Chère Marie-Pierre,
Hier mon bataillon est monté à l'assaut. Quelle misère de voir les camarades tomber à la renverse dans le boyau, touchés avant même d'avoir eu le temps d'armer leur fusil! Il faut sauver sa peau, du moins le plus longtemps possible.
Votre poilu qui vous embrasse bien fort;
Etienne