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Critiques de Catherine Fradier (93)
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La colère des enfants déchus

Ce roman policier commence par une histoire atroce. Imaginez un manoir perché au sommet d'une colline. Tout autour s'étend une forêt dont la limite n'est pas perceptible à l’œil nu. Jusque-là, le décor pourrait paraître idyllique... Imaginez maintenant une chasse à courre. Quoi d'étonnant ? Les bois doivent être giboyeux à souhait. Mais que font ces adultes costumés et armés d'arbalètes ? Est-ce une reconstitution historique ? Des fans de Robin des Bois ou de Guillaume Tell ? Et ces enfants déguisés de façon ridicule courant à en perdre haleine ? Les proies... Oui, vous avez bien lu. Ces pauvres petites âmes sont les victimes de pervers ayant constitué un réseau pédophile. Fin du premier chapitre... Voilà qui plombe l'ambiance d'une lourdeur mortifère.



En parallèle, on assiste à des morts. Les personnages sont souvent des gens "bien sous tous rapports", des notables qui, si l'on gratte un peu le vernis, se révèlent être des vermines ayant eu un lien avec la pédophilie sans jamais être condamnées. Les meurtres - ou plutôt les exécutions - sont toutes signées par une figurine ou un objet ayant trait au film La Guerre des étoiles. Deux journalistes, Kara et Quintilius, ayant travaillé sur un livre intitulé "Dossier réseaux pédocriminels" vont enquêter, contraints et forcés. En effet, Kara a été victime d'un cambriolage. Devinez ce qui a disparu ? Les archives ayant aidé à écrire ce livre, bien sûr. Et qu'a-t-elle trouvé à la place ? Un sabre-laser de Jedi. Tout ceci est étrange... Aidés de Luc, policier d'Interpol, les deux amis vont devoir faire leurs investigations du côté obscur de la force...



Catherine Fradier a un réel talent pour prendre des faits réels ou connus et les mettre sous forme de romans policiers. On nage en pleine horreur et pourtant on ne peut pas s'empêcher de tourner les pages frénétiquement. On veut savoir, coûte que coûte, quitte, comme moi, à en faire des cauchemars.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Et nous aurons l'éternité

Derrière cette hypnotique couverture où deux êtres baignent au milieu de livres, se cache un récit qui m’a énormément marqué, aspiré, surpris.



Nous sommes en 2051, dans une France bouleversée par les changements climatiques. Une société telle qu’aurait pu imaginer Georges Orwell. L’eau est une denrée rare, rationnée, la viande n’existe plus. Les citoyens, sont réduits à l’état d’esclaves modernes, privés de liberté. Le capitalisme a gagné sur la vie. Victoire facilitée par l’appauvrissement intellectuel de la population. Néanmoins, existent encore, heureusement, des personnes qui rejettent, dénoncent ce système. Parmi elles, Norma, une des rares personnes âgées à avoir survécu. Romancière, sa vie fut bien remplie. Une jeune étudiante lui propose de l’interviewer afin d’évoquer son passé de « fictionneuse ». Norma accepte, ce qui lui laisse un répit avant de devoir quitter son immeuble, destiné à la destruction, pour rejoindre un « établissement de retrait ».



Ce roman d’anticipation, se lit comme un livre d’histoire tellement il transpire le réalisme et nous montre la destination vers laquelle nous nous dirigeons à grands pas, sourds aux signaux que la nature nous envoie et que certains, scientifiques, écrivains… dénoncent. Extrait : « À part lire, qu’avez-vous fait ? Peu de choses en réalité. Comme d’autres écrivains de son époque, essayistes, écologistes, auteurs d’anticipation, scientifiques, journalistes simples citoyens, Norma avait tenté d’alerter sur les catastrophes à venir. Mais toutes ces publications, ces ouvrages, ces articles n’étaient lus que par une minorité de convaincus, membres de la société civile aux pouvoirs restreints, souvent perçus comme des catastrophistes qui se complaisaient à annoncer un effondrement de la civilisation thermo-industrielle qui ne venait jamais. Jusqu-à ce que tout s’emballe. » Mais, comme Catherine Fradier l’écrit si bien un peu plus tard, « Quelles que soient les épreuves que traverserait encore l’humanité, il y aurait toujours des riches et des puissants qui s’affranchiraient des règles imposées au plus grand nombre. Une poignée de voraces qui profiteraient des ultimes ressources, sans jamais cesser de garder un œil sur la populace, le knout à la main ».



