la physionomie d'un individu) Un aveugle-né à qui on rend la vue par une opération perçoit-il directement le monde comme nous ou doit-il tout réapprendre et conjuguer ce nouveau sens aux autres sur-développés ? etc. etc. Tout ça dans une langue claire et délicieuse, cela va de soi.



Diderot prend aussi quelques exemples de savants pourtant aveugles de naissance et tente de cerner au mieux la manière dont leur cécité peut se retrouver dans leurs idées. On y parle de systèmes d'écriture passant par le toucher, bien avant le Braille, de mathématiques et de sciences naturelles.



La fin est particulièrement savoureuse puisque, après tout son développement, Diderot fait volte-face et s'avoue finalement vaincu devant ce qui semble être une limite infranchissable pour l'esprit humain : connaître l'expérience interne d'un autre individu. On ne saura jamais vraiment ce que ressentent les aveugles, tout comme eux ne sauront jamais vraiment ce que cela fait de voir. Chacun se construit son propre monde dans lequel il évolue, et même parmi les voyants, on est pas toujours sûr de vivre la même expérience de la réalité. L'altérité est insondable.
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Pourquoi j'ai mangé mon père

Un petit bijou d'humour paléontologique. Un condensé pratique et ironique.
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Pourquoi j'ai mangé mon père

Court, sympa et drole
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Pourquoi j'ai mangé mon père

Je l'ai lus car je pensais que c'était drôle. Oui, bhein, c'était bien cocasse, mais pas jusqu'à s'esclaffer. C'était peut-être plus drôle quand c'est sorti en librairie. Ca aurait un peu vieilli?

Original, philosophique et instructif quand même pourtant.
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Le classicisme en France et en Europe

Un guide très utile pour connaître et comprendre l'un des mouvements artistiques majeurs en Europe. Remarquablement organisé, présenté et documenté pour un tout petit format. Il y manque, toutefois, un peu d'esprit critique. On sent bien que le projet des auteurs était de faire l'éloge de ce mouvement, au point d'en perdre le sens d'une analyse objective.
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Pourquoi j'ai mangé mon père

J’ai lu ce bouquin il y a bien longtemps mais j’en garde un agréable souvenir, je le conseille vivement
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Pourquoi j'ai mangé mon père

Lu il y a maintenant quelques années (plus de 15 ans je dirais même). J’en ai un souvenir en forme de sourire aux lèvres. L’histoire d’une famille d’Australopithèques, dans la Préhistoire… on n’y parle pas de l’histoire de l’évolution de l’humanité, non, simplement du rapport entre l’homme et l’innovation et du rapport entre l’homme et ses semblables …



De ce que je me souviens, un des membres de la tribu, inventeur à ses heures perdues va provoquer des réactions diverses au sein de sa tribu, de l’enthousiasme ou de la peur de la nouveauté. Une lecture crue, simplifiée, volontairement naïve, car cela reste un roman humoristique, des impacts de l’innovation, du changement, de l’évolution dans une communauté… Cela laisse à réfléchir aussi sur notre ère actuelle où l’innovation et le changement permanent sont devenues des standards, et on ne parle pas uniquement de technologie mais aussi de sociologie et de politique…



Un roman pour s’aérer l’esprit, qui ne refait pas le monde mais qui apporte un peu de légèreté caustique sur des sujets souvent difficiles à vulgariser…
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Pourquoi j'ai mangé mon père

J'ai vraiment aimé ce bouquin !
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Pourquoi j'ai mangé mon père

Très bon livre assez original qui nous offre un nouveau point de vue sur les hommes de la préhistoire avec beaucoup d'humour.Il nous invite aussi a nous interroger sur notre évolution "dangereuse ou pas" ?
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