Heureusement, derrière ce noir tableau d’un avenir qui semble tout tracé, Catherine Fradier, nous rappelle que l’humanité n’est pas que mauvaise, preuve en est, les relations entretenues dans son immeuble entre les habitants, l’amour de la littérature qu’elle transmet autour d’elle et en particulier à son petit-fils et l’amour pour Charly, son défunt époux qui aura été plus fort que la mort.



Un grand merci aux éditions « Au diable Vauvert », pour ce roman qui, je l’espère, participera à éveiller des consciences.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/0..
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Dacca Toxic

Merci à Babelio , Mase critique Jeunesse , au diable Vauvert pour m'avoir fait découvrir Rocca Toxic de Catherine Fradier.

J'ai trouvé ce livre assez fade , répétitif et assez ennuyeux.

Le jeune Sacha , atteint du syndrome d'asperger , c'est l'autisme des "intelligents " qui pour lutter contre leur angoisse connaissent tout en mathématiques , s'intéressent à des thèmes scientifiques .....Leur angoisse autistique ne leu permet pas l'erreur sinon ils sont en crise.

Et évidement l'angoisse de l'autre .

Ce jeune Sacha arrive cependant a dialoguer avec les autres ..mais si on lui coupe la parole ou l'on n'est pas d'accord avec son idée il est décontenancé .

C'est le tableau clinique d'un Asperger.

Il est parti vivre avec sa mère médecin dans une organisation humanitaire au Bangladesh.

Cette dernière s'occupe des enfants maltraités qui travaillent dans des usines toxiques.

les conditions de vie de ces populations est inconcevable pour nous européens.

Les enfants et famille sont soignée dans un dispensaire , car souvent brulé par les matières toxic.

Sacha se lie d'amitié avec des jeunes qui sont placés au dispensaire.

ce livre traite de deux thèmes très interessants et qui méritent un développement ..la je trouve qu'on se perd ....Sacha prenant quand même beaucoup de place ...

Après l'histoire pour de jeunes lecteurs peut être enrichissante ..et certainement leur apporter des choses.

Je recommande pour des Jeunes lecteurs ..mais avant il faut expliquer ce qu'est un Asperger .... sinon ça risque d'être compliqué.

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La colère des enfants déchus

Au hasard de mes pérégrinations dans le rayon polar de la médiathèque municipale, j'ai été attirée par la couverture rouge sang de ce roman. J'ai passé outre le fait que généralement les bandeaux annonçant les prix remportés (Grand Prix de littérature policière et Prix Sang d'encre 2006) me rebutent. Et je n'ai pas du tout regretté mon choix, j'ai découvert une auteure excellente et un scénario aussi éprouvant que rocambolesque.



Il y a quelques années, Kara et Quint, deux journalistes, ont publié après de longues investigations un livre au titre évocateur : Dossier réseaux pédocriminels. Lynchés par les médias, ils avaient quand même eu quelques succès auprès du public. Retirés des affaires sensibles de la pédophilie, voilà qu'ils reçoivent tous deux des coupures de presse relatant la mort apparemment accidentelle d'adultes soupçonnés à l' époque d'actes sexuels et de violence sur enfants dont ils avaient évoqué l'affaire dans leur livre. Blanchis alors par une justice peut-être compromise, pourquoi décèdent-ils soudain les uns après les autres dans ce qui pourraient être des assassinats dissimulés ? Pressés par des flics d'Interpol, les deux journalistes sont obligés de se replonger dans leurs archives et de se confronter à nouveau à cet univers insoutenable qui vole l'innocence des enfants afin d'écrire la suite de leur livre. Contre toute attente, grâce aux réseaux cachés d'internet, Kara et Quint se retrouvent sur la piste d'une armée de Jedi dirigé par un Dark Vador, tout droit sortis de Star Wars, qui ont décidé de faire vengeance là où la justice à été bafouée.



Les premières pages de ce thriller, à travers une seule scène, plongent le lecteur dans une horreur difficile à supporter. Je me suis même demandé si j'allais être capable d'affronter cette lecture. Heureusement à travers les personnages de Kara (totalement irrésistible !) et de Quint, Catherine Fradier apporte un peu de légèreté. Je comprends que l'on puisse trouver le mélange d'humour et de noirceur macabre totalement déroutant. Moi, j'ai aimé, comme j'ai aimé que ces jeunes soient les acteurs de leur propre vengeance puisqu'une justice trop compromise n'avait pas su jouer son rôle. J'ai aimé que tous ces pourris, ces pervers, ces déchets de la société qui ne méritent pas le nom d'être humain souffrent comme ils avaient fait souffrir...

Et même si le scénario est assez improbable, même si j'ai découvert avant la fin qui se cachait sous le masque de Dark Vador, l'écriture de l'auteure m'a séduite (j'ai hâte de la retrouver dans un autre polar) et j'accorde un 19/20 à cette lecture.
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Cristal défense

Cristal défense est un roman d'espionnage qui se déroule au sein d'une agence secrète française : l'agence de sécurité économique. On est ici en dans le développement des biotechnologies, des OGM. Les enjeux sont colossaux : la domination du monde, les crises alimentaires, les monopoles des industries alimentaires et des semences. Des sujets polémiques et bien ancrés dans la réalité.

C'est le point fort de ce roman qui est tout à fait crédible. Le style est direct, assez froid, les chapitres sont courts et très rythmés.

Les personnages sont plutôt attachants, principalement Éléonore dit Léo, le chef de l'agence secrète qui est charismatique et très humaine. Elle a traversé bien des épreuves mais elle reste debout quoiqu'il arrive. J'ai également beaucoup aimé le personnage de Latifa qui a du caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Ce sont les points forts de ce roman car pour le reste, il est beaucoup moins bon. C'est un roman très voire trop dense. En effet, l'intrique principale est très complexe et fait intervenir de nombreux personnages secondaires , de sigles, de lieux.

A cette intrigue principale se rajoutent des histoires secondaires mettant en scène de nouveaux personnages. Certaines intrigues se regroupent, d'autres tombent comme un cheveux sur la soupe. On a vraiment beaucoup de difficultés à suivre, on se perd dans tous ces méandres et c'est bien dommage. Ce récit aurait mérité beaucoup plus de simplicité pour garder toute sa quintessence.

La fin est assez incompréhensible, on a l'impression que ça va trop vite, elle est "bâclée" en deux pages et je suis resté clairement sur ma fin, avec pas mal de questions sans réponse.C'est décevant.

Je reste sur une impression très mitigée, un roman bien ancré dans la réalité, sur une thématique très prenante et digne d'intérêt mais le récit est confus, touffu et le final très décevant.
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Une petite chose sans importance

Sacha a l'habitude de partir au côté de sa mère, médecin humanitaire qui vient en aide aux enfants soldats qui souhaitent reprendre une vie normale.



Lui-même souffre du syndrome d'Asperger et a du mal à communiquer, attaché à ses rituels et à son propre univers.



Pourtant, l'arrivée de Destinée va bouleverser sa vie et l'amener à dépasser ses limites...



Un roman émouvant qui nous permet de ressentir autrement l'autisme. L'auteur nous fait partager les doutes et les peurs de l'enfant tout en nous présentant un monde où seul survivre compte !



Nous découvrons les mines, la guerre et ses dégâts sur la génération des enfants obligés de vivre dans ce monde cruel.



A lire !

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Camino 999

J'ai découvert Catherine Fradier récemment avec « La colère des enfants déchus » un roman très noir sur fond de pédophilie. J'avais beaucoup apprécié son style que j'ai retrouvé avec plaisir dans « Camino 999 ». Je trouve que c'est une auteure de polars qui mérite d'être connue et je suis étonnée du peu de critiques que ses livres suscitent sur Babelio car elle a quand même eu plusieurs prix littéraires.



Dans « Camino 999 », Prix du Polar SNCF 2008, le lecteur fait la connaissance de Carla Montalban, qui, pour s'émanciper de sa pesante famille de riches industriels, a choisi de devenir commandant de police. Orpheline de mère depuis toute petite, elle trouve sa raison d'exister dans l'estime que lui portent les membres de l'équipe qu'elle dirige à la Brigade Criminelle de Lyon et l'adrénaline ressentie lors de la résolution des diverses enquêtes qui lui sont confiées. Depuis quelques temps, plusieurs meurtres apparemment liés à des trafics financiers de sociétés lyonnaises donnent, par manque de preuves tangibles, du fil à retordre à la perspicacité de l'équipe. Quand le propre cousin de Carla est retrouvé assassiné dans les mêmes circonstances, la jeune femme prend conscience que sa famille est peut-être liée à cette macabre série.



Voilà un polar très dense basé sur un fait réel (le scandale politico-financier Matesa de 1969) et dont l'intrigue est menée à vive allure pendant près de 400 pages. J'ai beaucoup aimé le personnage de Carla qui tente de prendre son destin en main et de s'affirmer sans l'aide de sa famille. Je trouve l'écriture de Catherine percutante et efficace. Elle joue de l'humour avec brio à travers les dialogues des membres de la brigade, humour qu‘ils utilisent comme une véritable soupape pour faire face aux horreurs de leur quotidien de flics.

Attirée par le résumé qui parlait de l'Opus Dei, j'espérais en apprendre davantage sur cette organisation mêlée à divers scandales politico-financiers. J'ai découvert que cette dernière avait d'ailleurs tenté un procès (dont elle a été déboutée) contre l'auteure et l'éditeur du roman alors qu'elle avait uniquement chercher à redorer son blason par la voix journalistique lors de la parution en 2003 du « Da Vinci Code » de Dan Brown qui mettait aussi l'organisation en doute (susceptible, l'Opus Dei ?). Si je suis fan des magouilles (et le mot est faible !) qui concernent l'Église, je reste imperméable aux divers trafics financiers auxquels peuvent se livrer les entreprises. Les 2 étant très mêlés dans ce livre, j'ai parfois perdu le fil d'autant plus qu'avant que les divers éléments ne se recoupent, l'intrigue part un peu dans tous les sens.

Je ne boude cependant pas mon plaisir d'avoir parcouru les traboules lyonnaises avec Catherine Fradier que je souhaite continuer à découvrir. Pour ce roman, j'accorde un 13/20.
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La colère des enfants déchus





Sujet délicat, roman réussi

Catherine Fradier s'attaque au lourd thème de la pédophilie. Des pédophiles se font exécutés un à un par des justiciers, cachés derrière des pseudonymes du film « star wars». Les scènes des exécutions sont cruelles, gores et jubilatoires en tant que lecteur. L'écriture est agréable, quelques situations cocasses amenées par la journaliste et son chat sont la bienvenue par moment pour alléger le récit. La journaliste Kara, le personnage principal est attachant, mais si par moment son appétit exacerbé est malvenu. Étant néophyte dans l'univers « Stars wars» la peur de décrocher du livre m'a effleuré au début, mais ce n'est qu'anecdotique. J'avoue avoir mis un nom sur le fameux « dark vador » l'homme qui exécute les pédophiles, assez rapidement. Bref, j'ai passé un bon moment de lecture et conseille ce livre.

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Une petite chose sans importance

Voilà une lecture très sympathique à lire si vous souhaitez découvrir la littérature jeunesse qui parle précisément de cette maladie peu connue de tous : le syndrome d'Asperger, qui est une forme d'autisme. Ces personnes touchées par ce syndrome sont en général très intelligentes et excellent souvent dans un domaine bien spécifique. C'est plus dans la difficulté à assimiler les choses, à comprendre la vie qui les entoure, ou à comprendre avec plus de lenteur pour enfin agir souvent accompagnés de toc, comme séparer les couleurs, empiler les boites l'une sur l'autre etc...qui les diffère de nous.

Nous avons Sacha, un jeune adolescent qui vit avec ce syndrome d'Asperger. Sa mère est médecin humanitaire et tous les deux ont quitté Paris pour une mission en république démocratique du Congo. Quand sa mère qu'il surnomme Docteur Sourieau doit s'occuper des malades et blessés, Sacha se retrouve avec d'autres enfants au refuge. Il aime apprendre mais aime surtout écrire dans son cahier : Chroniques lunaires d'un garçon bizarre et, compte dans sa tête pour faire passer le temps.

Mais un jour, une nouvelle venue vient les rejoindre. Elle se nomme Destinée et c'est une enfant soldat. Pour rester en vie, elle a dû faire des choses abominables : voler, piller, tuer et j'en passe, et, surtout mariée de force à un rebelle bien plus âgé qu'elle, pour tomber enceinte par la suite.



Une seule idée en tête : récupérer son fils. Hors de question qu'il devienne à son tour en enfant soldat. Il mérite bien mieux et pour ça, Destinée va compter sur Sacha qui au final, ne comprend pas trop mais le fait quand même.

Ils vont tous les deux vivre et surtout être embarqués dans une aventure très dangereuse pour retrouver son fils. Les rebelles seront sans pitié avec eux... avec le sort réservé aux ennemis.



L'histoire est très bien écrite et, surtout, décrit assez bien dans le fond, ce que vivent les enfants soldats sans rentrer trop dans les détails mais assez pour comprendre la dureté et la cruauté de ce que vivent ces enfants. L'auteure épargne certains faits mais ne lésine pas sur d'autres.

De plus, le fait qu'elle rajoute cette maladie infantile dans le roman, j'ai trouvé cela très intéressant, car on découvre par la suite, un adolescent livré à lui-même qui doit trouver une solution pour s'en sortir malgré cette maladie et pour moi, toute la force de ce roman vient de là.



Les chapitres sont relativement courts, du coup, pas le temps de s'ennuyer et c'est vraiment quand Destinée débarque dans la vie du petit Sasha que l'histoire devient très intéressante. Ils sont complices, se chamaillent un peu. Elle fait parfois des gaffes sur la maladie de Sasha, puis s'excuse automatiquement, quant à lui, c'est limite la grande soeur idéale.



En conclusion : J'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre. On apprend un peu plus sur le syndrome d'asperger, bien plus que sur les enfants soldats. L'écriture est fluide et très addictive et juste pour ça, j'ai envie de découvrir d'autres romans de cette auteure. Je recommande !

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Camino 999

Quel suspense ! des disparus qui reviennent ou pas, ? Des membres d'une famille qui disparaissent sur fond d'Opus Dei, c'est d'autant plus inquétant qu'il s'agit de la famille du policier qui enquête. Complot, machination ? A lire absolument
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Dacca Toxic

Encore un excellent petit roman de Catherine Fradier.

Il se lit sans le lâcher tant l'histoire est prenante, mais comme toujours chez cette autrice, on ne perd jamais son temps en la lisant, tant sa documentation est précise jusque dans le moindre détail.

En outre, j'ai remarqué encore plus que d'habitude une très belle écriture, un sens du détail, phrases fignolées, synonymes égrenés, le fond est rude mais l'écriture délicate.



Après Une petite chose sans importance, j'ai pris grand plaisir à retrouver Sacha.

D'autant que ce que j'ai appris depuis me permet de voir sous un autre angle cet autiste si attachant !



Ce tome peut très bien se lire indépendamment du premier, il s'agit d'une histoire distincte, dans un autre pays. Je pense cependant qu'il a plus de saveur si on a déjà découvert Sacha, ses "petites manies", ses peurs, et son côté surdoué. Puisqu'on va le retrouver ici très rapidement au milieu de la vie foisonnante et polluée de Dacca et ses bidonvilles.



Encore un beau plaidoyer de Catherine Fradier, qui cette fois s'attaque avec brio à la pollution, aux conditions de vie misérables pour les plus pauvres, au travail des enfants, et aussi à la condition animale, des abattoirs aux tanneries.



Moi qui ne lit presque que des choses légères, j'ai suivi avec plaisir (quoique parfois un peu d’appréhension !!) le courageux parcours de Sacha pour aider Sultana et son frère.



Je ne pense pas avoir tout à fait la même notion de lecture jeunesse que l'autrice ! Contrairement à la plupart des romans que je chronique, celui-ci est à réserver aux plus grands.

Mais il est si percutant qu'il est vraiment à lire, et je pense qu'il est à conseiller aussi aux adultes.

Probable qu'après cette courte lecture, il nous sera difficile de regarder de la même façon les vêtements et objets fabriqués ailleurs, mais aussi le beefsteak dans notre assiette, et ne parlons pas des crevettes !!

Et aussi peut-être remettre en cause que nous sommes nous "normaux" parce que neurotypiques !
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Camino 999

L'histoire commence sur les chapeaux de roue, dans les pas du commandant Montalban. Elle vole carrément de de meurtre en meurtre. Mon coup de coeur va à celui de l'homme étouffé, puis avalé par un anaconda... (oui oui, vous avez bien lu). C'est clair on ne s'ennuie pas. L'ambiance est celle, un peu classique, du polar français, ambiance potache dans le commissariat, femme flic dure qui picole. Peu à peu l'intrigue principale se dévoile, entremêlant de nombreux meurtres et la famille de Clara Montalban.



Le récit tient bien la route pendant les deux premiers-tiers du livre. Sur la fin par contre, j'ai trouvé que l'intrigue prenait l'eau avec des retournement de situation en chaînes et des actions moins crédibles. le style de l'auteur, est assez incisif. Ses comparaisons m'ont bien fait rire (...)



Retrouver la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.leslecturesdemari..
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La colère des enfants déchus

Avant la lecture : Dans les recommandations de Babelio, je ne connais pas l’auteur.



Le livre en lui même : un petit format de chez Lunes Blafardes. 300 pages assez rêches, blanches cassées. La couverture n’est pas jolie. Je trouve vraiment dommage que la quatrième reprenne les dernières lignes du texte, cela gâche ces derniers mots.



Pendant la lecture : un commencement très fort, très dur qui donne le ton immédiatement. Les lignes filent, la lecture est facile malgré le thème. Deux bonne heures et le livre est terminé.

tout au long du récit : Quelques petites perles avec la couleur des yeux d'un certain personnage et le fils rouge d'un film bien connu.



Après la lecture : tout y est , le thème, les personnages : le héros pas vraiment gentil, le bon pote, l'amant, et la belle. Des poursuites, des méchants et une fin symbolique. Un bon livre.
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Camino 999

Catherine Fradier a fait toutes sortes de métier; elle a même été agent de la paix.

Auteure française.

Présentement, elle est poursuivie par l’Opus Dei qui lui reproche certaines accusations dans ce livre. Cette histoire fait beaucoup jaser en Europe : la grosse machine vaticane contre une petite maison d’édition française.

Camino 999 est un excellent roman.

Bâti à partir d’un fait divers politique, ce roman mêle le connu, le réel et l’inventé. De là, tout le plaisir … et la poursuite.

Roman haletant, intrigues familiales, écriture directe et efficace, un style accrocheur.

Un personnage récurrent : Carla Montalban (en hommage à vous savez qui …)

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La colère des enfants déchus

oui, je mets 5 étoiles car bien écrit et sujet extrêmement délicat.



Mais je regrette de l'avoir lu ( il fait partie des 2 livres que j'aurais préféré ne jamais lire…) car dès les premières pages, on sait qu'on ne pourra jamais oublier...et c'est dommage car c'est un sujet trop lourd. J'ai déjà lu d'autres livre sur ce thème mais rarement cela m'aura touché comme celui-ci. Alors non, je ne recommande pas, passez votre chemin, et allez lire un roman feelgood!
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Une petite chose sans importance

J'attendais avec impatience et beaucoup de curiosité la sortie du premier livre jeunesse de Catherine Fradier.

J'ai lu tous ses autres romans depuis le premier (Un poison nommé Rwanda) et même si mes lectures sont habituellement plus légères, je les ai tous (sauf un) beaucoup appréciés.

Parce qu'il s'agit de thrillers à la fois extrêmement prenants et très bien documentés, parce que vue la qualité d'écriture, on ne peut pas lâcher ses bouquins une fois commencés.

Cependant, comme ce sont toujours des histoires très dures, je me demandais ce qu'allait donner sa version jeunesse.

Mon verdict : une vraie réussite.



"Kadogo, c'est le nom qu'on donne aux enfants soldats du Kivu. En swahili, la langue parlée dans la région, kadogo se traduit par une petite chose sans importance."

Le titre annonce donc d'entrée le sujet, les enfants soldats.

Et quand on connait le souci de documentation de l'auteur, et sa connaissance très pointue de la région, on sait qu'on va découvrir de l'intérieur ce sujet.



Et, surprise, il y a ça, mais pas que ça.

Car Sacha, le jeune narrateur, est autiste, atteint du syndrome d'Asperger.

Et voir le monde à travers les yeux de Sacha nous fait prendre conscience d'énormément de choses.

J'ai trouvé passionnant de le suivre dans cette vie très particulière, à la fois par ce qu'il est, et par le travail de sa mère qui l'amène dans des lieux inattendus pour nous, et rarement présents en littérature jeunesse.

Asperger est un syndrome qui nous interpelle, et voir la vie et le monde par les yeux de Sacha est assez impressionnant.



Je ne mets cependant pas la note maximale parce que je trouve la dernière partie un peu dure pour un livre jeunesse (ou pas d'ailleurs. Comme dit au début, j'avoue aimer les lectures légères, et j'ai un peu de mal avec les scènes difficiles)

Mais l'écriture, même dans les passages difficiles, est agréable, et c'est finalement un roman que j'ai eu un grand plaisir à lire.



Je languis de retrouver la suite des chroniques lunaires de ce garçon bizarre !


Lien : http://livresjeunessejangeli..
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Et nous aurons l'éternité

Nous aurons pour nous l'éternité

Dans le bleu de toute l'immensité...





Je ne peux jamais me retenir de lire un roman dont le titre fait référence à une chanson que j'aime.

C'est ainsi que j'ai lu "On la trouvait plutôt jolie", "Le plus beau reste à venir", et c'est peut-être à cause de la référence que ma mère m'a offert "Elle s'appelait Sarah" à l'époque.





Au-delà de ce considérations musicales, qu'en est-il de cette oeuvre ?

Pour commencer, je suis surprise de faire partie des premiers lecteurs. Même si ce roman n'est sorti qu'il y a deux semaines, j'ai immédiatement tiqué en le remarquant en page d'accueil sur Babelio.





On se trouve là à mi-chemin entre la dystopie et la littérature générale.

Nous sommes en 2051: la planète a brûlé, les maladies se sont répandues et l'espérance de vie a drastiquement baissé.

Les livres sont les autres sacrifiés: pour sauver les arbres, on a tué les livres. Alors ont émergé les fictionneurs, qui écrivaient en ligne. Puis, les données inutiles du net ont été supprimées, les fictions en faisant évidemment partie.





Dans cette société où l'art et la littérature ont disparu au profit de la survie, Norma a gagné un sursis.

Ecrivaine de profession, elle vit avec l'urne funéraire de son mari Charly, ses quelques milliers de livres et son dernier manuscrit. Elle est supposée partir vivre en maison de retrait (pas retraite), un endroit qu'elle qualifie de "Corée du Nord, goulag, guimauve, Orwell, la culture d'endives, le Club de Dorothée, l'abêtissement suprême".

Pour autant ce départ est retardé: jour après jour, elle est interviewée par une étudiante. Si l'audimat (audimètre) est bon, elle restera encore un peu. A elle donc d'être la plus intéressante possible.

Et comme tous les moyens sont bons, elle s'invente une vie largement inspirée des grands classiques de la littérature, une vie qui passionne la planète entière.





Je me suis demandé, au cours de ma lecture, pourquoi Norma faisait ça: peu importe le sursis qu'elle gagne, elle a déjà décidé qu'elle n'irait pas en maison de retrait. Elle a un autre plan.

Alors pourquoi ?

Est-ce un moyen de prouver que l'humanité n'est toujours là, en attente d'histoires ? Un pied de nez envers ceux qui ont tué les livres ?

Chacun se fait son opinion.





Les amoureux de la lecture y trouveront leur compte, entre bon nombre de références et réflexion sur l'avenir du livre.

Un roman que je ne peux que conseiller, qui touche à l'art, à l'humanité, à l'écologie...
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Dossier Kastor

Un techno-thriller génial sur les coulisses de la commission européenne et les dangers du nucléaire.

Un livre politique, au bon sens du terme, qui fait réfléchir et dont la fin est juste ÉNORME !
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La colère des enfants déchus

Ce roman évoque un sujet sensible: l'impunité des pédocriminels.



Le style de l'auteur passe bien. Le sujet abordé est traité avec intelligence et s'ancre dans la réalité. L'enquête est originale de par les multiples traques: les termes de victimes et de bourreaux s'entremêlent.

L'histoire est dure mais elle vous entraîne inlassablement dans une course contre la montre. C'est très dynamique et très addictif. Émotionnellement intense: le coeur qui se serre et puis quelques éclats de rire, la tendresse puis, soudain, la violence. Je n'ai pas totalement adhéré aux deux personnages principaux, un peu creux et superficiels selon moi. Par contre, le groupe des Jedi et ceux qui les entourent sont touchants dans leur quête de reconstruction par la vengeance.



Ce livre évoque ce qu'il y a de pire chez l'humanité: la violence et, surtout, le silence qui l'entoure. Comme auteure, Catherine Fradier est vraiment convaincante.

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La colère des enfants déchus

Ah, les livres où les gentils font justice eux-mêmes en tuant des pédophiles... Pas louable mais efficace!

J'ai lu ce livre il y a longtemps mais je me souviens très bien de la fin à laquelle je ne m'attendais absolument pas.

Certaines scènes (particulièrement la première en fait) sont dures mais on suit les deux journalistes qui enquêtent comme si on les accompagnait caméra à l'épaule.

Je recommande ce livre à toutes celles et ceux qui aiment le policier.
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